Phèdre Poldark n'aurait jamais pensé qu'elle retournerait un jour vivre en Angleterre. Mais suite à un fâcheux incident, qu'elle compte bien garder secret, elle se retrouve obligée de quitter sa chère France pour vivre chez son cousin Francis.
Mais...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.
George inspectait méticuleusement la lettre qu'il venait de recevoir. Osborne lui avait dit qu'il lui écrirait prochainement, mais il ne s'était pas attendu à recevoir de courrier aussi tôt, pour une affaire aussi délicate.
Le banquier inspira un grand coup et s'appuya contre le dossier de sa chaise.
Il n'aimait pas Osborne. Il était stupide, disgracieux et pervers. Il aurait été difficile de croire qu'il était un homme de Dieu, et pourtant.
George le savait, si Osborne parvenait à se marier, ça ne serait pas grâce à sa merveilleuse personnalité, mais à la richesse que sa famille avait accumulé au fil des années.
Il aurait été un parti très avantageux pour Phèdre. Il était riche, possédait deux résidences dont une à Londres, et avait des connections avec la noblesse qu'aucun autre homme pourrait lui donner.
Pourtant, l'idée d'offrir la jeune femme à cet homme répugnait George. Il ne pouvait pas effacer de ses pensées le visage souriant de Phèdre, ni le goût de sa peau sur ses lèvres. Il rêvait de pouvoir la courtiser et voir ses joues rougir à chaque compliment.
George ne s'était jamais considéré pas comme un homme romantique. Les affaires étaient les affaires, il devait convaincre Phèdre d'épouser Osborne. S'il y parvenait, il s'attirerait les bonnes grâces du révérend, et pourrait élever son statut social, et développer son business. L'amour d'une femme valait-il vraiment des années de travail ?
L'homme passa une main sur son visage, découragé. Un aboiement raisonna à ses pieds, et Ajax posa sa tête sur les jambes de son maître. George sourit et caressa le labrador. Ses yeux se posèrent sur sa feuille vierge et sa plume qui l'attendaient sur le bureau, et il s'arma de courage pour commencer à écrire.
Dear Sir Poldark,
I hope this letter will find you in good health...
