June, jeune femme timide se retrouve admise à l'université de Columbia dans un lieu diamétralement opposé du sien habituellement. Fête sur le campus, bande d'amis et relation ambigu avec un homme mystérieux et cruel comme Mason révélera l'essence mê...
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~~~ Point de vue de June. ~~~
Les vêtements mouillés me collent à la peau alors que je suis allongée sur la couverture à fleurs blanches. Ses paupières sont mi-closes, et ses lèvres forment un petit cœur en savourant le moment intime qui nous unit. Du bout de son index, Mason trace habillement une petite ligne de ma nuque jusqu'au creux de mon ventre en insistant sur une zone sensible.
— Tu as toujours froid ?
Ses grand yeux brillent d'une manière explicite.
— Non..
Nos deux corps se rapprochent mutuellement et je m'abandonne totalement à la passion de ses lèvres roses et gonflées sur les miennes. Cette sensation au creux de mon estomac est brut, lente et douloureuse, j'imagine que c'est la raison la plus concrète qui démontre le fruit de notre relation à double tranchant.
Il s'assoit sur le lit en rompant notre embrassade.
— Il faut que je te dise quelque chose.
Je suis à bout de souffle, perdue entre une curiosité viscérale et l'envie de connaître la raison de sa frustration. Bordel, je ne veux rien entendre qui pourrait nuire à ce magnifique spectacle.
— Non s'il te plaît, pas maintenant.
Il dégage une mèche de mes cheveux derrière l'oreille et retire mon tee-shirt avec une infime délicatesse. C'est magique, il n'y a aucun mot plus fort que celui-ci.
— Je ne serais plus capable de le faire après, écoute moi, June.
Ses cheveux sont encore humides et forment des petites ondulations qui retombent légèrement sur son front. Je presse mes lèvres contre les siennes d'une manière sauvage et son corps réagit soudainement en se raidissant contre le mien.
Mon short voltige sur le parquet et m'arrache presque un gémissement.
— Ma chérie.. tout vas bien ?
Je ferme les paupières en m'écartant de cette proximité qui nous tient en haleine. Bordel, pourquoi ma mère est derrière la porte dans un moment aussi gênant ?
— Oui oui, je regarde un film à la télévision.
Je soupire en baissant le volume de la télévision. Heureusement que je ne l'éteint presque jamais.
— Ok, je vais dormir sur le canapé, à toute à l'heure.
— A toute à l'heure.
En attendant quelques secondes que ma mère regagne le salon, je remarque que Mason se morfond dans un silence poignant en posant une couverture sur le parquet.
— C'est vraiment embarrassant.. murmurai-je en recouvrant mon corps d'une couverture.
Ses yeux rivés sur l'écran fixe de la télévision me donne le sentiment d'être de mauvaise compagnie.
