Chapitre 27

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P.D.V - Nahir.


Après que Arbia se soit en allé, en me laissant là comme un con, sur le capot sans vraiment savoir quoi faire, je me suis barré plus que zehef.

Pendant que je conduisais, son de rap à fond, je réfléchissais, et c'est à ce moment-là que j'ai pris conscience de ce que je faisais, mais surtout de ce que je devais faire, pour que Arbia accepte d'être avec moi, sans qu'il y ait de problèmes.

Ce que j'envisage de faire ? Tout simplement aller voir la mère d'Arbia, et non seulement lui parler d'un divorce prochain entre elle et moi, mais aussi des sentiments que j'éprouves pour Arbia, sans pour autant lui dire que c'est elle, du moins.. pas pour le moment.
C'est peut-être cru, ou même méchant ce que je veux faire, mais c'est tout ce que je peux faire pour arriver à mes fins une bonne fois pour toute. Biensûr, ce n'est pas une chose qui allait sûrement plaire à Arbia, mais c'est comme ça.
Tout ce que je voulais, c'est qu'elle se rende compte que le baiser que je lui ai donné, ne représentait pas rien pour moi.

Bref, arrivé devant chez elle, je me gares et sors mon téléphone.
Ce que je comptais faire ? Mettre fin par message ? Non, je suis pas un fils de pute pour faire ça. Je veux juste envoyer un message à Arbia, histoire de.. on va dire la prévenir.

Moi, à Arbia - Y'a plus qu'à laisser faire les choses, toi et moi c'est écrit alors mets-toi bien ça dans la tête.

J'envoies, remets le téléphone dans ma poche et bouges. J'entres dans l'entrée, je tshek les gars et montes. Une fois devant la porte, j'ouvres avec ma clé et entres. Je me diriges directement vers le salon, mais me stoppes aussitôt, en entendant la mère d'Arbia que l'on va appeler Naïma, en pleine discution avec une autre femme.

Naïma - J'en ai marre de tout ça Miriam.

L'autre femme alias Miriam - Ouais bah justement, tu devrais tout dire aux enfants.

Naïma - Non, je peux pas faire ça.

Miriam - Mais pourquoi ?

Naïma - C'est trop tôt..

Miriam - Trop tôt ? Tu rigoles ! Arbia a dépassée la majorité, Meïna est sur le point d'y arriver, et les garçons ont carrément dépassé leur 20 ans. Tu n'peux donc pas me dire ça.

Naïma, au bord des larmes - Mais comprend moi Miriam, je peux pas faire ça, ce serait trop dur pour moi. Le pire dans tout ça c'est qu'ils croient tous qu'il les a abandonné..

Miriam, en la consolant - Peut-être Naïma, mais tu dois leur dire. Ils ont besoin de savoir la vérité !

Naïma - Pff, mais comment ?

Miriam - Montre leur tout simplement les messages vocaux qu'il leur a laissé.

Naïma - Je sais pas. Je.. NAHIR ?

Au même moment je débarques dans le salon, je penses que j'en avais assez entendue. En me voyant, Naïma se lève le sourire aux lèvres, et se dépêche de se blottir dans mes bras. Je la pousses, elle se rassoit, baisse la tête et Miriam me dit :

Miriam - Non mais t'es complètement malade ou quoi ? Elle est encore faible j'te signales.

Moi - Faible de quoi ?

Miriam - À cause de son accouchement imbécile.

Moi - Déjà évite de m'traiter d'imbécile t'as vu, après qu'elle soit fragile ou j'sais pas quoi, j'm'en bat l'ec'.

Miriam - Tu t'en fous que ta femme soit mal ?

Moi - Quelle femme ? Elle là ? C'est la plus grosse pute que j'connaisses ouais !

Arbia : Amoureuse de mon beau-père, j'ai perdue mon repère.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant