Chapitre 76: Un air de tranquillité

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Clémentine s'était réveillée un peu perdue. Elle émergea et entendit la voix de Maxime qui discutait avec quelqu'un. Avec difficulté, elle se hissa dans son fauteuil. Elle avait mal. Après tous les efforts qu'elle avait donnés pour se lever et se tenir debout. Son corps lui avait pris pas mal d'énergie, elle allait avoir quelques de courbatures pendant plusieurs jours, sûrement. Elle se souvenait qu'elle était chez la grand-mère de Maxime. Elle arriva dans le séjour.

Maxime : oh (la voyant arriver) tu vas bien ?

Marianne se retournant.

Marianne : voilà la vaillante !

Clémentine : (souriant) Maxime vous a raconté !

Marianne : évidemment (souriant aussi) ! Il est tellement fier !

Maxime : tu veux boire un thé ? Manou vient d'en préparer ?

Clémentine : oui j'veux bien !

Marianne : Maxime va plutôt l'aider va ! Ça a du demander beaucoup d'efforts ! Et j'connais André, il a pas dû y aller de main morte !

Clémentine : ah ça ! (faisant les gros yeux)

Marianne sortit une tasse pour Clémentine pendant que Maxime l'aidait à s'installer.

Marianne : je connais le loustique vous savez.

Maxime : il est plutôt drôle !

Marianne : (rictus) ouais tu vois ça de ta fenêtre, toi ! (regardant Clémentine) Vous n'avez pas trop mal ?

Clémentine : un peu mais ça ira !

Marianne : vous me dîtes si ça ne va pas !

Clémentine : oui oui !

Marianne : quel idiot quand même, il aurait pu lui arriver n'importe quoi (regardant Maxime) !

Maxime : Manou ! (désespéré)

Clémentine : (n'osant pas broncher)

Maxime : j'comprends pourquoi il s'est sauvé quand il t'a entendu !

Marianne : bah il a bien fait ! J'te le dis !

Maxime : (rictus) j'aurais bien voulu vous voir en couple tous les deux !

Marianne : bah même pas en rêve !

Maxime: non mais c'est pas possible, lui il fait des blagues tout le temps, et toi bah...

Marianne : moi quoi ? Attention à ce que vous dites Maxime Delcourt ! Si vous ne voulez pas dormir dehors !

Discrètement Clémentine lui lança un coup de coude.

Marianne : (rictus) ne vous inquiétez pas Clémentine. C'est lui (montrant du doigt Maxime) que je jetterai dehors ! J'aurais quand même la décence de vous garder au chaud avec moi. (souriant).

Clémentine : (petit rire étouffé)

Maxime : bah allez y ! complotez dans mon dos !

Marianne : alors si tu parles encore de ton grand-père, tu dormiras dans le jardin ! C'est clair ? Et oses encore dire que je n'ai pas d'humour tiens ? (grand sourire)

Maxime : (levant les mains) je capitule !

Marianne : bah tu vois ! Bien on mange quoi ce soir ! Clémentine, vous aimez les sushis ?

Clémentine : oh j'adore ! (joyeuse)

Marianne : mais c'est super ça ! Allez on commande ! Avec un bon vin, ça sera parfait ! Maxime, je pense que tu ne trouveras rien à y redire ?!

Maxime : rien en effet ! (boudant)

L'attitude de Maxime fit sourire Clémentine. Elle qui était stressée à l'idée de venir habiter chez sa grand-mère, avait changé d'avis. Elle se sentait moins oppressée. Marianne était plus détendue que Chloé. Elle n'était pas sur son dos, elle ne jugeait pas. Elle avait beaucoup d'humour. Clémentine l'appréciait particulièrement, Maxime un peu moins. Elles avaient beaucoup de points en communs. Clémentine se sentait un peu plus libre de ses mouvements, de ses actions, mais aussi de ses paroles.

Clémentine avait passé une excellente soirée. Ce qu'elle n'avait pas fait depuis très longtemps. Elle avait beaucoup échangé avec Marianne, sur tout et rien. Ça lui avait fait un bien fou. Maxime était presque surpris parfois. Il découvrait une Clémentine qu'il ne connaissait pas. Il apprenait des choses qu'il ne connaissait pas. Il se mit à douter. Il laissa un instant les deux femmes avec leur verre de vin. Il était sur la terrasse à contempler le ciel étoilé. Le portable à la main. On entendait au loin le murmure des vagues de la mer taper sur les rochers. La porte fenêtre s'ouvrit. Clémentine était là.

Clémentine : hey !

Maxime : (sursautant)

Clémentine : pardon j't'ai fait peur !

Maxime : non, non, j'étais dans mes pensées !

Clémentine : désolée ! Tu veux que j'te laisse ?

Maxime : non (sourire timide) je te laissais discuter avec ma grand-mère tranquillement. J'ai vu que ça te faisait du bien !

Clémentine : oui ! Merci (reconnaissante) ! Elle est partie se coucher ! Il est déjà tard !

Maxime : (regardant sa montre) ah oui ! J'ai pas vu le temps passer !

Clémentine : t'as pas froid ? Ça fait un moment que tu es dehors !

Maxime : maintenant que tu le dis, un peu (souriant)

Clémentine : bah rentre gros béta ! (riant)

Maxime : oui ! 

L'amour n'a pas d'âge - ClemaxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant