Chapitre 41: Ce qui aurait dû être dit depuis longtemps

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Moi : Allez Castiel réveille toi ! Castiel !!

Cela faisait maintenant cinq bonnes minutes que j'appelais mon ami, mais qu'il ne me répondait pas. Je commençais sérieusement à avoir peur. Le pire scénario commença à se dessiner dans ma tête. Non, ce n'est pas possible.

Moi : Castiel !! Je t'en prie réveille-toi !

Toujours aucune réponse. S'il ne se réveillait pas, nous allions rester coincés ici, car je n'arriverais pas à me lever toute seule. Les animaux sauvages viendraient et nous attaqueraient sans que nous puissions nous défendre. Je tournai la tête, et vis par terre mon téléphone.

Je tendis la main, et au prix d'un dur effort, je réussis à l'atteindre. Heureusement, il n'était pas cassé. Je l'allumai et voulu appeler Annick, mais il n'y avait pas de réseau.

Moi : MERDE !!

Évidemment qu'il n'y avait pas de réseau, on était dans la forêt ! Fais chier !

Castiel : Mmmm...

J'entendis Castiel émettre un petit gémissement plaintif, puis je le sentis bouger sur mes jambes. Ouf ! Il était sauf. Quel soulagement.

Moi : Castiel ? Ça va ?

Castiel : Mmm...mouais.

Il se releva sur ses coudes et s'assit dans l'herbe. Je soulevai ma tête et le vis se tenir la tête.

Castiel : Ha chien, ma tête...

Il resta de longues secondes ainsi, surement le temps que la douleur passe. Ensuite il m'adressa la parole

Castiel : Il s'est passé quoi ?

Moi : On courait. Je me suis arrêté parce qu'on fonçait droit dans le précipice. Sauf que tu n'as pas vite réagis, et tu m'es rentré dedans et on est tombé.

Je vis le rouquin lever la tête pour voir le haut du précipice d'où nous avions chutés. Je dirais qu'il faisait au moins cinq bons mètres de hauteur si ce n'est un plus.

Castiel : Sacré chute. Heureusement qu'on a rien

Moi : Parle pour toi, c'est moi qui ai tout encaissé...

Il ne sembla pas entendre ma remarque. Je le vis ensuite tourner la tête tout autour, pour voir où nous étions. Il sortit son téléphone de sa poche, qui miraculeusement d'avait rien, et éclaira les alentours.

Castiel : On est où ?

Moi : Comment tu veux que je le sachee... -_-

Lui et ses questions débiles... Qu'est ce que j'en savais moi d'où on était. Y a pas écrit «Google map » sur mon front. Je vis Castiel prendre son téléphone et composer le numéro de Lysandre.

Moi : Cherche pas, il n'y a pas de réseau

Je l'entendis maugréer de mécontentement. Il prit ensuite appuie sur ses mains et se releva. À peine fut-il debout, qu'il lâcha un grand cri de douleur et retomba par terre sur ses fesses

Moi : Qu'est-ce qu'il y a ?

Castiel : Je crois que je me suis tordu ou cassé la cheville. Je peux pas me lever. Bordel !

Moi : Prend dans mon sac, j'ai une trousse de secours.

Même là, c'était encore à moi de prendre soin de lui. Désespérant. À croire que c'était mon rôle.

Castiel : Il est où ?

Moi : Sur mon dos

Castiel : Ba enlève le

Castiel + Chloé Où les histoires vivent. Découvrez maintenant