Rio s'occupait de Berlin. Dans l'urgence, il pansa sa blessure à l'épaule et enleva les éclats de métal de sa peau. Denver et Tokyo surveillaient l'entrée, vigilant. La moindre erreur était fatale. Ils avaient repéré du mouvement derrière les tranchées. Ils étaient à peu près sûrs de trouver le Commandant Sagasta vivant. Mais pour le moment, le silence imposait la prudence.
De l'autre côté, derrière les grandes portes condamnant le musée, Palerme et Bogota étaient près du but. Ils avaient presque fini quand deux coups venant de l'extérieur les interrompirent
- Y'a quelqu'un derrière ? J'ai un blessé grave. Il faut l'évacuer.
C'était le Commandant Sagasta.
Les deux braqueurs échangèrent un regard. Cela avait tout l'air d'être un piège.
- Et les autres ? Demanda Palerme.
- Ils sont tous morts. Il ne reste que le blessé et moi.
Palerme pesta. Il était tenté de le croire mais le doute l'assaillait.
- Professeur, les militaires veulent négocier. Je demande l'autorisation d'accéder à leur requête.
- accordé. Mais soyez prudent répondit Lisbonne. L'âme de l'ancienne inspectrice en elle reprenait les commandes.
-Toujours. C'est bon de vous voir de retour.
- Matias, viens nous aider à la porte. On va négocier avec les militaires cria Bogota.
A coups de marteau, les deux hommes délogèrent la porte. Elle vint s'écraser sur le sol dans un bruit sourd. De la poussière s'éleva dans l'air, masquant la pièce. Avec un morceau de verre, Palerme la visualisa sans se risquer à découvert. Le Commandant Sagasta se trouvait assis sur une table, les deux mains devant lui. Il l'observait narquoisement à travers le miroir.
- Au moindre truc chelou, on ouvre le feu ordonna Palerme. Tokyo, Denver, on risque une sortie.
Il s'élança, suivit de Bogota. Ensemble, ils traversèrent les ruines de la pièce. Matias resta en arrière, surveillant scrupuleusement les lieux. Les explosions avaient fait des ravages. A leur gauche, le rire d'un soldat résonna sinistrement dans le chaos ambiant.
- Pas la peine de chercher. Ils sont tous morts lança Sagasta. Sauf lui.
Il fit un signe de tête vers son coéquipier.
- Vous n'allez pas plus loin les clowns dit celui-ci.
- On va vérifier si ton chef dit la vérité dit Bogota.
Sagasta ordonna d'un signe de tête au soldat de baisser son arme. Il l'autorisa à s'approcher, juste assez pour vérifier sa blessure.
- Fais gaffe hein tout doux fit Palerme en avisant Sagasta mettre la main dans sa poche.
Au lieu de s'arrêter, il sortit les plaques d'identifications de ses soldats. Palerme les vit toutes. Alors, il donna le feu vert à Tokyo et Denver. Tous deux prirent le relais pour le seconder. Bogota laissa sa place pour aller coordonner ses hommes à la fonderie. Le plan devait poursuivre son œuvre.
- Bien quelles sont vos conditions ?
- Un de mes hommes a besoin d'une transfusion sanguine et un chirurgien. Il sort et moi je reste. Je resterais votre prisonnier jusqu'à la fin du braquage.
- Non, vous restez tous les deux et un chirurgien vient.
Sagasta soupira mais à cours d'alternative, il dut se plier à sa volonté. Il alluma sa radio et contacta son supérieur.
- Colonel Tamayo, il faut faire venir un chirurgien pour soigner Vazquez. Ils ne nous laissent pas sortir.
- Comptez sur moi répondit Tamayo.
- Donnez-moi la radio. Vous êtes mon prisonnier conclut Palerme.
L'homme lui sourit et obtempéra. Il sortit également son arme, qu'il déposa soigneusement sur la table. Palerme s'en empara. Une trêve venait de se concrétiser. Mais pour combien de temps ? Cette question hantait Tokyo tandis qu'elle aidait Rio à déplacer Berlin. Denver resterait en renfort auprès de Palerme, de même que Matias.
Ils conduisirent le blessé auprès d'Helsinki. Stockholm le prit aussitôt en charge. Les chirurgiens n'allaient pas tarder.
Un homme et une femme entrèrent dans la banque. Denver les accueillit lorsque les portes s'ouvrirent. Tokyo à son côté les tenait à l'œil avec son arme.
- Les sacs sur le tapis roulant. Vous passez par là.
Quand ils obéirent, iles braqueurs les fouillèrent. Lorsque tout fut dans les normes, ils furent invités à avancer au centre du vaste vestibule. Palerme se tenait debout derrière le commandant Sagasta.
- Double fracture ouverte du radius et du cubitus. Blessure par balle dans le tiers inférieur de la jambe. Pas d'orifice de sortie. Et une hémorragie due à une perforation du torse. Il est à vous Docteure.
- Voilà l'autre homme que vous devez opérer intervint Stockholm.
Elle fit avancer le lit sur lequel reposait Helsinki.
- J'ai la jambe broyée. Fracture du fémur et déplacement de la rotule. Et je pense que le tibia et le péroné sont probablement aussi brisés avec une torsion fémorale. Possible déchirure, pas trop grande. Hémorragie contrôlée par compression. C'est un vrai carnage. Lui en premier indiqua-t-il faiblement lorsque la chirurgienne, par un élan de compassion, lui prit la main.
Elle acquiesça puis commença son travail.
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DiversosLa Casa de Papel partie 4 et 5 Regardez la fin de la saison 3, au risque d'être spoilé. J'imagine la saison 4 donc les événements se déroule juste après la fin de la saison 3 Le professeur est abattu. Lisbonne a été exécutée. Du moins, c'est ce qu'...