Une envie

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Dans la nuit, Maxime se réveilla brusquement. Il respirait vite et fort. Il mit du temps à reprendre ses esprits. Clémentine dormait dans ses bras. Il n'était pas très à l'aise. Il essayait se remettre de ses émotions. Il inspirait et expirait. Rien n'y faisait. Il alluma la lumière.

Maxime : (chuchotant/ à lui même) j'peux plus ! (caressant la joue de Clémentine et lui chuchotant) Clémentine ! (insistant) Clémentine !

Clémentine : mmmh (à moitié endormie)

Clémentine plissait les yeux par la lumière...

Clémentine : quoi ? (à peine audible)

Maxime : (soupirant) (gêné)

Clémentine se frotta les yeux.

Clémentine : tu vas me parler oui ou non ! Parce que si tu m'as réveillée pour juste me regarder et soupirer...

Maxime : c'est délicat, j'ai jamais fait ça ! (s'agaçant)

Clémentine : hein ? (se redressant dans le lit comme elle put) ça va ? T'as pas l'air bien ?

Maxime: j'étais en train de faire un rêve ! Et ... (se lançant) tu veux pas faire l'amour !

Clémentine: (d'abord surprise puis souriant)

Maxime : c'est ça ou j'vais prendre une douche très froide ! (levant la couette)

Clémentine : ok, ok (rictus) ! Et en plus, tu risquerais de réveiller tes parents, ce serait pas cool !!

Maxime : bah ouais ! (se rapprochant de son visage) Laisse-moi te faire l'amour s'il te plaît (suppliant) ! J'en peux plus ! Tu me manques ! (respirant fort)

Pour seule réponse, il avait le sourire de Clémentine. Elle glissa ses mains sous le tee shirt de Maxime. Il avait son aval, enfin. Il s'empressa de le retirer et de le lancer sur le sol. Il déboutonna rapidement la chemise que portait sa prof. Elle se mit à rire par l'attitude empressée de Maxime.

Clémentine : t'es fou ! (riant)

Maxime : chuuut ! (lui mettant la main sur la bouche)

Ce qui n'arrangea rien. Clémentine continuait. Pour la faire taire, il l'embrassa langoureusement. Elle se calma rapidement. Elle se prit très vite à l'engouement de Maxime. Mais à quoi avait-il rêvé pour être aussi excité ? L'idée lui échappa, elle frissonna sous les caresses de son élève. Elle avait les papillons dans le ventre. Elle attrapa le visage de Maxime.

Clémentine : vas-y !

Maxime : mais to...

Clémentine acquiesça. Elle avait comprit qu'il tentait de résister pour elle. Il pensait aussi à son plaisir. Il n'en pouvait plus. Il fut soulagé que Clémentine arrête ce supplice. Il avait trop envie d'elle. Mais il détestait l'idée de l'avoir réveillée pour son propre plaisir. Il était survolté. Il était sur elle. Il la pénétra avec hargne. Elle s'était accrochée à lui, les doigts enfoncés dans la peau de Maxime. Elle eut le souffle coupé et susurra un Maxime. Il enchaîna les va-et-vient. Ses mouvements étaient de plus en plus sauvages. C'est comme s'il exorcisait toute la colère qu'il ressentait ces derniers jours. Il était essoufflé. Clémentine gémissait beaucoup. Pour la faire taire de nouveau, il s'empressa de retrouver sa langue. Il était plus doux, leurs corps se caressaient sous chaque élan. Le baiser était très sensuel, érotique. Maxime lâcha la bouche de sa prof. Elle avait compris. Elle se cambra légèrement comme elle put. Il s'agrippa au drap. C'est avec ardeur qu'il donna son dernier va-et-vient. Il avait jouit. Elle allait crier. Au même moment quelqu'un frappa à la porte. Clémentine se redressa légèrement pour mordre dans l'épaule de Maxime. Il grimaçait de douleur et de plaisir à la fois.

Chloé : (à travers la porte) Maxime (chuchotant) ça va ?

Maxime : (essayant de cacher son essoufflement) oui, oui !

Chloé : j'ai vu la lumière !

Maxime : c'est rien Clémentine a un peu mal ! (lui mettant la main sur la bouche pour éviter qu'elle ne rit)

En effet, Clémentine souriait sous la main de Maxime.

Chloé : ça va aller ? (insistante)

Maxime : oui maman ! Va te recoucher !

Chloé : j'vais chercher Margot au commissariat !

Maxime : quoi ?

Chloé : dors ! Je te raconte demain !

Chloé était partit. Maxime enleva sa main, et Clémentine pouffa de rire. Maxime regarda son épaule.

Maxime : à quand même !

Clémentine : désolée !

Maxime : tu rigoles ? (respiration haletante)

Maxime était toujours sur Clémentine.

Clémentine : quoi ?

Maxime : je m'en fous, tu peux me mordre autant que tu veux ! Attends, je t'ai réveillé pour qu'on fasse l'amour !

Clémentine : (riant)

Maxime : (souriant) chut !!!

Clémentine était également essoufflée.

Maxime : du coup, j'ai même pas eu le temps de te faire...

Clémentine : (lui coupant la parole) c'était parfait ! (le rassurant) pourquoi tu crois que je t'ai mordu ! (souriant)

Maxime : parce que ma mère a frappé à la porte à ce moment là (haussant les épaules en ricanant)

Clémentine : parce que si on avait été tous les deux, j'aurais crié de plaisir !

Maxime : (surpris et rougissant)

Clémentine : (souriant) non mais alors me réveiller pour faire l'amour, on ne me l'avait jamais faite celle-là !

Maxime : (rictus) c'est pas de ma faute !

Clémentine : je peux savoir à quoi tu rêvais, ou à qui ?

Maxime : à nous ! À toi !

Clémentine : (surprise) vraiment ?

Maxime : j'te jure ! J'me suis réveillé, j'ai dû reprendre mes esprits... j'y arrivais pas...

Clémentine : (rictus) et alors, rêve ou réalité, tu préfères quoi ?

Maxime : réalité ! (souriant) fin' sans ma mère !

Clémentine : (fou rire) c'était sûr que ça allait arriver un jour !

Maxime : ouais, bah ça va, elle nous a pas vus ! Heureusement que je ferme la porte à clé, maintenant. Tu crois qu'elle y a cru ?

Clémentine : je pense !

L'amour n'a pas d'âge - ClemaxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant