Balle de match

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Intrigue : Raphaël Nadal et Roger Federer, tous deux en France pour le championnat des Roland Garros de tennis, sont âgés de 17 et 18 ans respectivement, ils apprécient les moments qu'ils peuvent passer ensemble, à l'égard des yeux du monde pour ne pas détruire l'image de "concurrents redoutables" qu'ils se sont vus attribuer à la découverte de leur talent immense dans ce sport. Mais un futur dans ce sport risque de tout compromettre entre eux...

- Je mène de trois ! Je t'ai é-cla-té ! Je lançai un sourire vers mon vis-à-vis sur le terrain d'en face, déjà en train de ramasser les balles qui trainaient le long du filet.

- ça va, ça va, rappelle-toi juste que la dernière fois, c'est moi qui menait et de bien plus large ! Rafaël, mon ennemi et ami apprenait le français depuis quelques mois et se débrouillait très bien, Il aimait parler cette langue avec moi qui pourtant, parlait couramment l'espagnol.

- Bon, en attendant, rammasse les balles puisque... t'as perdu ! Le narguai-je encore un peu.

- T'es ciego {aveugle} ou comment ça se passe ?! Tu vois pas ce que je fais en ce moment même ? Je ne pus m'empêcher de ricaner, quel mauvais perdant ! Bon je dois tout de même avouer être un peu un mauvais gagnant pour ma part.

- Aveugle on dit ! le repris-je aussitôt.

- Ça va je suis pas un dictionnaire de traduction sur pattes non plus ! Je ris et tournai les talons pour aller ranger ma raquette dans son étui tout en m'épongeant le front de mon brassard de poignet. Assis sur le banc du vestiaire en train de littéralement vider une bouteille d'eau tant j'ai soif, je reprends doucement mon souffle suite à ce match, mon coach va bientôt arriver pour ma séance privé. Soudain j'entends Rafaël m'appeler depuis ce qui semble être les locaux de rangement.

- Ha, t'es là, mec je sais pas où je dois mettre les balas {balles} !

- Je vais te montrer, ça va te servir pour le prochain match. Je lui fis signe de me suivre d'un mouvement de poignet.

- Tu parece {sembles} si sûr de gagner, c'est incroyable ta confianza {confiance} en toi ! Il s'était offusqué mais en vrai nous avons tous les deux un égo surdimensionné car sans confiance en soi et surtout sans se persuader que l'on va gagner, on perd. C'est comme ça le tennis. Du mental, du mental et du mental.

- Je compte pas seulement gagner la prochaine fois mais faire le Grand Chelem cette année ! Il ricana sarcastiquement.

- Et moi je vais devenir pape ! Non, tu rêves, cette année c'est moi qui gagnerai ces quatre championnats papi !

- Papi !? Papi ?! T'as osé ?! Je lui donnai un coup dans l'épaule et il rigola, je le suivis tout de même. Même si le fait d'être le vieux de nous deux pouvait m'handicaper physiquement, en pratique, j'avais beaucoup plus d'expérience et ça, c'est vraiment utile. J'ai même eu le temps d'apprendre à jouer des deux mains afin de déstabiliser l'adversaire, le plus souvent droitier.

Arrivés à nouveau sur le terrain, je le contournai pour arriver jusqu'au cabanon qui contient les balles du club, j'entrai dedans, Raf toujours sur mes talons, pour lui montrer l'emplacement exacte de la caisse mais à peine pus-je me retourner qu'il me plaquait au mur du fond et que ses lèvres s'écrasaient sur les miennes. Ses mains avaient lâché la caisse pour attraper mon visage et les balles s'éparpillaient par terre, mais aucun de nous deux ne fit attention à celles-ci qui roulaient à nos pieds. Nos lèvres se mouvaient ensemble dans un ballet endiablé et contre celles-ci, il susurra :

- el primero que gime que pierda. { le premier qui gémit à perdu.}

- Siempre gano. { je gagne toujours} murmurai-je en retour et si tôt dit, j'attrapai ses hanches pour l'attirer plus près, nos bassins se frôlèrent et je sentis une bosse frotter contre ma cuisse, mon pénis réagit aussitôt,  se durcissant en quelques secondes à peine. Je donnai aussitôt des coups de bassin pour faire entrechoquer nos membres. Ses mains, passèrent sous mon T-Shirt et dans un mouvement pressé, il l'enleva. Il passe sa main sous mon caleçon et se saisit de mon sexe, la surprise et les sentiments qui explosaient en moi me firent lâcher un gémissement et il sourit contre mes lèvres.

- con razón no, Esta vez gané. {apparemment pas, j'ai gagné cette fois.} Il mordilla mon oreille et encore une fois, je lâchai un petit gémissement qui apparu plus comme un glapissement. Je me baissai pour embrasser son torse nu devant moi et murmurai-je contre sa peau qui se hérissa au contact de mon souffle.

- Bueno, cada victoria merece recompensa eh. {et bien toute victoire mérite récompense hein.} Je le regardai se mordiller la lèvre inférieur et je pris son membre en main après avoir baissé son short de sport.

Du bout de ma langue, je fis toute sa longueur pour venir poser mes lèvres sur son gland, lui donnant de petits coups de langue. Doucement j'introduis son pénis dans ma bouche, ne lâchant pas son regard des yeux, ses pupilles, dilatées par le plaisir marcha tel un élèment de jouissance sur moi et mon propre membre durcissa à m'en faire mal. J'accélérai mes allés et venus sur toute sa longueur, je vis ses paupières se plisser sous son plaisir et je compris qu'il montait petit à petit vers le septième ciel.  Profitant de son extase j'introduis un doigt en lui, il ne s'en rendit même pas compte, et puis un deuxième, je le sentis se crisper un peu mais il ne s'arrêta pas de grogner d'excitation. J'accélérai alors encore plus mes mouvements sur son pénis et mon troisième doigt s'introduit alors sans réelle résistance. Juste avant qu'il n'éjacule je m'arrêtai pour le retourner, mon propre gland appuyant contre son entrée pendant que je saisissais le sien afin de continuer à faire de rapides mouvements sur son membre. J'entrai doucement en lui et je sentis tout son corps se tendre pendant que son dos se cambrait, ses mains passèrent derrière ma tête pour venir tirer mes cheveux et sitôt sa respiration rétablie, je donnais des coups de hanches, toujours plus rapides et toujours plus loin. Lorsqu'il laissa un cri passer ses lèvres, je compris que j'avais touché le point sensible de tout homme ; la prostate. Je redonnai un coup de la même force qu'avant et, à nouveau, il cria.

Cri sur cri, nous arrivâmes tout deux à bout, j'éjaculai le premier mais continuai mes coups de hanches afin que Rafaël vienne aussi. Il s'appuya à une étagère et je m'écrasai pratiquement sur lui, entourant ses hanches de mes bras, le froid m'envahissant après cet effort.

Mes mains sur son ventre, je sentis ses doigts venir enserrer les miens, doucement, son pouce caressait le dos de ma main et j'embrassai son épaule dénudée. Je soupirai dans son cou, ce n'était pas la première fois qu'un écart comme celui-ci arrivait mais ce serait le dernier, je venais de rencontrer une jeune femme du nom de Mirka, elle est parfaite et je ne voudrais la perdre pour... un jeu entre moi et mon "adversaire". Il en est de même pour Rafaël qui compte demander prochainement à une certaine Xisca, de devenir sa petite amie, j'espère que leur histoire durera puisqu'il ne parle que d'elle depuis des mois, elle lui a vraiment tapée dans l'oeil voir transpercé le coeur. On se releva, la respiration encore un peu haletante mais remise. Face à face il ne sut se retenir, tout comme moi, on se serra fort dans nos bras. Mes bras autour de ses hanches nues et les siens, encerclant ma nuque, c'était un au revoir, un au revoir à mon amant et ami et un bonjour à mon ennemi public.

Une fois séparés, je remis mon T-Shirt de sport et mon short, il en fit de même, on se sourit une dernière fois avant de sursauter, la porte venait de s'ouvrir en grand nous aveuglant tout deux, mon coach dans l'embrasure :

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ici ?! Je regardai les balles à mes pieds et souris.


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Petite histoire, petit fantasme, je ne sais pas, j'adore ces deux joueurs de tennis et ne sais qui j'encouragerais si je les voyais se battre ! Team Federer ou team Nadal ?

L'amour n'a pas de genreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant