chapitre 4

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Flashback

Les balles pleuvaient. Plus aucune échappatoire possible. Il fallait retenir la police le temps que les autres puissent s'enfuir. Berlin avait décidé de prendre cette initiative mais le Professeur tentait de l'arrêter en lui parlant à travers l'oreillette :

- Andrès !

- Professeur répondit Berlin : je peux pas trop te parler je suis un peu occupé

Il tira encore en direction des policiers tandis qu'Ariadna à ses côté ne cessait de pleurer

- Entre dans ce tunnel ordonna Sergio, tout en savant qu'il ne le ferait pas

- Négatif

- Andrès ! on vas faire exploser le tunnel, tu dois partir !

- Ils sont déjà là c'est trop tard cria-t-il : Partez sans moi

- Tu sais que je partirai pas tant que t'ai pas là murmura Sergio, les larmes aux yeux

- la déchéance très peu pour moi (il rechargea son arme et tira) tu m'imagine, avec la bave qui coule, perdant le contrôle de mes chemins de terre. Non ça n'en vaut pas la peine. Je préfère les balles

- J'tens pris, vas-t-en

- Sergio ! Me fait pas chier. T'avais promis que tu t'enfuirais si les choses se gâtait et là c'est le cas. Helsinki, explose moi ça !

- Non ordonna Sergio, se tournant vers le braqueur

- Helsinki c'est un ordre. Soldat explose moi ce tunnel hurla Berlin alors que le Professeur se jetait sur Helsinki pour l'empêcher de tout faire exploser

- Je t'aime très fort frangin, ne l'oublie pas souffla Andrès

Et, sur ces dernière paroles, il sorti de sa cachette et mitrailla les policiers. A l'autre bout du fil, Sergio entendit les coups de feu puis tout s'arrêta jusqu'à ce que Suares déclare : Fonollossa abattu. Je répète, Fonollossa abattu.

Pour le Professeur, tout s'effondra et il éclata en sanglot

Le Professeur se souvenait de ce moment comme si c'était hier. Il en faisait des cauchemars la nuit. Il culpabilisait de ne pas avoir pu le sauver. Pourtant, en cet instant, la joie de le revoir était beaucoup plus importante que les questions qui l'assaillaient. Il le sera dans ses bras de toutes ses forces comme s'il risquait de disparaitre à tout instant et que tout n'était qu'hallucination.

- Tu me fais mal, Sergio souria Berlin, au bout d'un moment, moqueur

- Pardon. J'avais besoin de savoir si tu étais bien là murmura le Professeur, les joues humides en se dégageant lentement

- Je suis là. En chair et en os

- Mais comment ? Comment...

- C'est une longue histoire l'interrompit le revenant, son visage voilé par la tristesse : Mieux vaut que tu t'assois pour l'entendre

A la banque d'Espagne

Nairobi était allongé sur une table, reconverti en lit pour l'occasion. Elle était éveillée mais la douleur lui était insupportable. Les antidouleurs n'étaient plus aussi efficaces et avaient arrêtés de faire effet depuis déjà pas mal de temps. Autour, Helsinki, Tokyo et Rio. Tokyo contrôlait son pouls et changeait les bandages avec Rio. Tous deux avaient décidé de laisser de côté leurs sentiments respectifs pour se concentrer sur la lourde tâche de sauver leur coéquipière. Il restait donc Helsinki. Lui n'avait pas de raison valable pour rester. Mais il avait décidé d'écouter ses sentiments. Il aimait Nairobi et ne supporterai pas de la perdre.

Derrière la porte, cachée, Bogota regardait d'un mauvais œil l'amour naissant entre eux deux. Il savait qu'il n'avait aucune chance dès qu'il l'avait rencontré mais les dernier jours lui avait fait espérer une chance. Soupirant, il entra.

- J'ai besoin de toi Helsinki demanda-t-il

Son ton se voulait neutre. Il le fixait, essayant de ne pas louché sur le corps mal en poings

- Ca peut attendre rétorqua-t-il

- On a besoin de mains d'œuvre là-dessous

- Demande à Denver

- Arrête de faire chier et viens cria Bogota, un peu plus fort cette fois

Saoulé, Helsinki se leva, clairement en colère

- Eh ! Fait pas le con ! lui recommanda Rio

Il avança et s'arrêta face à Bogota. Il le regarda droit dans les yeux

- C'est non !

Il s'apprêtait à rétorquer mais un coup d'œil envers Tokyo le dissuada

- Bon. Comme tu voudras. Mais viens pas faire chier après

Et il partit. Furieux, Il claqua la porte. Poussant des jurons tout en descendant les escaliers, il partit à la recherche de Denver. Il le trouva avec Stockholm en pleine surveillance des otages. Quand il le vit, Denver vint à sa rencontre.

- Tout va bien ?

- J'ai besoin de quelqu'un en bas.

- J'arrive

Il mit au courant Monica et suivi Bogota au sous-sol. En même temps, Palerme arriva auprès de Stockholm et se mis à rassurer les otages avec son pitch habituel. C'est dans ces moment-là qu'il ressemblait à s'y méprendre à Berlin. La jeune femme en avait même des frissons. Elle repensait au jour où ce psychopathe avait ordonné son exécution. Mais, cette fois, elle se trouvait dans le camp inverse et sa vie avait radicalement changé depuis. Plus jamais elle ne laisserait quelqu'un lui faire de mal.

- Tout ça c'est bien beau mais nous avons vue deux de vos associés tirer sur un blindé remplis de policier cria un otage, le défiant du regard

Les autres le regardèrent, effrayé. Non mais d'où sortait ce type qui se permettait de défier l'autorité de l'ennemi ?

Palerme esquissa un sourire et vis, du coin de l'œil, Monica le fixer avec inquiétude. Il n'était pas comme Berlin même si tous croyait le contraire. Il aimait Berlin mais n'était pas comme lui. Jamais il ne tuerait un innocent même s'il osait le provoquer ouvertement devant toute l'assemblé.

- Arturito ? C'est bien toi le rebelle. Qui joue le héros pendant que les autres font ton sale boulot. Tu as de la chance, je suis d'humeur joviale aujourd'hui alors je vais te répondre. Ce qu'on fait Tokyo et Rio n'est que la conséquence des actes cruelles dont ont fait preuve les forces de l'ordre.

- Parce que ce que vous faites est parfaitement légal ? Vous croyez vraiment que la police ne riposterait pas ? rétorqua Arturo, alors que Monica tentait de le dissuader d'un regard

- Nous sommes des voleurs certes. Mais jamais nous avons voulu faire de mal à qui que ce soit cracha Palerme, son calme laissant place à une colère sans nom : nous savons dans quoi nous avons embarqué mais jamais nous avons pensé que vos sauveteurs userai de méthodes aussi cruelle ! Nous ne sommes pas les méchants dans l'histoire. Nous agissons pour le bien commun. Nous sommes la Résistance !

I SAVED YOUOù les histoires vivent. Découvrez maintenant