Il se lève, s'avançes vers moi et me dit :
Nahir - J'crois que j'vais tomber pour ta mère Arbia ! Je dors plus le soir, c'est tout le temps comme ça, t'as vu mes yeux rouges ? C'est à cause de ta daronne que j'suis dans cet état là. Et pourtant j'me forces hein mais j'en peux plus Arbia, stop, faut que j'te l'dises.
Moi - De quoi tu m'parles là .. ?
Nahir - Arbia je deviens completement ouf, j'suis dingue ! Tout les soirs elle est là, à pleurer, zehma vous lui manquez ect .. Fait quelques choses, sinon j'vais finir par la wet* w'Allah ( wet : niquer, tuer ) !
Moi - Pour le meilleur et pour le pire. Ça t'dis pas un truc çà ?
Nahir - Ouais mais là y'a eu trop d'pire putain.
Moi - Ok, c'est bien pour toi.
Nahir - Ok, c'est bien pour toi ? C'est tout c'que t'a à me dire ?
Moi - Tu veux que j'te dises quoi encore ? Écoute assume hein, assumez surtout ! Toi t'as voulu te mettre avec elle, lui faire un bébé et tout ce qui va avec, et elle, elle nous a mit dehors pour toi.
Nahir - Déjà le mariage ça a rien à voir, mélange pas tout et puis ta mère elle vous a pas viré toi et ta sœur mais tes refrés !
Moi - C'est la même chose. Bref, j'ai d'autres choses à faire là, y'a autre chose que tu voulais m'dire ?
Nahir - T'es serieuse là ?
Moi - J'ai l'air de rire ?
Nahir - Ah ouais ? Ok.
Moi - ..
Nahir - Tfou. J'sais même pas qu'est-ce-qui m'a prit de venir t'voir. Casse-toi là !
Il me pousse et s'en va.
Sur le coup j'étais non fière, mais assez contente de moi car ma mère n'avait que ce qu'elle méritait. Elle se devait d'avoir mal comme nous lorsqu'elle nous a viré de chez elle. Comme on dit, la roue a tournée.
Bref, après que Nahir soit sortit, je vais dans la chambre de Sihem histoire de voir comment elle va. Une fois devant sa porte, je toques mais personne ne répond. J'ouvres donc, et la vois observer son ventre, tout en le caressant, devant son miroir.
Je restes là à la regarder pendant un long moment, avant de me décider à parler.
Moi - T'es sûr que tu veux avorter Sihem ?
Au son de ma voix, elle se dépêche de sécher ses larmes et descends son pull avant d'aller s'assoir sur la chaise de son bureau, les mains de part et d'autre de son visage.
Je tournes les talons et me mets à genoux, face à elle.
Moi - Sihem, je te le demandes devant Dieu, ne fait pas ce que tu regretteras plus tard.
Sihem - Ne rentre pas Dieu dedans s'il-te-plaît.
Moi - Oui mais Sihem regarde la réalité en face non ? T'aurai aimé que l'on te fasse ça ?
Sihem - Non mais ..
Moi - Y'a pas de mais ! Tu peux pas enlever la vie d'un enfant qui ne t'a rien demandé, même si c'est difficile !
Sihem - ..
Moi - Sihem ..
Sihem - J'en peux plus Arbia. Cette histoire vient tout juste de commencer et j'en ai déjà marre w'Allah.
Moi - Mais c'est pas de ta faute.
Sihem - Je sais ..
Moi - Alors pourquoi tu leur dis pas ?
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Arbia : Amoureuse de mon beau-père, j'ai perdue mon repère.
RomanceL'amour a ses raisons, le temps fait de nous des inconnus..