Stranger Things 4 : Not The American

7. L'article du Hawkins post

JOYCE :

Joyce n'en croyait pas ses yeux. Sa première réaction fut de reculer et se cogner contre Jonathan.

-Ça va Maman ? demande-t-il.

-Il faut qu'on parte, vite, répond-t-elle.

-Qu'est-ce qui se passe ? demande Nancy.

-Martin Brenner, le père de El, il est ici.

Joyce chercha une autre sortie derrière la maison, mais elle ne trouva rien. Seule plusieurs fenêtres leur permettrait de s'échapper. Joyce ouvra une des fenêtres et fit passer Nancy la première, et Jonathan passa en deuxième. Murray s'avança pour passer, mais Joyce passa avant lui.

-Hey Joyce ! râle-t-il.

-Venez, fit elle.

Murray passa à contre cœur par la fenêtre. À quelques secondes prêt, Brenner les voyait. Joyce soupira de soulagement puis ils montèrent dans la voiture.

-Il est tard, on devrait dormir, remarqua Nancy.

-J'aimerais bien, mais nous n'avons aucun endroit. Et si ça ne vous dérange pas, je ne veux pas être pris pour un SDF, grogne Murray.

-je crois que je sais, dit Nancy en souriant.

Nancy les avait emmené dans un endroit familier, pour les Byers. C'était la maison de Nancy.

La lumière qui éclairait la maison lui donnait un air plus chaleureux.

-Ma mère n'est pas là ce soir, on a de la chance, s'exclame Nancy.

-Et ton père ? demande Jonathan, alors que Nancy ouvrit la porte.

Des ronflements raisonnait dans la maison. C'était Ted, le père de Mike et Nancy. Il était avachi sur son fauteuil, et s'était endormis en laissant la télé allumée.

-Mon père ne va pas nous poser problème, fit Nancy en secouant la tête.

Nancy traversa la salon et emmena tous le monde dans sa chambre.

-La chambre de Mike n'est pas prise. Quelqu'un peut y aller, explique Nancy.

Tous les regard se tournent vers Murray.

-Pourquoi ce serait moi ? râle-t-il, encore une fois.

Nancy le fixa d'un air étonné.

Personne n'avait envie de dormir avec Murray. C'était plutôt normal.

-Très bien, je vais y aller ! Si ça vous fait plaisir ! grogne-t-il.

-C'est au bout du couloir ! dit Nancy avant qu'il ne claque la porte.

Nancy, Jonathan et Joyce se retrouvait tous les trois.

-Et dire que c'est grâce à lui que nous sommes ensemble, dit Jonathan à Nancy.

-Quoi? Comment ça ? demande Joyce en fronçant les sourcils.

-Ce type est un vrai fou, mais il a comme lu dans nos pensées, expliqua Nancy.

Joyce fronça les sourcils. Elle se souvenait très bien de ce que Murray avait dit sur elle et Jim, dans la voiture.

Murray était un vrai fou, mais si il y a une chose qui ne l'échappait jamais, c'était bien ce que les gens pouvait ressentir.

-Bon, qui veut dormir dans le lit ? demande alors Nancy.

-Allez-y, je vais dormir par terre, fit Joyce.

-C'est vrai? Ça ne vous dérange pas ?

-Non, non, souria Joyce.

Nancy sortit des coussins et des couvertures, qu'elle disposa sur le tapis.