Chapitre 6: La promesse

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J’émergeais d'un sommeil profond sans rêves vers 10 h 30. Parfaitement réveillée, je pris mon téléphone et fis un petit tour sur mes notifications. Des messages, des likes sur mes posts facebook et instagram et des actualités. Après quelques minutes, je me leva enfin et descendis au salon pour déjeuner et faire à manger. Vu que c'était toujours mieux de cuisiner en musique, je brancha mon téléphone sur les enceintes et lança la musique afin de me faire des pancakes, et un lait chocolaté aux épices avec de la chantilly. Un vrai petit-déjeuner de Noël. D'ailleurs, ça me faisait penser que j'avais du travail aujourd'hui : les tâches à faire que maman m'avait demandé, puis faire le ménage dans la maison, une lessive, et décorer tout ça pour les fêtes vu qu'elle n'avait pas le temps de le faire. Je devais aussi acheter les cadeaux dont j'avais besoin. En somme, j'avais de quoi faire. Tout en finissant ma pâte, je pensa d'ailleurs à envoyer un message au justicier afin de le prévenir.

Bonjour !

Je reposa mon téléphone, et finit ma préparation. J'allais sur le canapé avec mon assiette et ma tasse de chocolat quand mon portable vibra.

Hello, quoi de neuf ?

Je suis en train de déjeuner et j'ai hyper bien dormi.  Et toi ? Au fait, je vais passer plusieurs heures dehors aujourd'hui pour les préparations de Noël alors je pensais que que ce serait bien de vous prévenir pour que vous puissiez...disons veiller sur moi.

Ah cool merci ! Au fait, bon appétit. Tu manges quoi de bon ?

Alors que je m'apprêtais à enfourner ma première bouchée de pancakes, j'eus l'idée d'envoyer une photo de mon déjeuner spécial Noël. En plus de ça, ça faisait une jolie photo de plat. Je pourrais la poster plus tard.
Je lui envoya et but une gorgée de mon chocolat, prenant au passage un petit peu de chantilly.

«Délicieux » me félicitais-je toute seule

Je finis tranquillement de manger en parlant avec le justicier après quoi je remonta pour prendre une douche et m'habiller.

Vers 11h, je pris mon manteau, mon sac et mon argent de poche pour aller acheter les cadeaux. Je pris également le sac contenant nos robes de soirée et sortis de la maison, écouteurs sur les oreilles. Cette fois j'étais bien plus rassurée en sortant car je savais qu'ils étaient là quelque part et que si ils me suivaient, alors je serais en sécurité. A propos de ça, je jeta un œil à mon téléphone.

T'en fais pas, on te suit. Tu peux y aller.

Vous me suivez vraiment ?

Oui

Ok merci alors !

Je rangea mon portable dans mon sac et sifflota tranquillement en allant vers le pressing, premier lieu où je devais aller.

Sur le chemin, j'en profita pour observer autour de moi : il faisait beau pour un jour de décembre et les gens étaient de sortie. Je savais qu'il y avait beaucoup d’événements aujourd'hui et les familles étaient toutes dehors. Demain avec les filles, on pensait aller se balader en plus donc on irait probablement à la patinoire ou au magasin de jouets pour les fêtes. Ca pouvait être sympa de se faire cette sortie entres filles. Et puis au moins, je ne me promènerais pas seule. Tout en réfléchissant, je passa le pas de la porte du pressing, ticket en main et m'adressa à l'accueil.

«Bonjour ! » m'exclamais-je en voyant la gérante que je connaissais bien.

Mme Marie Huckley, une dame élégante d'une cinquantaine d'années, tenait cet établissement depuis vingt ans et ma mère et moi la connaissions bien depuis au moins 10 ans. Maman l'avait aidé à guérir de graves problèmes de santé qui la titillaient toujours un peu encore aujourd'hui et depuis elle lui rendait visite souvent pour boire un thé et s'occuper d'elle. Depuis qu'on la connaissait, elle était toujours très gentille et nous donnait des brioches fait maison aux noix de pécan à l'approche des fêtes. D'ailleurs, à peine avais-je passer le pas de la porte, qu'elle l'avait déjà en main.

Tortues Ninja: Les héros de New YorkOù les histoires vivent. Découvrez maintenant