Arbia : Amoureuse de mon beau-père, j'ai perdue mon repère.

Chapitre 22

Après avoir reçu le coup, Cherif se retrouve par terre. Nahir s'avançe dangereusement vers lui en serrant ses poingts et l'attrapes par le col. Je savais pas quoi faire, j'étais vraiment surprise et puis le pire dans tout ça, c'est que comme il n'y avait pas grand monde dans les alentours, personne ne pouvait aider, personne sauf moi en tout cas.

Je m'avançes vers eux et essayes de pousser Nahir, qui une fois mes bras autour de son ventre, commençe à frapper Cherif. Je vous rassures, Cherif aussi se défendait, du moins comme il le pouvait, mais bon, face à la colère de Nahir, on peut pas faire grand chose. J'essayes tout de même de l'éloigner de Cherif mais rien. Il le frappait en l'insultant de tout les noms.

Nahir - SALE FILS DE PUTE VA, TU VERRAS ENCULÉ ! DERNIERE FOIS J'TE VOIS AVEC ELLE !

Il continuait à le frapper, lorsqu'un groupe de gars se précipite vers Nahir, le pousse de Cherif et le ramène un peu plus loin.

Cherif se relève et hurle :

Cherif - TU VERRAS SAL FILS DE PUTE ! TU VERRAS TOI ET MOI C'EST PAS TERMINÉ !

J'accours aussitôt vers Cherif, prête à le prendre dans mes bras, mais il me repousse. Je ne comprenais vraiment pas son geste :

Moi - Cherif ?

Cherif - C'était qui ce pd ! Hein ?

Moi - Mais ..

Cherif - C'EST QUI LÀ ?!

Moi - Mon .. mon beau-père.

Cherif, en riant nerveusement - Aha, ton beau-père ?

Moi - Oui ..

Cherif, en m'attrapant par le menton - TON BEAU-PERE ?!

Moi - ..

Cherif - Ramasse tes affaires et ramene toi dans la voiture on bouge.

Je voulais pas m'embrouiller, surtout dans le cas où nous nous trouvons, alors je prends mes affaires et en profites pour lancer un regard à Nahir. Je le vois me regarder, il avait toujours l'air énérvé mais me fixait avec un regard de pitié, je sais pas, comme si il voulait se faire pardonner .. Je ne le calcules pas, puis m'en vais, lorsque quelqu'un me rattrape par le bras. Je savais que c'était Nahir. Je restes dans la même position, dos à lui sans bouger, et il me dit :

Nahir - Arbia, j'te ..

Je veux rien savoir. Je me tournes et d'un coup le gifles. Je mets ensuite mes mains sur mes hanches et restes là, à le regarder les sourcils froncés. Il reste la tête tourné, de la même façon que lorsque je l'ai giflée et que sa tête est allée sur le coté. Il masse sa mâchoire et je lui dis :

Moi - Que ce soit la premiere et la derniere fois. J'veux plus te voir Nahir, tu peux pas comprendre ça ?! Lâche moi putain !

Je me tournes et m'en vais sur ces mots. Arrivée devant la voiture, je montes puis il démarres.

Durant tout le long du trajet il ne m'avait pas adressé un seul mot, les seuls sons que l'on pouvait entendre étaient celui de sa respiration et de la voiture. Une fois arrivée chez moi, je descends de la voiture, fermes la porte et il s'en va aussitôt. Je montes ensuite dans l'immeuble, entres dans l'appartement et vais directement dans la chambre vu qu'il n'y a personne à la maison.

Je me déhabilles et vais prendre une douche, lorsqu'en sortant de la salle de bain je reçois un appel de Naya.

Moi - Al ..

Naya - Allô ? Arbia ? Ça va ? T'as rien ?

Elle avait l'air terrorisé. Elle en pleurait même.