Chapitre 48

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Après cette annonce, je suis tombée de haut. On aurait dit que tout me tombait sur la tête..
Il y a à peine.. une demie-heure, lui et moi étions encore ensemble, assit sur ce canapé sur lequel Naya est allongée. Nous venions tout juste de nous réconcilier.. putain !

Naya - Arbia..

Je ne pouvais plus me contenir, j'ai fondue en larmes. J'hurlais, je pleurais ma peine.. Pourquoi fallait-il qu'à chaque fois que tout se passait bien autant dans ma vie, que dans ma vie de couple, que quelque chose vienne tout foutre en l'air ? J'en avais plus qu'assez..

Je devenais.. incontrôlable. Après ce que Naya m'avait dit, je m'étais mise en tête que je ne le reverrai plus, en tout cas, plus pour très longtemps, ce qui m'a mit dans un état pas possible.

Je pleurais à même, en suffoquer. Je frappais dans tout ce qui se mettait en travers de mon passage.

Naya, qui ne savait pas quoi faire, à directement appelé Amine et Soufiane, qui sont arrivés une dizaine de minutes plus tard.

Amine - OH, IL S'PASSE QUOI ICI ? NAYA, Y'A QUOI ? ARBIA..

Soufiane - CALME-TOI..

Amine va voir Naya, qui elle, n'était pas bien, tandis que Soufiane, vient me voir, m'attrape le visage et le maintient de façon à ce que je ne puisse plus l'agiter.

Moi - Soufiane..

Soufiane - Oui, j'suis là Arbia. Respire..

Moi - Nahir.. Nahir.. ils ont prit Nahir.

Soufiane - Viens, viens.

Il me prend dans ses bras et Amine me ramène un verre d'eau. Je le bois, sans pour autant arrêter de pleurer. Ce qui au final, m'a endormit..

[...]

Le lendemain-matin, je me réveille dans les environs de neuf heures avec un mal de tête affreux. La première chose que je fais en ouvrant les yeux, est d'attraper mon téléphone et de tenter d'appeler Nahir. J'ésperais à tout prix qu'il réponde pour que je puisse être sûr que tout ce qu'il s'est passé la veille, n'était que pure illusion.. mais rien.
Après maintes et maintes tentatives, aucune réponse de sa part. Je tombais tout le temps sur sa messagerie, ce qui n'a fait que confirmer mes doutes. Nahir n'était bel et bien plus là..

... - Arrête de t'casser la tête Arbia.

Je lève ma tête que j'avais enfoui entre mes mains et vois Soufiane, me tendant un verre, qui à prioris, contenait une substance gazeuse.

Soufiane - Tiens, prends. Je suppose que t'as mal à la tête, bois ça, ça te fera du bien.

J'attrape son verre et le vide tandis que Soufiane s'assoit en face de moi. Une fois terminée, je lui repasse le verre, qu'il pose près de lui, sur la table.

Soufiane - Ça va ?

Moi - J'ai l'air de bien aller ?

Soufiane - Ah ouais.. C'est vrai qu'ma question elle est bête.

Moi - ...

Soufiane - T'sais Arbia, faut pas t'en faire, c'est la loi de la rue, c'est comme ça. Sois tu meurs, sois tu pourris en prison !

Moi - ...

Soufiane - J'suis déso..

Moi - Non Soufiane, j'ai pas envie de parler.

Soufiane - Tu veux que j'te laisse ?

Moi - ...

Soufiane - Ok, comme tu voudras. Appelle-moi quand t'auras besoin de moi.

Arbia : Amoureuse de mon beau-père, j'ai perdue mon repère.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant