Chapitre 24: Le bal de Noël

83 4 0
                                    


Je touchais la poigné de la porte, et remarquai qu’elle était ouverte. J’entrai, et découvris un bazar infernal, tout était sans dessus. Il y avait des habits de partout. Eh bin, il est pire qu’une fille lui. Là, je vis une tignasse rouge descendre les escaliers à toute vitesse, et chercher je ne sais quoi dans le bazar.

Moi : Ça  va ?

Castiel : Nan ! Ma  moto a planté, du coup j’ai du l’amener au garage et il est pas à côté,  résultat je suis méga à la bourre !

Moi : Et tu cherches quoi exactement ?

Castiel : Ma cravate.

Je souris et m’approchai de lui. Il jetait tous ses habits, tentant désespérément de trouver sa cravate. Lorsque j’arrivai à sa hauteur, je posai mes mains surs ses épaules.

Moi : Stop (il se stoppa net et me regarda visiblement surpris). Laisse-moi faire.

À ce moment là, le grand rebelle avait complètement disparu. Je commençai par boutonner les quelques boutons de sa chemise blanche qu’il n’avait pas finit de fermer dans sa précipitation en laissant ceux du haut ouverts. Puis je pris sa cravate qui se trouvait dans sa main. Je me demande parfois où il a sa tête. En voyant que ce qu’il cherchait depuis plusieurs minutes se trouvait dans sa main, il esquissa un sourire.

Moi : On n’a pas besoin de ça

Je jetai sa cravate dans le tas d’habits. Cela aurait fait trop sérieux de mettre la mettre. Sans, il faisait à la fois classe et décontracté. Il n’opposa une remarque et se laissa faire. Je pris sa veste, posée au bord du canapé et lui fis enfiler. En levant les yeux, je remarquai qu’il était complètement décoiffé. Je souris à cette vue. On aurait dit qu’il venait de se lever. Je laissai une main sur son torse, et leva l’autre jusqu’à ses cheveux où j’arrangeai quelques unes de ses mèches folles. Une fois ceci terminé, je fis glisser ma main avec délicatesse jusqu’à sa joue.

Moi : Tu es très élégant, Castiel Jones.

Il prit délicatement ma main qu’il porta à sa bouche et y posa un tendre baiser, sans pour autant cesser de me regarder de ses yeux argentés. Ensuite, il prit mes deux mains, me recula de lui, et me fit tourner sur moi-même. Puis il me chuchota à l’oreille :

Castiel : Tu es sublime Chloé Devis.

Nous nous regardâmes dans les yeux, comme si le temps s’était arrêté, comme si nous n’étions attendus nulle part, comme si nous étions seuls au monde, comme si nous étions perdus dans le regard de l’autre. Je suppliai pour que cet instant dur éternellement. Mais nous étions attendus et il me le rappela dans un murmure.

Castiel : Allez ma belle, on doit y aller.

Nous sortîmes de la maison. Le froid de l’hiver agressa ma peau me faisant greloter. En parfait gentleman, Castiel m’offrit son bras, que je pris volontiers. Nous nous mîmes alors en route pour le lycée. On devait être sacrément en retard, mais on s’en foutait. Le trajet se fit en silence. Mais ce silence n’était pas pesant, il était serein, voire même timide. Aucun de nous deux ne voulait parler de ce qui venait de se passer, de peur de briser ce moment magique.

Je n’étais plus du tout énervée contre lui, j’étais même heureuse qu’il ne soit pas venu me chercher, car j’ai pu voir un autre Castiel. J’ai pu découvrir un Castiel, doux, tendre et un brin enfantin. J’avais pensé qu’il n’allait pas accepter mon aide, mais contre toute attente, il m’avait laissé faire. J’étais heureuse.

Castiel + Chloé Où les histoires vivent. Découvrez maintenant