L'amour n'a pas d'âge - Clemax

Chapitre 82 : Extase

Maxime observa sa montre. Il regarda Clémentine qui acquiesça. Elle s'agrippa à lui. Il la porta jusqu'à la chambre. Il la déposa délicatement sur le lit. Elle se tenait toujours à lui. Il sentait sa respiration sur sa nuque. Leurs visages n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Le souffle chaud réchauffant leurs joues. Maxime ne voulait pas abuser du désespoir de Clémentine. Il était toujours très attentif et à l'écoute de sa partenaire. Mais le regard de sa professeure était brûlant de désir, n'attendant qu'une seule chose, que son élève cède à la tentation et mette fin à ce supplice. Après avoir abordé le sujet toute la journée, elle n'espérait qu'une chose, qu'enfin, il prenne les choses en mains. Elle murmura un « Maxime » explicite.

Il portait un short et un débardeur. Ni une, ni deux, il se débarrassa du haut. Il retrouva la bouche de Clémentine, la mordillant presque. Aidé par Clémentine, il se positionna rapidement au-dessus. L'excitation était palpable. Ils avaient envie de se toucher l'un et l'autre. Il aida d'abord Clémentine à enlever hâtivement sa robe, qu'il envoya par-dessus son épaule à travers la pièce. Ce qui fit rire la principale intéressée. Rapidement, Clémentine se redressa pour pouvoir l'embrasser de nouveau. Fougueusement, puis langoureusement. Un jeu de langues entre les deux s'installa. Maxime s'impatientait. Il caressa une des jambes de sa partenaire, lentement jusqu'au genoux. Clémentine ne comprenait pas trop ce qu'il faisait, parce qu'elle ne sentait pas vraiment grand-chose. Il plia la moitié de sa jambe qu'il remonta contre eux. Clémentine comprit. Maxime avait vu le doute dans les yeux de sa belle.

Maxime : tu n'as pas perdu de ta souplesse en tout cas !

Clémentine : (rictus) à quoi tu joues ?

Maxime : tu sens peut-être plus le bas de tes membres ? Mais tu sens bien le haut ?

Clémentine : mmmh (souriant)

Maxime : tu veux de la sensation ou pas ?

Clémentine : (se mordant les lèvres)

Maxime : (grand sourire) j'vais prendre ça pour un oui !

Clémentine le caressa sensuellement, le laissant gérer. Elle glissa ses mains jusqu'au short de Maxime pour le faire tomber. Elle susurra des mots à son oreille, le stimulant davantage.

La pleine lune éclairait quasiment la chambre. Ils se distinguaient normalement. Maxime pouvait voir le sourire qui se dessinait sur le visage de Clémentine lorsqu'il lui léchait le téton. Il la sentit frissonner sous sa peau brûlante de désir. Il parcourut son corps jusqu'au nombril comme ça. Il voulut aller plus bas, Clémentine l'arrêta !

Clémentine : stop !

Maxime : (se redressant, surpris)

Clémentine : pas tout de suite ! (souriant)

Maxime : ok !

Maxime remonta lentement, savourant chaque sensation. Il était prêt. Clémentine se saisit de sa bouche une dernière fois avant. Il remonta de nouveau la jambe de sa prof. Elle prit une grande inspiration. Ils étaient déjà en sueur comme s'ils avaient couru un marathon. Il la pénétra. Du haut du corps, elle se cambrait. Il sentait Clémentine se contracter et se maintenir fermement à lui. Ne voulant pas la blesser, il commença par de léger va-et-vient pour que chacun trouve sa place. Maxime savait très bien que ce n'était pas suffisant, il intensifia ses mouvements pour devenir plus bestial. Clémentine gémissait enfin. Il s'essoufflait. Elle se maintenait à lui tant que possible. Pour son dernier élan, il prit appui sur le haut du matelas et le lit. Et c'est ensemble qu'ils jouirent et crièrent librement.

Respiration haletante avec un fou rire, il se laissa tomber à côté de Clémentine.

Maxime : Whaou !!!!

Clémentine : (riant et essoufflée)

Maxime : (riant) arrête de rire !

Clémentine : toi arrête de rire !

Maxime : faut que je reprenne ma respiration !!!!

Clémentine : quoi ? Sportif comme tu es ! Maxime ça ne va pas du tout ! (se moquant)

Maxime : arrête, tu respires déjà normalement !

Clémentine : bien sûr ! Allez, c'est reparti !

Maxime : ohohohoh, doucement Madame !

Clémentine : quoi tu capitules déjà ! (riant)

Maxime : non mais oh ! C'est qui tout à l'heure qui capitulait dans le jacuzzi ?!

Clémentine : je ne sais pas de qui tu parles !

Maxime : (passant à autre chose) putain Clémentine ! C'était trop bien !

Clémentine : seulement trop bien ?

Maxime : (se redressant) for-mi-da-ble ! J'ai jamais vécu ça ! On s'est lâché là ! (riant) J'ai adoré, c'était exceptionnel ! Whaou !

Clémentine : (riant) j'avoue ! Je te parlerais plus souvent de dessert ! (souriant)

Maxime : quand tu veux ! (coquin)

Clémentine : (se blottissant dans ses bras) c'est surtout qu'on est rien que tous les deux !

Maxime : je sais ! Ça aide ! (grand sourire) j'imagine bien que si ma grand-mère avait été là... (explosant de rire)

Clémentine : on aurait été beaucoup plus limité ! (rictus) que vous êtes bête Monsieur Delcourt !

Maxime : (la caressant) j'aime trop ta peau. Jamais j'veux être séparé de toi !

Clémentine : (le serrant fort) quand on fait l'amour, on est plus qu'un. Personne ne peut nous séparer.

Maxime : parce que tu crois vraiment que je laisserais quelqu'un interrompre ces moments ? (souriant)

Clémentine : Ma-xi-meee (riant)

Maxime : (embrassant la peau de Clémentine)

Clémentine : c'est quoi ton programme maintenant ?

Maxime : bah recommencer ! C'est pas ce que tu me demandais ? (rictus)

Clémentine : je parlais pas de ça ! (sérieuse)

Maxime : le BAC ?

Clémentine : mmmh !

Maxime : j'vais tout faire pour l'avoir, j'te le promets !

Clémentine : ok !

Maxime : mais toi tu vas te battre pour aller mieux ?!

Clémentine : j'vais essayer !

Maxime : c'était pas vraiment une question !

Clémentine : je sais (petit sourire)

Maxime : j'aime trop ces moments ! (amoureux)

Clémentine : lesquels ?

Maxime : quand on fait l'amour et après !

Clémentine : t'es juste chanceux parce que je peux pas m'enfuir ! (riant)

Maxime : bah (surpris)

Clémentine : (riant de sa blague)

Maxime fit comme s'il la tenait prisonnière. Il l'embrassa de nouveau. Ils se caressèrent comme ça pendant un long moment, et s'endormirent dans les bras de l'un et l'autre.