L'amour

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 Il lui donna de doux petits baisers. Elle pleurait. Elle se saisit de ses joues pour rendre les baisers plus fougueux. Maxime avait glissé ses mains sur ses cuisses qu'il fit remonter jusqu'à sa poitrine. Clémentine avait repris du poil de la bête. Le soutien incontestable de Maxime, sa présence, ses caresses, ses mains sur elle, elle en perdit son souffle. Maxime avait lâché la bouche de Clémentine pour s'affairer à ses seins, l'objet de ses désirs. Il ne pouvait plus contenir tout ce désir. Le cœur de Clémentine palpitait. Elle stressait. Maxime l'aida à se soulever. Elle se plaça plus facilement qu'elle ne le pensait. Ils s'accrochèrent l'un à l'autre. Elle commença par de petit va-et-vient. Leurs peaux se caressaient mutuellement. Ils ne faisaient plus qu'un. Elle prit confiance en elle. Elle trouva la bonne position, le bon appui. Il avait placé une de ses mains sur ses reins et la pressait contre lui pour suivre chaque mouvement qui devenait plus bestial. Elle se cambra, bouche ouverte, gémissant, il la retenait de son autre main. Il profitait de cette vision sur sa poitrine en mouvement. Elle avait l'air sereine, en paix avec elle. Maxime sentit la fin arriver. Il se cambra légèrement aussi pour lui faire comprendre. Elle accéléra le rythme du dernier mouvement, se contractant au maximum. Toujours la tête penchée en arrière, elle laissa échapper un Maxiiiiiiime. Il grogna. Ils avaient joui tous les deux. Respiration haletante. Elle se redressa pour se nicher dans les bras de son élève. Ils étaient en sueur. Maxime souriait, il tentait de reprendre son souffle. Il attrapa Clémentine fort contre lui et se laissa glisser sur le dos.

Clémentine : (riant) t'es fou !

Maxime : putain, Clémentine ! (essoufflé)

Clémentine : quoi ?

Maxime : arrête, tu sais très bien ce que j'veux dire !

Clémentine : (faisant la naïve) non !

Maxime : (l'ignorant) c'était parfait ! Tu vois ! T'avais pas de raison de douter de toi!

Clémentine : (fière et jouant avec sa langue)

Maxime : arrête où j'vais encore te sauter dessus ! (riant)

Clémentine : oh non ! (essoufflée) désolée mais j'peux pas là tout de suite !

Maxime : (riant)

Maxime se dégagea pour se positionner sur le côté. Elle était sur le ventre.

Maxime : l'air de rien, c'est de la rééducation, ça fait bouger tes appuis, tes jambes ! (souriant)

Clémentine : oh ça va ! T'en profites bien !

Maxime : avoue que c'est vrai !

Clémentine : parce que c'est moi qui fais tout le travail !

Maxime : j'vois pas pourquoi ça serait toujours moi ! (macho)

Clémentine : machooo !

Maxime : pas du tout ! (caressant son dos)

Clémentine : (sérieuse) merci !

Maxime : de ?

Clémentine : d'être là ! De faire ça ! De me motiver !

Maxime : c'est pas toujours facile !

Clémentine : je sais ! Mais j'avoue que t'avais raison ! D'autres sensations, d'autres efforts, ça fait du bien !

Maxime : évidemment que j'avais raison ! (fier)

Clémentine : oui bah ça va, pas besoin d'en faire des tonnes (souriant)

Maxime : un peu quand même ! (grand sourire)

Clémentine : rhooo

Maxime : (se penchant pour lui donner un baiser) j'ai une proposition !

Clémentine : c'est-à-dire (jouant de nouveau avec sa langue)

Maxime : oh arrête de faire ça, tu m'en rends fou quand tu fais ça !

Clémentine : (riant)

Maxime : je pense que tu as besoin de répit !

Clémentine : mmh bah tu vois là...

Maxime : un petit weekend hors de Sète, loin d'ici, de la rééducation, ça te dirait ?

Clémentine : Maxime ! Et tu veux qu'on fasse comment ?

Maxime : comment quoi ?

Clémentine : le transport, l'argent ?

Maxime : on prendra le train ou un covoiturage et un hôtel pas trop cher. On n'est pas obligés d'aller loin non plus ! Même si c'est à une heure de Sète...

Clémentine : mmmh !

Maxime : t'as besoin d'air, j'le vois ! J'le sens !

Clémentine : et tu voudrais aller où ?

Maxime : je sais pas, Martigues peut-être et toi, tu voudrais aller où ?

Clémentine : (baissant la tête)

Maxime : quoi ?

Clémentine : non... c'est nul !

Maxime : bah si, dis !

Clémentine : c'est pas du tout adapté pour moi !

Maxime : dis-moi !

Clémentine : Paris ! Ça fait tellement longtemps que j'n'y suis pas allée ! Mais laisse tomber, ok ! On ira quand j'aurai des jambes. J'ai de la famille là-bas. Pour faire Paris, il faut des jambes. La Tour Eiffel, Montmartre, l'île de la Cité, Monceau, les Tuileries, le Louvre.. (rêvant)

Maxime : mouais... (blasé)

Clémentine : Martigues, c'est bien ! Pi c'est pas loin !

Maxime : alors comme ça, tu as de la famille à Paris ?

Clémentine : rhooo

Maxime la caressait toujours. Il lui donna des baisers le long de la colonne vertébrale. Elle frissonna.

Clémentine : on devrait peut-être se rhabiller ! Ta mère ne devrait plus tarder !

Maxime : mmmh dommage !

Clémentine : rhooo !

Maxime : je serai resté encore longtemps comme ça !

Clémentine : (riant) n'importe quoi ! Allez aide-moi ! J'vais aller prendre une douche !

Maxime : j'peux venir (souriant) !

Clémentine : non ! (riant) ta mère va rentrer !

Maxime : en ce moment, elle est occupée avec Margot !

Clémentine : ne cherche pas d'excuse ! (souriant) tu prendras ta douche tout seul, comme un grand garçon !

Maxime : tu veux pas venir m'aider ?

Clémentine : rhooo, Maxime ! (souriant)

Maxime : j'aurais au moins essayé ! J'ai au moins réussi à te faire sourire et rire aujourd'hui ! C'était pas gagné !

Clémentine : non c'est sûr !

Maxime avait posé Clémentine dans son fauteuil. Il s'était assis sur son lit pour être à sa hauteur.

Maxime : je t'aime !

Clémentine : (petit sourire) moi aussi !

Maxime lui donna un baiser sur le front. Et elle recula vers la salle de bains avant de succomber de nouveau au charme de Maxime. Il se laissa tomber sur le lit et s'assoupit.  

L'amour n'a pas d'âge - ClemaxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant