Chapitre 58

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La personne qui était en réalité, une femme, ne prend même pas la peine de s'arrêter et trace sa route. Je ne calcule pas et monte. Arrivé devant sa porte, je toque et c'est lui qui m'ouvre.

Soufiane - T'veux qu..

Je ne lui laisse pas le temps de répondre et entre. Je me dirige directement vers le salon et en arrivant là-bas, je vois de nombreuses armes à feu éparpillées un peu partout sur la table.. il est sérieux lui ?
Il arrive, je le regarde, puis lui dis :

Moi - T'es sérieux toi ?

Soufiane - Quoi ?

Moi - C'est quoi tout ça là ?

Soufiane - Ça s'voit pas ? C'est des armes.

Moi - Tu m'prends pour un con là ?

Soufiane - Eh, commence pas à m'saoûler là déjà que..

Moi - Je m'en bats les couilles. T'vas faire quoi avec ses armes là ?

Soufiane - J'ai des choses à régler.

Moi - Des choses comme quoi ?

Soufiane - À quel moment j'ai dis que ça t'regardais ?

[...]

Moi - Me dis pas que tu comptes utiliser ces armes contre le gars avec qui tu t'es embrouillé la dernière fois..

Soufiane - Putain.. arrête de m'péter les co*illes s'teuplaît et sors de chez moi. T'fais quoi ici même ?

Moi - Non mais t'es con toi ou quoi ? Dis-moi par quel trou t'réfléchie !

Soufiane - ...

Moi - T'as réfléchie aux conséquences avant de vouloir t'embarquer dans cette merde ? Déjà premièrement, tu t'permets d'aller demander à un gars de t'fournir, sachant que t'allais même pas lui donner son argent et qu'il t'a rien demander. Ensuite, quand il demande à c'que tu le payes, tu fais l'gars qui a pas d'argent j'sais pas quoi et maintenant, t'as l'audace, de vouloir utiliser tes armes contre lui. Mais t'es baisé toi ou quoi ?

Soufiane - Pourquoi tu m'racontes ta vie là ?

Moi - Ferme ta gueule et arrête de faire le gangsta avec moi parce que j'te dis dès maintenant, j'suis pas ton pote moi. T'sais très bien que j'ai raison alors pourquoi t'fais l'gars là ? Ça menera à quoi tout ça dis-moi ? Tu vas aller là-bas, tu vas lui mettre une balle dans le crâne et comment t'vas finir ? T'vas t'retrouver bêtement au shtar entre quatre murs de béton. C'est c'que tu veux ah ouais ? Dis-moi que c'est c'que tu veux..

Soufiane - Eh..

Moi - Après ça, c'est qui, qui pour la seconde fois va s'retrouver seule ? Qui va pleurer, être en dépression pendant des mois et des mois sans savoir quoi faire ? C'est qui ?

Soufiane - ...

Moi - Arbia..

Soufiane - ...

Moi - J'vois qu'tu dis rien, j'sais pas tu penses quoi, en tout cas réfléchie bien à c'que j'viens d'te dire. Bref, j'vais pas t'casser les co*illes plus long..

Soufiane - Tu m'dis tout ça d'puis t'à l'heure mais est-ce-que toi au moins, t'as ne serait-ce qu'une solution ? T'es là, t'fais l'gars qui donne des conseils t'ça mais j'pense pas que toi même tu saches comment j'pourrais m'sortir de cette situation.

Moi - À ton avis, pourquoi j'suis venu ici ? C'pas pour taper la discut' ein. J'ai quelque chose à t'proposer.

Soufiane - Hm.. dis toujours.

Arbia : Amoureuse de mon beau-père, j'ai perdue mon repère.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant