Chapitre 12

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Comme pour ne pas changer je me faisais plein de film. Ça faisait plusieurs secondes qu'elle me regardait sans bouger, je me sentais comme paralyser, impossible de bouger. Je sentais son regard sombre me traverser, m'étudier, m'analyser.

Son visage neutre se rapprochait du mien avançant millimètre par millimètre jusqu'à sentir sa respiration chaude et lente contre ma peau...

Puis soudainement elle s'éloigne de moi sourire au lèvre.

Lamia: Et si tu me racontais comment c'est arrivé?

Sur le coup j'ai bugée c'était vraiment flippant! Je me racle la gorge et lui raconte comment j'avais visualiser le livre et son apparition. Une fois mon récit terminé j'eu encore droit au regard flippant pendant plusieurs minutes. Je me sentais vraiment mal à l'aise (un peu normal) me demandant qu'est ce qu'elle va me faire maintenant...

Elle se met à clignoter des yeux plusieurs fois et ouvre un tiroir de son bureau blanc pour en sortir un livre qui ressemblais au calepin de Jessim. Son bureau était quasiment vide seul un ordinateur portable était présent sur le rebord gauche du bureau et quelques feuilles blanches.

Le Professeur Lamia me tendit le livre et m'ordonne de le visualiser sur toute ses coutures, ce que je fais. Le livre est un petit peu plus petit que le calepin de Jessim, noir avec des lettres bleus.

Le livre en mémoire je lui rend, elle se leve en m'ordonnant de fermer les yeux. Le Professeur ne faisait aucun bruit se qui était assez flippant pourtant je sentais ça présence dans la pièce.

Lorsque je pus rouvrir les yeux le professeur Lamia était assise en face de moi les mains jointes sur le bureau.Sa voix était douce et froide à la fois lorsqu'elle me dit:

Lamia: Bien, maintenant je veux que tu visualises le livre comme la première fois. Tu penses en être capable?

Moi: Je pense.

Je prend une grande inspiration en fermant les yeux, puis les rouvrent pour me concentrer sur le bureau qui baignait dans la lumière limite aveuglante des néons se trouvant au dessus de nous. Je me concentre et le livre apparaît dans ma tête, chaque détail, chaque couleur, chaque relief. Tout apparaissaient clairement dans ma tête. Je ne clignais même plus des yeux j'étais focalisée par ce bout de bureau,dans ma tête il était là sur le bureau.

Mais non rien. J'avais beau me concentrer, le visualiser, limite l'appeler,  mais rien n'y fait. Le bureau était désespérément vide, sans aucune trace du livre.

J'avais échouée...

Le Professeur Lamia me regarde  non pas avec surprise mais plutôt comme si je venais de lui prouver quelque chose.

Lamia:Et bien mademoiselle Anissa ? Vous avez un problème?  Vous n'y arriver plus?

Juste ça façon d'avoir dit ça j'avais envie de l'étrangler ! Elle ne me croyais pas pourtant je n'ai pas rêver ni moi ni les autres!

Moi: Je ne comprends pas la dernière fois ça a marché!

Lamia:Écouter, je peux voir la magie à l'intérieur des gens or quand je vous ai "inspectée" je n'ai décelée aucune magie or du vampirisme qui vous fait vivre. Je vous ai tout de même laisser  essayer et nous pouvons constater toutes les deux qu'il ne sait absolument rien passé! Il y a deux solutions soit vous et vos amies avaient rêvées soit se n'est pas vous qui avez fait ça. Je pencherai plus pour la seconde option. C'est pourquoi je vais examiner vos amies.

Plus elle parlait plus je me sentais minable et ridicule. On avaient même pas pensées que ça pouvait être quelque chose ou quelqu'un d'autre qui aurai pu faire ça.  Une fois son monologue terminée le Professeur me congédie en me promettant de ne le dire à personne. La porte franchis le poids de l'humiliation me tomba dessus. Je me sentais tellement minable, moi qui croyais pouvoir avoir le pouvoir de teleportation. Quelle belle connerie. Rare sont les personnes développent ce pouvoir et moi je viens croyant directement être la fille au pouvoir rare! Minable!

Je retourne vers la salle d'attente la boule au ventre. La honte m'envahit, comment leur dire que je me suis trompée? Que ce n'est pas moi qui ai fais ça?

A peine la porte franchie qu'ils se jetèrent sur moi me posant des milliard de questions mais ils ont vite vu que je ne voulais pas en parler.

Aymen: Ça va Nissou?

Moi: Oui c'est juste que...et bin on c'est trompés.

Aymen: C'est à dire?

Moi: Et bin... j'ai aucun pourvoir je suis juste un simple vampire sans aucune valeur!

Jess: Woahhhh je sais pas se qu'ils ton dit la bas mais tu vas vite arrêter de dire ça! 

Moi: Bref c'est pas grave, les filles vous allez devoir vous faire examiner car ce n'est pas moi qui à bougée le livre.

Puis je suis parti limite en courant, je voulais plus entendre leur questions,plus voir leur visage déçus, leur pitier transpercent leurs yeux m'énervais. J'ai couru, couru sans savoir où j'allais. Je voulais juste partir laissant mes pieds me guider, il fallait que je remette de l'ordre dans mon esprit. Au bout de 10 minutes je m'arrête enfin. Je suis dans le jardin de l'école près de la fontaine. 

Je vais souvent ici quand j'ai besoin d'être seule, je m'assois sur un bans et met ma tête dans mes mains puis je sors mes écouteur et mon portable que j'emmène partout avec moi et j'écoute de la musique il n'y a que ça qui me calme. J'étais à fond dedans et enfin calmée quand quelqu'un m'enlève mon écouteur droit, je tourne la tête et vois Aymen mon écouteur dans son oreille, regardant au loin. Aucun de nous deux parlaient, laissant la musique se déversée sur nous. 

Je pose ma tête sur son épaule et ferme les yeux, Aymen passe son bras autour de mes épaules pour me rapprocher de lui. Être comme ça m'a direct calmée, je me sentais tellement bien. À la fin de la chanson Aymen m'embrasse le front et me demande si je me sens mieux, je hoche la tête  et me redresse pour pouvoir le regarder droit dans les yeux. C'est yeux sont hypnotisant, si jaune qu'on croirai que c'est de l'or.

Aymen: Bon maintenant tu vas m'expliquer ce qui t'es arrivée ou tu vas partir en courant?

Je respire un bon coup avant de lui faire un résumer de l'entretien. Au fur et à mesure que j'avançais dans mon récit le visage d'Aymen passait de la surprise à la colère pour finir par  la compation. Une fois fini il se contenta de hausser les épaules et de me dire:

Aymen:Et c'est pour ça que tu te sens minable? Écoute moi Anissa on s'en fou que tu aies un pouvoir ou non! Ça ne change pas qui tu es ! Tu es et tu resteras toujours Ma Nissou! La chiante, râleuse et magnifique princesse que j'aime, comme tout les autres maintenant on va se lever de se banc qui me gèle les fesses et on va rentrer parce qu'il est quand même 4h30 du mat!

Je lui souris.

Moi: Ta raison merci Meynou, lui dis je en lui faisant un bisou sur la joue

Aymen:Oh putain non pas se surnom!

Moi: Et si mon Meynou! On rentre?

Il aquiese en souriant. On se lèvent et se dirigent vers ma chambre pensant avoir enfin une bonne nuit de sommeil

On peux toujours rêver...

Programmée pour détruire- en réécritureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant