Chapitre 42

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Comme bon nombre d'entre vous l'ont devinées, ce n'est autre que mon père, enfin, si-je puis dire. Malgrés deux années passées sans le voir, ce dernier n'avait toujours pas changé, il avait encore ce teint doré, ses beaux yeux claires.. mais avait prit un coup de vieux.
Je le regardes, lui, fait de même et nous nous mettons à pleurer :

Mon père - Meri beti.. (ma fille* - en Hindi)

Moi - Non.. non.. Me dit plus jamais que j'suis ta fille.. Plus jamais, j'me suis plus considéré comme telle à la minute où tu nous as quitté..

Amine - Arbia, calme-toi et laisse nous entrer.

Je me pousse du cadran de la porte et Amine, suivit de mon père mais aussi de ma tante (sœur de ma mère), que je n'avais pas vu entrent. Je referme la porte derrière eux et vais les rejoindre dans le salon.
Me voyant les larmes aux yeux, Nahir me regarde l'air de me demander qu'est-ce-qu'il se passe, je ne fais pas attention.

Khelti - Benthi, assieds-toi s'il-te-plaît.

Moi - Ça va, pas besoin.

Amine - C'était pas une question. Assieds-toi.

Moi - Pff.

Je m'assois et de là, commence la discution.

Moi - Qu'est-ce-qu'il fait chez moi, lui ? Après deux ans, c'est maintenant qu'il s'est rappelé qu'il avait une famille ? Ein ?

Amine - Commence pas à faire la gamine Arbia et écoute ce qu'on a à te dire.

Moi - Comment ça arrête de faire la gamine et écoute c'qu'on a à t'dire ? T'es sah toi ? Tu prends sa défense ? Après tout ce qu'il nous a fait tu veux entendre ce qu'il va nous dire ?

Amine - ..

Nahir - C'est vrai Arbia écoute wesh, après tout, qu'est-ce-que tout ça va va t'coûter ? Rien. Alors reste calme.

Moi - Et toi là, monsieur j'sais tout à c'que j'sache on t'a rien demandé alors toi, reste calme.

Nahir - Pff, azi t'sais quoi ? J'vais partir, c'est mieux.

Moi - Ouais comme tu dis, c'est mieux.

Khelti - Weldi, tu vas où ? Reste.

Weldi ? Comme moi vous avez entendu (lu) ce que ma tante venait de dire non ? Elle n'était pas sensé ne pas aimer Nahir ? Pff, je comprend plus rien moi.

Nahir - T'inquiètes Khelti, en plus je pense que..

Khelti - Non, ne pense rien du tout. Va t'asseoir.

Nahir - Hum..

Il se rassoit.

Moi - Bref, vous pouvez vous expliquer maintenant ?

Khelti - Oui, j'penses que ce serait bien. Adnan (mon père) je commence ou tu le fais ?

Mon père - Il serait préférable que tu commences.

Khelti - D'accord, donc.. Arbia ?

Moi - Hum ?

Khelti - Tu en veux à ton père ein ?

Moi - Quel père ? Lui là ?

Amine me lance un regard de travers.

Moi - Oui, je lui en veux beaucoup.

Khelti - Je comprend tout à fait benthi, j'aurai été à ta place, ça aurait été la même chose mais.. ce qu'il faut que tu comprennes c'est que ce n'est pas de sa faute !

Arbia : Amoureuse de mon beau-père, j'ai perdue mon repère.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant