Chapitre 7: Assumer ses actes

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Devant moi, adossé contre un mur, une cigarette à la bouche, se trouvait celui que je cherchai depuis une bonne dizaine de minutes, si ce n'est plus.

Moi : Cast. Qu'est ce que tu fiches ici ? Je t'ai cherché partout

Castiel : Qu'est ce que ça peut te foutre ?

Moi : Je vois. Je...je suis sincèrement désolé pour tout à l'heure.
Il continua de fumer sa cigarette sans me répondre. Je restais là, à attendre sa réponse, je ne voulais pas le brusquer. Puis enfin, il reprit la parole.

Castiel : Tu pensais ce que tu disais ?
Je baissais la tête, honteuse. Je ne pouvais nier.

Moi : Oui

Castiel : Alors t'excuses pas
Je redressai la tête surprise.

Moi : Tu m'en veux pas ?

Castiel : J'ai jamais dis ça. Mais t'a dis un truc, alors assume jusqu'au bout.

Moi : Oh. Je- je le pensais, mais je n'aurais pas du le dire à ce moment, pas après...pas après que tu m'ais sauvé. Alors pour ça, au moins, je m'excuse.

Castiel : Hmm
Vraisemblablement, il n'avait plus rien à me dire. Je me dirigeai vers la porte. Je posai la main sur la poignée, puis au dernier moment, me retournai vers Castiel.

Moi : Juste une dernière chose. On a le droit de venir ici ?

Castiel : Nan. C'est pour ça que je viens.
Rebelle jusqu'au bout. J'esquissai un léger sourire, avant de partir.

Durant plus d'une semaine, Castiel m'a évité. Il ne me parlait plus, ne me regardait plus. Quand nous étions avec la bande, il se mettait le plus loin possible de moi. Les autres avaient finis par remarquer que nous étions en froid, et j'ai du tout expliquer. J'étais triste qu'on en soit arrivé là, mais après ce que j'avais fais, ça ne pouvait pas en être autrement. Et encore, c'était les jours où il venait en cours. Parce que pendant toute cette période, il avait beaucoup séché. Il venait généralement le matin et puis revenait deux jours plus tard. Comme d'habitude, Capucine ne le lâchait pas d'une semelle, mais elle finissait toujours par se faire jeter.
John lui, ne cessait de roder autour moi, même s'il restait à bonne distance. Je recevais des mots du genre : « Bientôt tu seras à moi » ou « Castiel ne sera pas toujours là » ou encore « Surveille bien tes arrières ». J'étais toujours stressée. J'essayais de ne jamais me retrouver seule dans un coin où il y n'y avait personne.
Vous l'aurez compris, cette semaine aura été tout ce qu'il y a de plus tendu.

Aujourd'hui, nous étions jeudi, 10 jours après notre dispute. Nous étions à la fin du cours de français quand la directrice fit irruption dans la salle.

Directrice : Excusez-moi d'interrompre votre cours. Il n'y en aura pas pour longtemps.

Prof : Faites

Directrice : Mr. Jones, Mr. Montellimard, dans mon bureau.
Pourquoi Castiel et John devaient-ils aller dans son bureau ? Je tournai la tête vers Castiel, qui soupira, puis vers John, qui avait un sourire vainqueur. J'avais un très mauvais pressentiment. Tous les deux se levèrent et la suivirent.
10 minutes après l'interruption de la directrice, ce fut la récré. Je n'avais qu'une seule envie, savoir pourquoi ils avaient été convoqués. Je ne cessais d'y penser sur la route vers la cours. Quand, en passant devant la porte du bureau de la dirlo, je l'entendis crier.

Castiel + Chloé Où les histoires vivent. Découvrez maintenant