Stranger Things 4 : Not The American

19. Laisser parler le charme

STEVE :

Après avoir roulé jusqu'à l'aéroport le plus proche, Steve n'en pouvait plus. Ils avaient supportés les moqueries de Robin pendant tous le trajets, et Dustin était maintenant un allié de Robin. Il était déçu de voir que même Nancy et Jonathan ne faisaient aucune remarque à leur sujet, eux qui étaient pourtant si matures d'habitude.

—Voilà le plan : j'arrive tranquillement vers le petit gros Russe juste là, je lui demande si il peut nous conduire en Amérique avec son hélicoptère et le tour et joué ! s'enthousiasma Steve.

—Sauf que tu oublies qu'ici on est des ennemis d'état, rappela Max.

—Ouais, mais on a qu'à... Lui dire de rien dire ? proposa Steve.

—N'importe quoi, c'est nul ton plan, se moqua Dustin.

—Je crois que niveau plan foireux, c'est toi le meilleur Dustin, répondit Steve.

—Ah oui ? Et qui est venu te sortir des griffes des Russes avec un plan parfait, cet été ?

—Au début, c'était bien partit, mais après, on a failli se faire tuer !

—Les garçons, arrêtez ! les coupa Nancy.

—Je peux me servir de mes pouvoirs.

—El, on en a déjà parlé. Que quand ce sont des situations extrêmes ! dit son petit ami.

—Non, pas besoin de pouvoirs, quand on a Steve ! Laissez-moi faire, ajouta Steve, déterminé.

—Très bien, vas-y, si tu y tiens tant, répondit Nancy.

Steve sourit, prêt à se lancer devant le petit Russe qui attendait devant son hélicoptère.

—Euh, Steve, changement de cible, je répète, changement de cible, reprit alors Dustin.

Steve regarda alors en direction du Russe, mais ce dernier n'y était plus. Il venait de laisser sa place à une grande fille, blonde et assez dur a cuire.

—Encore mieux, je vais pouvoir laisser parlé mon charme, souria Steve.

—Alors, là, si tu fais ça, on est tous morts d'avance ! râla Erica.

—Elle a pas tord, intervint Max.

—Mettez là en veilleuse et observez le pro, répondit Steve en s'avançant vers la fille Russe.

—Hey, euh, ça te dirait de... parler un peu ? commença Steve, faisant des gestes avec ses mains pour compléter ses phrases.

La fille le dévisagea mais ne bougea pas pour autant.

—Ok, t'as pas envie de parler, très bien. Tu veux peut-être qu'on aille prendre un café ? Très bien, on pourra si tu nous amène en Amérique avec ton engins volant, qui fait vroum vroum, là, continua Steve avec ses gestes.

—T'es qui, toi ? demanda-t-elle en le plaquant contre le mur.

—Tu parles Américain ? Je me suis cassé la tête pour rien ! répondit simplement Steve.

—Dis-moi comment tu t'appelles !

—Steve, Steve Harrington, je travaillais chez Scoops, le marchant de glace, dans le centre commercial, mais il a fermé, alors maintenant je travaille à la salle d'Arcade avec Robin, et... paniqua Steve.

—Je t'ai demandé ton prénom, c'est tout, pas de me raconter ta vie inintéressante, alors tu me dis juste ton prénom et tu la fermes.

—Steve Harrington, reprit-il.