Blessure

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Au même moment, Maxime rentrait de son footing.

Maxime : (affolé) Clémentine !!!! (courant près d'elle)

Clémentine : Maxiiiime !! (pleurant de soulagement) Césarrrr ! (en sanglot) occupe toi de César !

Maxime se releva et attrapa le bébé. Il le berça dans ses bras, lui remit sa tétine et le posa dans le berceau avec sa petite musique. De nouveau à genoux auprès de Clémentine :

Maxime : qu'est-ce qu'il s'est passé ? Où est Margot ?

Clémentine : (en pleurs)

Maxime avait enlevé le fauteuil.

Clémentine : je sais pas ! Elle est partie comme ça ! (sanglotant)

Maxime : c'est fini, j'suis là (la prenant dans ses bras) mais j'crois que ta cheville a quelque chose !

Clémentine : j'ai mal !

Maxime : j'vais appeler ma grand-mère !

Clémentine : nooon !

Maxime : t'es folle ou quoi ! (s'énervant)

Clémentine : tu veux qu'on sache pour César !

Maxime : c'est pas de ta faute ! J'te laisse pas comme ça ! Déjà j'vais te mettre sur le canapé, ça va aller ?

Clémentine : je sais pas, j'ai vraiment mal !

Maxime : accroche-toi à moi ! A trois, on y va !

Clémentine : mmmh! (s'accrochant à lui)

Maxime : un, deux, trois (la soulevant)

Clémentine : aieee (hurlant de douleurs)

Maxime : je sais (compatissant)

Il la posa délicatement sur le canapé. Maxime appela sa grand-mère. Clémentine gémissait de douleurs. Il lui mit de la glace sur sa cheville et lui donna un plaid.

Clémentine : occupe-toi de César !

Maxime : il va bien ! (inquiet pour elle)

Clémentine : c'est l'heure de son biberon !

Maxime s'occupa de donner rapidement le biberon à César. Il resta près de Clémentine malgré tout. César regardait Clémentine tout en dévorant son biberon.

Clémentine : je sais bonhomme, j'ai pas assuré !

Maxime : arrête ! c'est pas de ta faute ! Margot n'avait pas à partir comme ça !

Clémentine : (pleurant) je suis une incapable !

Maxime : Clémentine, je t'interdis de dire ça ! Tu as fait ce que tu as pu ! Si la boite de lait était trop haute, c'est pas de ta faute ! (regardant César) il t'en veut même pas ! (levant les épaules)

Clémentine : mmh ! Bah j'ai eu très peur pour lui !

Maxime : il va bien ! Pas toi ! (regardant sa cheville). J'aime beaucoup Margot, mais là... (énervé)

Clémentine : Maxime ! Elle a sûrement une explication !

Maxime : ça sert à rien de lui chercher des excuses ! Elle sait très bien que tu peux pas t'en occuper toute seule !

La grand-mère de Maxime arriva. Elle fut attendrie par l'image, Maxime et César. Et pourtant, il en fallait pour toucher Marianne.

Marianne : houla (voyant la jambe de Clémentine) !

Clémentine : j'ai vraiment très mal !

Marianne : c'est bon signe, vous sentez quelques choses !

Maxime : ça fait un moment qu'elle ressent des choses ! (agacé)

Marianne : j'te sens un peu tendu !

Maxime : pas du tout ! (se levant pour remettre César dans son berceau)

Marianne : où est Margot ?

Maxime : j'aimerais bien le savoir ! (énervé)

Clémentine expliqua honteuse l'histoire pendant que Marianne l'auscultait.

Marianne : Maxime a raison, ce n'est pas de votre faute, vous avez essayé de gérer au mieux. Par contre, j'dois vous emmener à l'hôpital !

Clémentine : oh non (dépitée)

Marianne : si ! Il faut passer une radio, voir si rien n'est cassé ! Et vérifier pour la tête !

Clémentine : mais j'peux pas !

Marianne : et pourquoi ça ?

Clémentine : César !

Marianne : Maxime, César a un siège ?

Maxime : oui !

Marianne : j'ai une voiture ?

Maxime : oui !

Marianne : alors tout va bien ! Maxime va préparer César, prendre tout ce qu'il faut, et j'vais vous aider vous !

Clémentine : (soupirant)

Marianne : ouais je sais, j'suis chiante !

Clémentine : non j'ai pas dit ça (gênée)

Marianne : je blague ! (riant) A l'hôpital, je pourrai vous donner quelque chose de plus fort pour la douleur. Et après ça, RE-POS ! Du vrai !

Maxime : j'arrête pas de lui dire !

Clémentine : et comment ?

Marianne : un livre, une série, je sais pas moi... ce que vous voulez !

Maxime : bah avec Margot qui nous laisse César comme ça, comment te dire...

Marianne : j'comprends !

Ils partirent tous les 3 avec le bébé vers l'hôpital. 

L'amour n'a pas d'âge - ClemaxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant