Chapitre 18: La fin du cauchemar

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Je m’étais jetée sur Debrah juste à temps. J’avais réussi à dévier sa main, et le coup était partit dans le mur. Nous tombâmes dans la précipitation par terre. Je réussis à désarmer Debrah.

Moi: Toi pétasse je vais te faire la peau!

​Debrah: Je t'aurais tué avant

Nous nous mîmes à nous battre férocement. J’étais un coup sur elle, puis inversement. Je passai toute ma colère sur ma pire ennemie sans la ménager. Elle avait fait souffrir tellement de personnes qu’elle méritait de souffrir elle aussi. J’étais dans une rage folle. Mais, devant surement avoir plus l’habitude de se battre que moi, elle reprit le dessus. J’étais en très mauvais posture, quand Debrah s’écroula d’un coup. En levant la tête, je vis Lysandre. Juste à temps !

Moi: Merci Lys

Je me levai et me précipitai vers Castiel. Il était dans un sale état : des bleus, des cicatrices, des ecchymoses de partout. Et il saignait abondamment. Je pris son visage entre mes mains. Il me regardait, l’air serein.

Moi : Castiel ?! Tu m’entends ? Ça y est c’est fini. On va t’emmener à l’hôpital. C’est finit.

Ses lèvres bougèrent, mais aucun son ne sortit. Puis d’un coup, il s’évanouit.

Moi : Castiel ! Lysandre aide moi!

Je détachai mon ami et nous le portâmes sur le lit. Je remarquai qu’il saignait beaucoup du crâne. Je déchirai le bas de mon tee-shirt pour lui appuyer à l’endroit où il perdait du sang pour arrêter l’hémorragie. Je me retournai à l’endroit où était Debrah, mais il n’y avait personne.

Moi : Merde elle est passé où ?

Lysandre : Elle a du s’enfuir.

Moi : Il faut qu’on la rattrape !

Lysandre : Non. Tu pourrais tomber dans un piège. Et puis elle sait qu’elle a perdu. Et cette fois définitivement. Elle ne reviendra plus ne t’inquiète pas. Et puis j’ai déjà appelé les secours et la police. Ils ne devraient plus tarder à arriver.

Moi : *soupir* D’accord. Et toi ta tête ça va?

Lysandre : Plus de peur que de mal. Et toi ?

Moi : Je survivrai.

Lysandre : Je vais monter, pour attendre leur arrivée.

Moi : D’accord

Mon ami monta à l’étage tandis que je restai avec notre rescapé. Je mis à lui caresser les cheveux tout en appuyant sur le tee-shirt derrière sa tête.

Moi : Tu as un vrai don pour de te mettre dans des situations pas possible. Un peu plus et on te perdait.

Rien que de penser qu’on avait faillit le Castiel, une larme perla sur ma joue, mais je l’essuyai rapidement. Je ne pouvais pas penser comme ça. Le plus important était qu’on l’avait retrouvé et qu’il allait s’en sortir. Il devait s’en sortir.

Quelques minutes plus tard, il eut de l’agitation à l’étage, et plusieurs personnes descendirent. Enfin ! Les ambulanciers s’occupèrent de Castiel. Je leur montrai sa blessure à la tête et ils s’en allèrent avec lui.

Castiel + Chloé Où les histoires vivent. Découvrez maintenant