Chapitre 63

6.9K 541 51
                                    

[...]

C'était un homme, grand, très grand, avec des muscles et un regard à en faire peur. Il avait de très longs cheveux noirs et une balafre de facile, cinq centimètres sous l'œil.

Que faire face à cette situation ? Logiquement, je devrai prendre mes jambes à mon cou et courir le plus vite possible, mais je sais pas. En le voyant, tous mes membres ont arrêtés de répondre à mon cerveau, mon sang s'est mit à se rafraîchir, puis se glacer. Je suis restée stoïque.

L'homme, lui, d'un sourire sûrement moqueur et à la fois narquois, s'approche de moi et profite de ma soudaine impuissance pour commencer à me toucher. Il me caresse d'abord la joue, tout en douceur, puis attrape une de mes mèches rebelles et se met à jouer avec en l'enroulant autour de son index.

L'homme - Eum.. c'est vrai que t'es belle..

Moi - ...

L'homme - Teint métissé, yeux clairs, tout ce que j'aime.

Il regarde ensuite derrière moi puis poursuit :

L'homme - Avec les formes là où il faut en plus... bien, bien.

Moi - Évite de m'regarder comme ça..

L'homme - Fort caractère.. Parfait. Eh bah, il a pas fait l'con le p'tit Soufiane. Pour une fois..

Moi - Oh, trève de blabla là. Qu'est-ce-que vous me voulez ? Et puis.. qui êtes-vous ?

L'homme - Moi ? T'sais pas qui j'suis ?

Moi - T'crois vraiment que je t'aurais posé la question sinon ?

L'homme - Hum.. pas bête. J'vais t'dire j'suis qui moi, j'suis celui à qui ton enc*lé de mari doit de l'argent depuis des mois.

Moi - Qui ça ? Soufiane ?

L'homme - Ouais.

Moi - Ah.. donc si je comprends bien, c'est toi l'imbécile qui s'amusait à m'envoyer des lettres de menaces là ?

L'homme - En effet, oui. Parcontre évite de m'insulter d'con, tu seras bien mignonne.

Moi - Hum et qu'est-ce' j'ai avoir à faire là-dedans ? Qu'est-ce' je fous dans tes histoires avec Soufiane ? À c'que j'sache c'est entre vous ça !

L'homme - Ouais mais là il est plus là t'vois, alors je m'en remets à toi.

Moi - Ok mais ça c'est pas mon problème. J'ai rien avoir à faire là-dedans et je n'en ai pas envie non plus, alors tu m'excuseras mais j'ai d'autre chose à faire..

Je me mets à marcher en direction de ma voiture, lorsque l'homme me stoppe et me ramène en face de lui, d'une vitesse.. laissez tomber !

L'homme - Ptdr, t'es bien drôle toi. T'as pas compris c'que je t'ai dis ? J'veux récupérer mon biff moi. La dernière fois je t'ai envoyé une lettre te donnant rendez-vous pour que tu puisses me donner l'argent et t'as fais la meuf qui vient pas alors aujourd'hui tu vas tout me donner jusqu'au dernier centimes. Compris ?

Moi - Mais toi aussi t'es bien drôle. Tu crois que l'argent ça sort par où ? J'ai rien moi, j'suis déso..

L'homme - MAIS J'M'EN BATS LES COU*LLES QUE T'SOIS DÉSOLÉE OU PAS OU QUE T'ES L'ARGENT OU PAS MOI. J'M'EN BATS-LES-COU*LLES ! TOUT C'QUE J'VEUX C'EST MON BIFF !

Moi - AZY FERME LÀ D'ACCORD ? ÉVITE DE M'CRIER DESSUS PARCE QUE MOI AUSSI J'PEUX AUSSI HAUSSER LE TON. QU'EST-CE' T'AS À M'SAOÛLER LÀ ? HEIN ? JE T'AI DIS QUE J'AVAIS PAS TON BIFF ALORS POURQUOI TU FORCES ? LÂCHE-MOI UN PEU P*TAIN..

Arbia : Amoureuse de mon beau-père, j'ai perdue mon repère.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant