Chapitre 11

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Sergio ne dit rien. Il encaissa la nouvelle sans rien dire. Il ne comprenait rien, il était perdu, dévasté, bouleversé. Comment était-ce possible ? il avait entendu les coups de feu et les ordres de Suarez. Il ne les avait pas inventés, c'était bien réel. A moins que ... C'est alors qu'il comprit. Provoquer un choc émotionnel grâce aux sons que l'on percevait. Il n'avait rien vu mais il avait tout entendu. Comme le plan qui consistait à créer une atmosphère de fausse évasion. Il s'était fait prendre à son propre jeu. Rageur, il abattit son poing sur la table tandis qu'Andrès l'observait, s'assurant qu'il ne ferait pas bêtises.

- Comment j'ai pu être aussi bête souffla-t-il, toute colère disparaissant pour laisser la culpabilité l'envahir : c'est ma faute si elle se retrouve prisonnière de la police. Jamais je n'aurai du la laisser prendre part au braquage. Tout ça, c'est de ma faute

- Sergio ! cria Andrès, en plaçant ses deux mains sur les épaules de son frère : arrête de te morfondre sur le passé et reprends-toi. Tu as un braquage à terminer et la femme de tes rêves à sauver.

- Je suis déjà entré en contact avec elle intervint Tatiana, qui suivait l'échange avec attention : je lui ai dit que tu faisais tout pour lui venir en aide. Elle a confiance en toi alors ne lui fait pas regretter son choix

Sergio releva la tête. Son regard reprit de l'assurance et il redevint le Professeur. Un homme imperturbable qui avait toujours un coup d'avance. Il était temps de reprendre la partie d'échec en main.

- Tatiana. Je ne te remercierai jamais assez pour tous ce que tu as fait pour ma famille commença-t-il, en plongeant ses yeux dans ceux de son frère : je te promets de ne pas perdre à nouveau mon sang froid.

- Me voilà rassurée répondit-elle, un brin d'ironie dans sa voix.

- Crois-moi. J'aurai besoin que tu me transmettes régulièrement les avancées de la police si tu n'en vois aucun inconvénient

- Non bien sûr que non c'est pas comme si j'avais le choix !

Sergio en avait bien conscience. Si Tatiana quittait la tente des opérations maintenant, son départ risquerait de paraitre beaucoup trop suspect surtout aux yeux d'une certaine inspectrice. La bande avait déjà bien assez de problème alors autant profiter des quelques avantages qu'ils avaient. Tatiana devait juste redoubler de prudence.

Après un au revoir rapide, Andrès reprit le téléphone pour lui et se mit à rappeler toute les mesures de sécurité ainsi que les comportements à ne surtout pas avoir. Sergio sourit devant cette scène. Andrès avait toujours eu ce côté sur-protecteur, bien avant sa maladie. Qu'il était bon de retrouver son frère guérit !

Sans perdre plus de temps, le Professeur regarda sa montre. Marseille avait encore du temps avant d'arriver en Algérie, même en avion. Il fallait donc mettre les choses en marche. D'après ses estimations, la police devrait rapidement riposter après sa prochaine attaque alors, Marseille devait faire vite. 

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eh oui un chapitre plus court que d'habitude ( ne m'étripez pas xD) mais le prochain devrai être beaucoup plus long. J'avoue que je bloque pas mal sur le comment vont-il sortir de la banque. Alors, si vous avez des suggestions, n'hésitez pas !

C'est vrai que je n'écrit pas souvent des mots en fin de chapitre mais je tenais à le faire pour vous remercier. Alors, MERCI ! 

Merci pour lire, commenter, voter et me suivre. Vraiment ça me fais méga plaisir ! C'est grâce à vous que j'ai atteint les 1k en si peu de temps

Merci pour tous vos encouragements qui me font chaud au coeur

Merci à ceux qui me suivent depuis mes débuts sur cette histoire et qui continuent de me lire. Vraiment, sans vous, je crois que j'aurai arrêter de l'écrire.

Bref, pour finir, un grand merci à vous tous !!!!

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