Marco a toujours été un homme charismatique, cela se ressent dans son travail. Il a une façon de diriger les modèles neutralisant leur propre jugement sur ce qu'il pense être bon pour le contrat. Il séduit, influence voir fascine les autres par sa vision. Il a toujours été plaisant, d'apprendre et de travailler à ses côtés. Il est rapidement devenu mon mentor bien avant de devenir mon ami... Un frère que je n'ai jamais eu... Passant une nouvelle fois en revue ses photos de son safari, Marco impose une nouvelle fois à ce mannequin son idée précise. Ma rêverie est vite enrayé par les cris de Marco qui semble être à cran depuis quelques jours.
- C'est bon... On a terminé pour aujourd'hui tu peux partir... On arrivera à rien !
Il tourne en rond autour de sa table sans prêter attention à la sensibilité de Bianca. Les larmes coulent sur son visage lorsqu'elle passe dans la pièce pour se changer.
- Marco ça ne va pas ?
- Si... Si
- Tu as toujours travaillé avec Bianca... Il me semblait que tu l'appreciais!
- C'est toujours le cas Léna.
- Alors pourquoi la faire pleurer ?
- Je vais aller m'excuser !
- Marco qu'est ce qui ce passe ?Il se renferme sur lui même avant de rejoindre Bianca qui ressort rapidement en essuyant les larmes sur ses joues.
- Aurevoir Léna !
- Bianca ça va ? Je suis désolé pour Marco...
- Oui ne t'inquiète pas ! C'est pas la première fois que je fais fasse à sa double personnalité...Au contraire, c'est troublant, ses traits de caractères ont toujours étaient constant et plaisant. Il a toujours était à l'écoute, doux et bienveillant avec moi... Avec nous ! Il reste enfermé dans sa chambre noir quand on frappe à la porte du studio. Perplexe, j'ouvre cette porte consciente que Marco ne va pas bien...
- Bonjour Mademoiselle Lopez...
- José ! Qu'est ce que vous faites là... Je vous ai déjà dit de m'appeler Léna !
- Monsieur Agusti m'a demandé d'attendre avec vous jusqu'à son arrivée.
- Pourquoi ?Il reste silencieux et traverse le studio, son regard inspecte la vue de chaque fenêtre, son pas est plutôt délicat quand on voit la carrure de cette homme. Saisissant mon téléphone, espérant obtenir des réponses rapidement, Marco finit par me rejoindre...
- C'est qui celui là !
- José... Le chauffeur de Ty !
- Depuis quand à t'il un chauffeur ? Il ressemble plus à une armoire à glace !
- C'est une longue histoire...Je m'isole à mon tour pour appeler Ty tandis que José continue son inlassable inspection des lieux sous le regard perdu de Marco, qui semble avoir retrouvé son calme.
- Ty ! Je peux savoir ce qu'il se passe ! José a débarqué au studio, jouant à Bodyguard !
- J'espère que ce n'est pas comme dans le film entre vous deux !
- C'est pas drôle Ty !
- J'arrive... J'ai récupéré Hugo ! J'ai invité Mia et Lucio à dîner ce soir.
- Tu vas me dire ce qu'il ne va pas ? On a dit une question... Une réponse et on fait avec non ?
- On en parlera à la maison Léna !
- J'espère bien... Tu sais très bien que je n'ai pas besoin de José !
- Pour une fois fais ce que je te demande Léna... Attend moi au studio !
- Oui c'est bon mais je te promet pas que José sera en bon état quand tu arriveras...
- La tigresse aux cannes Blanche est de retour !
- Exactement... Alors dépêche toi !Sa voix le trahit rendant évident mon inquiétude que je masque rapidement quand je traverse le studio. Debout à l'entrée, les mains posaient devant lui, José reste immobile et silencieux dans son costume gris. On pourrait même croire qu'il fait partie du décor si je n'étais pas obsédé par cette contrariété. Marco reste confiné dans son mutisme dissimulant devant son écran cette nouvelle facette de lui.
- Marco tu sais que tu peux tout me dire...
Ses yeux restent figés devant son écran, son doigt répond à sa façon sur la souris. Tapotant de plus en plus fort pour ne pas avoir à me répondre.
- Marco !
- Quoi... Tu veux quoi Léna !Il se redresse de son tabouret et approche rapidement vers moi, ce qui contraint José à intervenir... Son bras couvre mon corps, l'imposant à se glisser derrière lui.
- Reculez s'il vous plaie...
- C'est plus qu'un chauffeur à ce que je vois...Je connais bien ce regard, il fait partie de ma vie depuis bien longtemps. Ma main retire l'emprise de José et impose une certaine assurance quand je viens le confronter.
- José... Poussez vous ! Marco qu'est ce qu'il se passe ?
- Rien... Excuse moi... Je ne sais pas ce qui m'a pris.Je remarque alors que ce touchée qui nous a toujours apaisé, Ty et moi, ne fonctionne pas sur Marco.
- Dis moi ce qui ne va pas Marco...
D'un geste sûre, il décharge cette colère qui le torture sur l'écran de son ordinateur. Sa main ensanglanté et maintenue dans son bras tandis que son regard devient lointain. Je n'arrive pas à l'atteindre, disparu dans son esprit qu'il le tourmente, il s'assoit sur le tabouret.
- Va t'en Léna s'il te plaie...
- Pas avant de savoir Marco... C'est Bouns ?
- Non... Mon père...
- Ton père ? Mais je pensais qu'il était mort... Tu ne m'as jamais parlé de lui !
- C'est tout comme Léna ! Laisse moi... Ça va allez !
- Tu m'inquiètes Marco...
- Léna s'il te plaie... Un jour je t'expliquerai tout...Il me conduit vers la porte, m'obligeant à le quitter. José me devance mais reste sur ses gardes. Le son de la camaro, le contraint à aller rejoindre Ty... Sûrement pour l'un de ses contre-rendus stupide...
- Tu veux que j'appel Bouns ?
- Non... Je vais le rejoindre.Ses bras viennent m'entourer lorsque le son des pas agités de Ty se rapprochent de nous. Il me murmure à l'oreille déchargement une certaine peine incompréhensible.
- Je suis désolé Léna... Tellement désolé.
La porte se referme rapidement quand je suis contrainte de freiner la course de Ty. Qui a son tour arbore se regard qui guide nos vies... Nous n'avons jamais su cacher cette partie sombre en nous. Pourtant je sais comment dompter cette noirceur, un simple touchée et cette lumière nous envahit.
- Ty non !
- C'est quoi ce bordel ?
- Il a juste des problèmes familiaux... Il n'a pas voulu me faire de mal !
- C'est pas ce que José m'a dit ! Tu aurais fait quoi si je ne l'avais pas envoyé ici ?
- Exactement la même chose Ty... D'ailleurs qu'est ce qu'il fait là ?
- Maman....Hugo sort de la voiture avec l'aide de ce faux chauffeur, qui devine à quel poing il a le don de m'agacer. Néanmoins j'ai apprécié qu'il ai été près de moi lors de la manifestation du trait de caractère de Marco. Perdu face à lui, je ne savais pas réellement quoi faire pour le calmer. Ma main vient caresser le visage de Ty qui instantanément quitte cette fureur qui se dirigeait vers la porte du studio. Hugo se dépose sur mes hanches et de ses petites mains, il vient à son tour apaiser son père.
- On rentre... Je te raconterais tout à la maison.
- Et pour le dîner avec Mia et Lucio ?
- J'ai commandé chez le traiteur Italien !Dans la voiture, l'air qui s'engouffre dans l'habitacle me procure un sentiment de bien-être qui est vite conclus par ce rituel. Ma main navigue dans la brise, dansant aux pulsations de la musique. Le sourire de Ty est apaisant pourtant dans ses yeux, j'y lit une certaine crainte qui en noircie cet éclat. La chaleur de sa main vient réchauffer la fraîcheur de ma cuisse lorsque nous arrivons devant l'immeuble. Hugo ne freine pas sa course jusque sa chambre, bien trop excité à l'idée d'y retrouver ses jouets.
- Tu vas me dire ce qu'il se passe maintenant !
- J'ai eu la visite de Lily à mon bureau...
- Comment ça ? Elle est de retour...
- Léna calme toi !Je devient obsessionnelle et incontrôlable, mes mains sont contraint de ranger cette petite bibliothèque qui est face à moi. J'exteriorise à ma façon, ce sentiment que je pensais disparu avec elle. Une bouffée de colère envenimait par une tempête de violence qui dissimule une faiblesse. Cette faiblesse qui a toujours été présente et attisé par la folie de Lily... Une sorte de vertige incontrôlable qu'elle impose à ma vie rendant tout bien trop fragile.
VOUS LISEZ
Tu es Mon Rituel ( Tome 3)
Любовные романыLe but ultime créer cette famille, réunir cette magie, cette amour qui les lies depuis le premier jour. Rendre enfin à cette histoire une fin heureuse. C'est ce que souhaite Léna depuis le jour où il a posé les mains sur elle. Ty l'a sauvé de bien...