Castiel + Chloé

Chapitre 48: Amour ou crush?

Ça y est !!! Je suis enfin sortie de  l'hôpital !
Ce que ça fait du bien de pouvoir de nouveau marcher et faire autre chose que rester allonger toute la journée. Castiel était venu me chercher à l'hôpital le samedi après-midi. Le Docteur Herman avait vérifié que tout allait bien, avant de me remettre mon corset que je devais maintenant porter tout le temps pendant trois semaines.

C'est toujours mieux que de rester clouer dans un lit. Elle me montra comment l'attacher et le détacher. Quand tout fut finit, elle me souhaita un bon rétablissement, et nous laissa nous en aller.
Quand nous eûmes franchis l'enceinte de l'hôpital, je respirai à plein poumons l'air extérieur. Aahh, ce que ça m'avait manqué ! Enfin, la liberté !

Castiel : Alors, qu'est-ce que tu veux faire ?

Moi : Faut que je marche. Ça te dit on va faire un tour ?

Castiel : À ta guise princesse. On va où ?

Moi : Je te laisse choisir

Castiel : Okay. En selle !

Le rouquin me passa un casque que j'enfilai. Il monta ensuite sur la moto, et je grimpai derrière lui. Il fit vrombir le moteur, puis démarra. Sentir le vent fouetter mon visage et mon corps me fit un bien fou. C'était comme si je redécouvrais tout pour la première fois. Je ne pensais pas qu'être cloitrée me ferait cet effet là.
Castiel quitta la ville, traversa la campagne, avant de s'engager sur un petit chemin. Il traversa un grand champ, avant de s'arrêter dans l'herbe.

Nous descendîmes de la moto. J'enlevai mon casque, et contemplai le paysage. Nous étions entourés de champs et de petites collines. C'était vraiment très beau.

Moi : Comment tu connais cet endroit ?

Castiel : Je sais pas, je l'ai trouvé un jour hasard

Moi : C'est cool, je sors avec un GPS x)

Nous nous prîmes la main, et marchâmes dans la prairie. Heureusement pour nous, le temps était clément. Le vent n'était pas trop froid, alors c'était assez agréable de se promener comme ça. Nous nous mîmes à discuter de tout et de rien. Castiel me raconta les dernières nouvelles du lycée et pesta contre le prof d'SVT à cause de qui il –encore- avait eu une sale note à cause de sa foutue interro.

Moi...ba j'avais pas grand-chose à raconter, donc ce fut surtout lui qui parla. Il me fit part son inquiétude quant à trouver un remplaçant pour Guillaume. C'est vrai que ça va être compliqué. Compliqué mais pas impossible.
Puis d'un coup, il me dit :

Castiel : Au fait, tu vois j'arrêtais pas de me dire que tu me faisais penser à quelque chose, mais j'arrivais pas à trouver quoi. Mais ça y est, j'ai trouvé

Au calme il me balance ça. C'est quoi le rapport avec le fait de trouver un batteur ? Je te suis plus là. Des fois, je me demande vraiment ce qu'il a dans le crâne. En plus, il a bien dit  « à quelque chose ». Quelque chose ! Je le sens vraiment pas

Moi : Heu...à quoi ?

Castiel : À un petit mouton. Avec ta petite touffe qui frisotte de partout x)

Alors que j'ouvris grand la bouche, choquée, le rouquin explosa de rire. Nan mais j'y crois pas ! D'où il me dit ça ?! Il veut qu'on en parle de sa touffe radis ?!

Moi : Imbécile !

Je lâchai sa main et me tournai dos à lui en croisai les bras, pour lui montrer que je boudais.

Castiel: Oh, tu boude?

Je ne répondis rien. Là mon gars, t'a intérêt à t'excuser et à bien le faire, où je vais tirer la tronche encore longtemps tu peux en être sur. Si je suis vexée?