Soufiane et Nahir dans la même pièce ? Oh non, tout sauf ça. Connaissant Nahir, qui est de nature très impulsif, à la moindre attaque ou au moindre pique lancé par Soufiane, il pourrait exploser. Je me mets donc à essayer de bouger esperant me réveiller avant qu'il ne soit trop tard...
Soufiane - J'te l'répeterai pas une seconde fois t'as vu, qu'est-ce' tu fous là, avec MA femme et au dessus de ses lèvres en plus ?
Nahir - T'veux quoi toi ? Ça t'regarde c'que j'fais ou pas ?
Soufiane - Eh, commence même pas à faire le fou d'accord ? Et puis t'sais quoi même ? Dégage, bouge de là.
Nahir - Ptdr, c'est toi qui va m'dire c'que j'dois faire ? Allez ferme ta gueule mon gars !
Soufiane - Commence même pas à m'zehef.
Nahir - Eh, c'est pas mon problème tout ça !
Soufiane - Bref ça y'est, je m'en bats les couilles, sors !
Nahir - Quel j'sors ? J'sortirai pas tant qu'Arbia elle s'ra pas réveillé.
Soufiane - Mdr tu blagues toi ! Pourquoi tu t'obstines à vouloir rester ? On a pas b'soin d'toi nous.
Nahir - Laisse moi dehek. C'toi qui dit ça alors que y'a quelques semaines encore t'étais dans la merde, t'allais t'faire niquer de peu et c'est qui, qui t'as aidé dis-moi ? C'est qui, qui a donné l'argent d'la cam ?
Soufiane - Eh mais..
« Ha, ha.. »
Je réussis enfin à me détacher de l'emprise de ce sommeil au bout de quelques minutes. Petit à petit, j'émerge de celui-ci et prends le temps d'ouvrir mes yeux pour me réhabituer à la lumière.
Tout de suite, Soufiane se précipite à mon chevet. Il attrape mon visage fermement avec ses deux mains et me dit :Soufiane - Hbiba, hbiba.. Ça va ?
Je lui fais signe que j'ai soif.
Soufiane - T'as soif ?
J'acquiesse de la tête et il va me chercher de l'eau. Je la bois d'un trait et lui rends le verre. Il le repose là où il l'a prit et revient. Je lui dis alors :
Moi - Soufiane, va chercher l'docteur s'teuplaît.
Soufiane - Pourquoi moi ? Demande à Nahir non ? Il sert à keutchi.
Moi - Eh, j'ai dis Nahir ou Soufiane dis-moi ?
Soufiane - Putain, j'reviens.
Il lance un regard à Nahir qui à première vue, en disait long, puis s'en va.
Moi - Nahir..
Nahir - Ça va ?
Moi - Oui Al Hamdûlilah..
Nahir - ...
Moi - Et toi ?
Nahir - C'est pas moi qui suis sur un lit d'hôpital donc.. on s'en fou un peu.
Moi - ...
Nahir - Mais s'tu veux savoir ça va pas trop.. mais Al Hamdûlilah quand même.
Moi - Hum..
Un blanc s'est ensuite installé.
C'est sur que lui, tout comme moi avions beaucoup de choses à nous dire mais personne n'osait parler.Au bout d'un certain temps, Soufiane revient suivit du docteur que je l'ai envoyée chercher et Nahir décide de partir. Je ne dis rien, même si, c'est sûr, j'avais une très grande envie de lui demander de rester mais j'ai préférée me taire avant que Soufiane me fasse une scène.
Bref, je disais donc, Soufiane entre avec le docteur, le premier nommé s'installe sur le lit, près de moi, tandis que le deuxième, reste debout et commence à m'expliquer ce que j'ai eu. Il parle pendant de longues minutes et finit par me dire :
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Arbia : Amoureuse de mon beau-père, j'ai perdue mon repère.
RomanceL'amour a ses raisons, le temps fait de nous des inconnus..