Chapitre 24

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[Suite de dans la peau de Naya.]

Au même moment, Nahir débarque dans l'appartement, en hurlant :

Nahir - W'ALLAH J'VAIS LA NIQUER CELLE-LÀ. AH T'ES LÀ ! SALE PUTE VA, J'ESPÈRES MÊME PAS QUE T'AS DIS À..

Au même moment encore, Sefdine et Samir débarquent. Putain, c'est vraiment la merde..

Sur le coup, je me suis direct mise à paniquer. Je regardes Sefdine, il est pire qu'énèrvé. À un tel point qu'il tient le col de Samir fermement à lui en couper le souffle. Je tournes ensuite mon regard vers ce dernier, et le vois aussi énèrvé, mais moins que Sefdine.

Moi - Euh.. S..

Sefdine - FERME TA GUEULE LÀ ! SALE PUTE !

Yemma - Arrête de dire des gros mots sal hmar ! Qu'est-ce-qu'il se passe !?

Sefdine - QU'EST-CE-QU'IL S'PASSE ?! TU DEMAND'RAS PLUS TARD À TA FILLE, PAR CONTRE TOI ET TOI SUIVEZ-MOI !

Il m'attrape par le bras et me tire à l'extèrieur de la maison, avant de monter les escaliers. Je vois Arbia qui me suit elle aussi, suivit de mon frère Nahir.

Arrivés sur le toit, Sefdine nous met face à lui, il commençe à nous hurler dessus, surtout moi, en m'insultant, avec Arbia qui essaye de me défendre mais mon frère qui l'insulte, puis au bout d'un moment, Samir finit par lui dire :

Samir - Calme-toi kho, j'te jures que j'voulais ap mais voilà, c'est comme aç. Ta sœur j'la kiff et w'Allah qu'c'est pas du myhto. Maintenant si tu me demandes de la lâcher..

Sefdine - Eh vas-y c'est bon, j'm'en bats les couilles. Maintenant toi ( à samir ) tu dégages et toi on rentre.

Samir s'en va, puis Sefdine et moi rentrons. Je ne le sens pas du tout..


Pendant ce temps-là..

• Dans la peau de Arbia •

Après avoir passé une bonne vingtaine de minutes à défendre Naya, ou du moins à essayer, je décides de partir. Je descends donc les escaliers et m'en vais, lorsque Nahir me rattrape. Je me tournes et le regardes du genre, tu veux quoi ?

Nahir - Elle t'as dis quelque chose Naya ?

Moi - Quelque chose comme quoi ?

Je savais très bien de quoi il parlait..

Nahir - Sur moi.

Moi - Non, elle m'a rien dit.

Nahir - Ok, azy salam.

Il se tourne et remonte les escaliers tandis que moi, je rentres chez moi (je ne travaillais pas l'après-midi).

À peine arrivée, je reçois un appel de Naya sur mon fixe, me disant que j'ai oubliée mon téléphone et mon porte-monnaie. Je lui réponds que j'arrives, je remets mes chaussures puis repars.

Arrivée chez elle, je lui demandes de descendre mais elle me répond qu'elle ne peut pas, que son frère l'a bloqué. Je suis donc obligée de monter et par ailleurs, affronter ses parents et voir Nahir -'.

Je montes alors, toques à la porte et c'est sa mère qui m'ouvre. Je lui dis bonjour, elle répond à peine et se dégage de la porte. J'entres et me mets contre un mur, loin du regard de ses parents.

... - Eh.

Je lèves la tête et vois Nahir.

Moi - Quoi ?

Nahir - Ça va ?

Moi - Oui.

Nahir - J..

Sa mère - NAHIR !

Arbia : Amoureuse de mon beau-père, j'ai perdue mon repère.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant