Je lui fais un bisou sur la joue puis lui dis dans le creux de l'oreille :
Moi - Sache que tu as été mon premier grand amour et que tu seras sûrement le dernier.
Nahir - Je t'aime..
Moi - Moi aussi.. Je t'aime..
Je me détâche ensuite de lui, assez difficilement je l'avoue et m'en vais, sans dire au revoir aux autres, qui étaient allés dans le salon à je ne sais quel moment.
La fin de Nahir et Arbia ? Sûrement..
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Arrivée en bas, je marche jusqu'à un poteau et me calles contre celui-ci. Je me mets à réfléchir, à penser à tout et rien.. Alors, c'est bien vrai ? La love story de Nahir et Arbia est belle et bien finie ? C'est seulement jusque là que des semaines et des mois de combats acharnés nous ont menés ? Je crois bien que oui et il va falloir que je m'y fasse puisque plus aucune issue n'est possible. Maintenant, m'étant beaucoup trop attaché à Nahir, il ne me reste plus qu'à prier pour que Dieu me donne la force de l'oublier, de passer à autre chose..
En ce moment même, je ressentais un grand besoin d'être réconforter, de parler avec quelqu'un, alors je décide d'appeler la seule personne qui a jurée d'être toujours là, quoi qu'il arrive et tout ça, malgrés que nous soyons en « froid » : Soufiane.
Je compose alors son numéro et appelle en ésperant qu'il réponde. Au bout de la sixième tonalité, il répond :
Soufiane - Ouais, allô ?
En entendant sa voix, je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer.
Soufiane - Arbia ? Arbia, tu pleures ?
Moi - Souf.. Soufiane..
Soufiane - Ouais c'est moi, y'a quoi ? Pourquoi tu pleures ?
Moi - Viens m'chercher.. s'teuplaît.
Soufiane - Dis y'a quoi d'abord.
Moi - S'teuplaît Soufiane.. Viens m'chercher et je t'expliquerais plus tard.
Soufiane - Ok. T'es où ?
Moi - Devant chez Amine.
Soufiane - Ok, j'arrive dans.. dix minutes bouge pas.
Moi - Hum..
Je raccroche et attends qu'il arrive. Comme prévu, une dizaine de minutes plus tard, il arrive. Il se gare et me rejoind. Il s'abaisse à ma hauteur et me dit :
Soufiane - Arbia, qu'est-ce-qu'y'a ?
Je ne lui réponds pas et me contente de le prendre dans mes bras. Il me serre fort, tandis que moi, blessée par l'amour, je pleure la « perte » d'un être aimé.
Il se dégage ensuite de moi et me dit :Soufiane - Azi Arbia, rien qu'arrête de pleurer et dis moi y'a quoi putain !
Je baisse la tête, il me la relève, essuie mes larmes et me dit :
Soufiane - On part ?
J'acquiesse de la tête. Il me lève alors et me ramene dans la voiture. Après m'y avoir fait entrer, il entre à son tour et me dit :
Soufiane - J'te ramene où ?
Moi - Peu m'importe.
Soufiane - Hum..
Il démarre et conduit en direction de je ne sais où. Le début du trajet s'est fait dans le plus grand des silences, personne ne parlait, jusqu'à ce qu'à un moment donné, je me décide à parler.
Je me mets donc à tout raconter à Soufiane, du début jusqu'à la fin, tandis que lui, m'écoutait attentivement. Il n'a pas essayé de me couper durant toute la durée de mon récit, son regard était toujours sur la route, et même, à la fin, il n'a pas prononcé un mot.
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Arbia : Amoureuse de mon beau-père, j'ai perdue mon repère.
Roman d'amourL'amour a ses raisons, le temps fait de nous des inconnus..