Chapitre 36: Aveux

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DING DONG
Et voilà que le lendemain après-midi, je me retrouvai à sonner à la porte de mon voisin. Pourquoi je sonne chez lui après avoir eu la honte ma vie ? Tout simplement parce que Monsieur-tête-en-l'air à oublié sa veste chez moi, encore. Je suis sure qu'il l'a fait exprès. J'espérais qu'il soit absent, mais non, il vint m'ouvrir la porte.

Castiel : Tiens tiens, mais qui voilà ? Que puis-je faire pour toi ?

Rien qu'à son ton, je sens que je vais en baver.

Moi : T'as oublié ta veste hier. Tu l'aurais pas fais exprès ?

Castiel : Moi ?! Jamais ^^

Mais oui bien sur je te crois...

Castiel : Allez rentre.

Ça y est je suis foutue. S'il me dit de rentrer c'est qu'il a quelque chose derrière la tête. Je rentrai donc et posai sa veste sur le dossier d'une chaise. Castiel s'assit sur une chaise, torse face au dossier, tandis que je restai debout face à lui. Il posa ses bras sur le dossier, et se mit à me fixer. Il me fixa, encore et encore, sans jamais détourner le regard. On aurait dit qu'il voulait s'immiscer en moi.

Son regard était insoutenable. Pourquoi me regardait-il si intensément.  Je me sentais chauffer sur place.

Moi : Pourquoi tu me regarde comme ça ? T'as jamais vu une belle gosse?

Il ne me répondit pas. Il me toisait toujours. J'avais l'impression que ça faisait des siècles que nous étions statufiés dans ces positions. Je commençais à stresser.

Moi : Castiel, tu m'écoutes ? Ho ho répond moi, tu me fais stresser  là.

Toujours rien. À si, il se mit à sourire. Là c'était trop.

Moi : Arrête, tu me fais flipper la! Pourquoi tu me...

Castiel : Je te plais ?

J'avalai de travers. Je crus avoir mal entendu. Après tout, ça m'arrivait d'entendre des voix, alors que personne ne me parlait. En fait j'espérais surtout qu'il ne m'avait pas posé cette question là.

Moi : P-pardon ?

Castiel : Est-ce que je te plais ?

Non, je n'avais pas rêvé. Il m'avait vraiment posé cette question. Moi qui espérais qu'il avait oublié. Bon en même temps, il y avait très peu de chance que ça arrive puisqu'il l'avait apprit hier grâce à ma indiscrète et très chère maman. Je ne voulais pas répondre. À quoi bon ? Je n'avais aucune chance. Je tentai donc une esquive.

Moi : Tu sais, il faut pas croire tout ce dit ma mère

Castiel : Je me doute. C'est pour ça que je te pose la question

Moi : Mais pourquoi tu veux sa...

Castiel : Répond

Il se leva subitement et s'approcha de
moi. Je reculai.

Moi : Arrête...

Castiel : Seulement quand tu m'auras répondu

Moi : Tu dis ça mais tu n'as pas l'intention de me laisser tranquille n'est-ce pas ?

Castiel : Intelligente la p'tiote

Il avança, je reculai, il avança, et je reculai encore. Nous jouions au chat et à la souris. Mais à ce genre de jeu, la souris à très peu de chances de s'en sortir. Et ça, je ne le savais que trop bien. Il avança, je reculai, il avança, je re... bloqué. J'étais adossée contre un mur.

Je ne pouvais plus fuir, tandis que Castiel lui, continuait de s'approcher de moi, d'une démarche lente, langoureuse, mais assurée. Sa proie était piégée, elle ne pouvait plus fuir. J'étais sa prisonnière. Puis il fut enfin devant moi. Je voulus me décaler, mais il posa ses mains de part et d'autre de ma tête sur le mur. Nous étions près... trop près. Je posai mes mains sur sa taille pour le reculer, mais au lieu de ça, il se colla encore plus à moi. Le sentir collé à moi me donna des papillons dans le ventre.

Castiel + Chloé Où les histoires vivent. Découvrez maintenant