Chapitre 17: Bienvenu dans mon jeu

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PDV Castiel :

Je commençais lentement à me remettre et à tourner la page. Je dois bien avouer que pour une fois, retourner au lycée et retrouver mes amis m'avais fait du bien. Pourtant, ce Ben qui trainait autour Chloé, ne m'inspirait pas. Je ne sais pas, comme... une impression de déjà vu. Vous savez, ce genre de truc où tu vis un truc que t'as déjà l'impression d'avoir vécu, où tu vois quelqu'un que t'as l'impression d'avoir déjà croisé. Ba, c'était exactement la même chose avec lui. Enfin, je suppose que je me fais des films.

Mais tous ces sms, que je recevais m'inquiétaient. Et ils étaient tous signés D. comme Debrah. Je n'avais aucun doute là-dessus. Elle était bien décidée à me pourrir la vie jusqu'au bout celle la. Et après les appels. Tous disaient la même chose : « rejoins-moi demain au bord de la falaise, tu sais d'où je parle ». Bon, je vais y aller, au moins elle me foutra la paix après. C'est décidé. Quand elle disait la falaise, elle parlait de la falaise qui se trouvait à la sortie de la grande ville à une cinquantaine de kilomètre. On avait l'habitude d'y aller quand on était ensemble. Je suis sûr qu'elle va vouloir jouer sur les sentiments. Mais ça ne marchera pas cette fois.

Je partis donc le matin suivant, sur les coups de 10h sans me presser et sans prévenir qui que soit. J'arrivais une heure plus tard au lieu convenu. Personne en vue. Qu'elle se grouille, je lui donne une demi-heure et après je me barre. J'allumai une cigarette pour faire passer le temps, et me mis à contempler la mer assis sur ma moto. Le lieu n'avait pas changé. Depuis notre rupture, je n'étais plus revenu ici. Alors le fait de me retrouver ici me fit du bien mais me rappela aussi le passé. Ce passé que j'avais cherché par tous les moyens à oublié, mais qui avait finalement refait surface.

Le vent frais, l'air marin et le calme ambiant me firent du bien. Je finis finalement ma cigarette et l'écrasai par terre. Toujours aucun signe d'elle. Tant pis pour elle, je me casse. Je veux bien essayer de faire des efforts, mais faut pas abuser. Je m'apprêtai à faire marcher ma moto quand on m'appela.

Castiel : C'est pas trop tôt.

Debrah : Ça me fait plaisir de te voir

Castiel : Pourquoi tu voulais que je vienne ?

Debrah : Toujours aussi direct à ce que je vois.

Castiel : Parce que t'as cru que j'allais te sauter au cou en plus.

Debrah : Non bien sur. Je voulais m'excuser pour tout ce que tu as appris. Sous l'effet de la colère, j'ai dit plein de choses que je ne pensais pas. Tu sais toi même de quoi je parle.

Castiel : Tu semblais pas énervée quand tu parlais avec boy scout

Debrah : Je lui ai raconté n'importe quoi pour qu'il me lâche les basques.

Castiel : Prends-moi pour un con en plus. Tu crois vraiment que je vais te croire ?! Tu t'es toujours servie de moi, depuis le moment où s'est mis à sortir ensemble. Pendant tout ce temps là, tu t'es bien foutue de moi ! Et maintenant tu reviens me voir avec tes airs de filles tristes, comme si j'allais retomber dans tes bras. Nan mais tu rêves là ma pauvre !

Debrah : Chaton écoute...

Castiel : Il y a plus de chaton qui tienne ! C'est fini t'as pigé. Trace ta route casse toi. Fais ce que tu veux, continus de chanter, ou je sais pas vends des salades tout ce que tu veux je m'en bas les couilles, mais barre toi !

Castiel + Chloé Où les histoires vivent. Découvrez maintenant