Chapitre 46 : Moral, décision et pyjama.

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Chapitre 46

PDV Serena

*** Mes excuses, dans un chapitre ultérieur Katy dit avoir lâché Starbucks, son boulot. Pour plusieurs raisons, je me suis rendu compte que c’est beaucoup trop tôt donc faites comme si elle travaillait toujours là, merci ahaha***

Chanson pour ce chapitre : Keane - somewhere only we know

 

Mes vêtements, y compris un des pulls d’Harry, mon sac, mes chaussures et mon téléphone portable…

Mon. Téléphone. Portable.

 

-Dis-moi que tu n’avais pas laissé ton portable dans ton sac aussi, lâcha Harry, comme s’il lisait dans mes pensées.

-Tu ne veux pas de réponse à cette question.

Il me regarda, les yeux ronds comme des billes.

Au moins l’IPad était toujours à l’appart.

-Putain. J’espère que tu n’avais aucune photo de moi nu à l’intérieur.

-Je ne suis pas d’humeur Harry, répondis-je d’une petite voix, même si les coins de mes lèvres s’étaient retroussés.

Je m’assis sur le banc, prenant ma tête entre mes doigts.

Mes affaires ne s’étaient pas envolées, on les avait volés à coup sûr. J’avais déverrouillé mon cadenas avant qu’Harry me fasse subir sa petite blague. Quelqu’un était donc rentré et en avait profité pour tout rafler. Je doutais que ce soit une des filles de l’équipe. Elles étaient toutes très gentilles. Cela ne pouvait être qu’une seule personne.

-Tu penses que c’est Éli? suggéra Harry, retirant ses lunettes pour les glisser dans sa poche.

Je hochai la tête.

-Ce ne peut être qu’elle. Elle m’en veut assez pour faire quelque chose d’aussi bas et elle voulait probablement en profiter pour fouiller mon cellulaire…C’est vraiment une harpie.

Un petit sourire amusé se peignit sur ses lèvres.

-Une harpie?

Je rougis, levant les yeux au ciel.

-Une harpie, répétai-je en lui rendant son sourire.

-J’aurai probablement utilisé pire pour la qualifier. T’es mignonne Ro.

Harry s’assit près de moi et se pencha pour embrasser ma joue.

Je tentai de l’ignorer et de me concentrer malgré ce petit moment d’égarement.

Même si j’adorai les efforts d’Harry pour me dérider ou me réconforter, parfois j’aimerais qu’il ne soit pas aussi détaché de tout. Dans sa tête, il devait probablement déjà se dire qu’il serait en mesure de me racheter un téléphone portable et de remplacer mes vêtements.

Cette situation me mettait les nerfs à vif.

-Si tu ne veux vraiment pas que je m’en occupe, je peux engager quelqu’un. Ou demander à Liam, c’est le plus musclé.

-Il faudrait que j’appelle Tobey, réalisai-je soudain, l’ignorant. Mais je n’ai pas de téléphone. Ni son numéro.

-Tobey?

-Un garçon qui me défend contre Éli. Il est dans mon cours de droit. Elle est intimidée par lui parce qu’il est assez beau. Je suis certaine que si je lui demanderai, il pourrait récupérer mes choses.

YELLOW : Tome I - Avec HSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant