Arbia : Amoureuse de mon beau-père, j'ai perdue mon repère.

Chapitre 51

Après ça, nous décidons de decsendre car le soleil tapait beaucoup trop fortement. Nous allons alors dans le salon et continuons à parler, lorsque je reçois un appel d'un numéro masqué. Je me lève, m'éloigne et réponds.

Moi - Allô ?

... - Allô ? Arbia ?

Moi - Euh.. ouais. C'est qui ?

... - C'est Cheikh.

La petite lueur d'espoir que j'avais en ésperant que ce soit peut-être Nahir, venait de voler en éclat..

Moi - Ah.. Cheikh.

Cheikh - Ça va ?

Moi - Tranquille et toi ?

Cheikh - Al Hamdûlilah. D'puis t'à l'heure j'essaye de joindre Meïna mais elle répond pas. Elle est avec toi ?

Moi - Ouais, elle est pas loin. J'te la passe ?

Cheikh - Ouais si ça te dérange pas. S'teuplaît.

Moi - Ok. Attends.

Je repars dans le salon et donne le téléphone à Meïna.

Meïna - C'est qui ?

Moi - Cheikh.

Meïna - Ah.

Elle le prend et sors à son tour. Je vais me rasseoir à côté de Naya, encore un peu déçu que l'appelle que j'ai reçu ne soit pas de Nahir mais bon, en même temps, à quoi bon me casser la tête avec ça, je pense que la dernière fois que je lui au rendue visite, il avait été très clair. Je devais l'oublier et passer à autre chose..
Saoûlée, je décide de rejoindre ma chambre.
Quelques minutes plus tard après m'être allongé, on frappe la porte. Je décide de ne pas répondre et de faire mine que je suis en train de dormir. Mais la personne entre, referme la porte et s'assoit à côté de moi.

... - Arbia..

J'ai pu reconnaître la voix de Naya.

Naya - Arbia, je sais que tu n'dors pas alors réponds-moi s'teuplaît.

Voyant que je n'étais pas prête à lui répondre, elle me tourne et me dit :

Naya - Hbiba, pourquoi tu pleures ?

Sans m'en rendre compte, je m'étais enfet mise à pleurer.

Naya - Viens, viens.

Elle me tire par la main et me serre dans ses bras, cherchant à me consoler.
Au bout de quelques minutes, je finis par me calmer.

Naya - Viens on va sur ton balcon.

Je me lève et nous allons sur le balcon de ma chambre. Elle tire deux chaises et nous nous asseyons.

Naya - Y'a quoi Arbia ? Pourquoi t'es partie comme ça tout à l'heure et pourquoi tu pleurais ?

Moi - Pff.. moi-même je sais pas.. sûrement un coup de blues.

Naya - Hum.. c'est Nahir, c'est ça ?

Moi - ...

Naya - Arrête de t'faire du mal Arbia. Te casse pas la tête parce que wAllah qu'il finira par revenir.

Moi - T'as raison mais wAllah que j'le fais pas exprès.

Naya - C'est l'amour qui fait ça. T'inquiètes !

Moi - Hum..

Nous parlons d'autre chose puis finissons par repartir avec les autres.
En descendant, les autres m'ont demandés comment j'allais et je leur ai répondu que tout allait bien même si ce n'était que pur mensonge et je suis allée m'asseoir comme si de rien était.