Près de toi 2 - Gontran Bavière (Terminée)

🔞 28. Elle va me rendre fou 🔞

NDA : Dernier chapitre de la journée.

Il est long, très très long. Mais je ne pouvais pas le couper en deux, et vous comprendrez vite pourquoi xD

En espérant qu'il vous plaise, car j'y ai consacré beaucoup de temps pour qu'il soit le meilleur possible.

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Quand je sors de la salle de bains, je suis calmé. Une bonne douche froide m'a remis les idées en place. Cette nuit, Mad dort dans mon lit et il ne se passera rien de plus. Je l'aime et je la respecte. Donc j'attendrai. Des années s'il le faut.

Enfin, si on pouvait écourter à des mois, ça serait cool quand même.

— Tu crois qu'ils ont lancé un troisième film ? me demande Madeleine tandis que je rentre dans ma chambre.

C'est vrai qu'après The Conjuring, Alexandra a voulu regarder Le roi lion (ce qui explique la chanson de Martial tout à l'heure). Si ça se trouve, Icare à encore rallumé son ordinateur.

— J'sais pas et je m'en balance, avoué-je en me stoppant à quelques mètres de mon lit.

Voir Mad ainsi, c'est étrange. Au-delà du fait que c'est excitant de la savoir dans mes draps et de m'imaginer pouvoir la serrer dans mes bras durant toute la nuit, il y aussi une impression de normalité qui s'instaure dans ma tête.

Comme si c'était sa véritable place.

Comme si elle devait être là.

— Tu ne viens pas ? s'étonne-t-elle.

C'est vrai que je suis immobile depuis tout à l'heure.

— J'arrive.

En silence, je rentre dans le lit.

Aujourd'hui, Madeleine ne porte pas de tee-shirt et de short mais une robe ou une chemise de nuit plutôt. Le blême, c'est qu'elle est vachement décolletée et que j'ai déjà à nouveau chaud.

— Tu ne m'as pas dit que tu avais horreur de dormir avec un tee-shirt ? note-t-elle en haussant un sourcil.

— Euh... Ouais mais...

Mais c'est une sécurité. Certes complètement ridicule mais... Cependant je ne peux pas dire un truc pareil.

— T'as raison.

Je me débarrasse de mon vêtement et le balance sur la chaise dans l'angle de la pièce.

Panier parfait. Il fut un temps où je jouais du basket. En primaire. J'étais doué. En fait, j'ai toujours été doué avec mes mains, sans allusion quelle qu'elle soit.

— C'est pas aussi cool que ma robe de vampire, mais ça fera l'affaire, souffle Madeleine en tirant sur la bretelle de sa robe de nuit.

Désormais que Mad en a parlé, je ne peux pas m'empêcher de la voir à nouveau moulée dans son déguisement. Putain, si ça continue je vais devoir chopper un polochon et le mettre entre nous. Tant pis. Peu importe qu'elle réagisse bien ou pas. Il faut que je garde le contrôle.

En plus, j'ai comme l'impression qu'elle a conscience du trouble qu'elle suscite en moi et qu'elle s'en amuse.

Les yeux rivés sur le plafond, j'essaie de me calmer. Je repense à la dernière fois qu'elle est venue ici et qu'elle a complimenté la peinture. C'est vrai que pour dire que l'on a fait de l'abstrait (enfin, ça c'est la version que l'on sort pour nous la péter puisqu'en vérité, on a vraiment fait n'importe quoi) ce n'est pas mal du tout...

Je me demande s'il faudra tout repeindre le jour où nous quitterons cette maison. Si nous la quittons un jour. Ce que je ne souhaite pas. Car je n'ai pas envie de m'éloigner de Madeleine.