Chapitre 46

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P.D.V - NAHIR.

« Salam Alaykûm ou.. bonjour, vous êtes bien sur le répondeur d'Arbia [Voix de fond : LA MOCHE !] orh ta gueule Kareena.. oups, désolée ! Merci de laisser un message après le bip ! »

Un mois est encore passé et ce n'est pas pour autant que le manque d'Arbia a arrêter de se faire sentir.

Après avoir écouter le répondeur d'Arbia pour la vingtième fois en une demie-heure, si mes comptes sont juste, non lassé, je me remets à retaper son numéro, lorsque un appel m'interrompt.
Je regarde qui c'est et vois le nom de la meilleure amie de Sawsen s'afficher. Je décide de ne pas répondre mais ce n'est pas pour autant qu'elle lâche l'affaire. Elle retente de m'appeler plusieurs fois, avant de finalement, m'envoyer un message. Je l'ouvre :

« Nahir c'est Sarah, depuis t'à l'heure j't'appelle mais tu réponds pas, j'sais pas c'que tu fous mais bon bref, ramène-toi tout de suite à l'hôpital, Sawsen elle est en train d'accoucher. »

Je ne prête même pas attention à son message, je repose mon téléphone. Quoi ? Si Sawsen doit accoucher, qu'elle accouche mais qu'elle ne me saoûle pas.
Bref, après ça, fatigué, je décide d'aller m'allonger.

[...]

Quelques heures plus tard, je me réveille et décide finalement d'aller à l'hôpital, non pas pour voir Sawsen mais pour voir ma fille. Je me lève donc et vais sous la douche. Je m'habille ensuite et m'en vais.

[...]

Une fois arrivé, je me gare et appelle Sarah, la meilleure-amie de Sawsen :

Sarah - Allô ?

Moi - Ouais, c'est Nahir.

Sarah - T'es sah toi ? J'ai pas arrêter de t'appeler ! Tu f'sais quoi ?

Moi - C'que j'faisais et c'que j'faisais pas, ne t'regarde pas. Si je t'appelle c'est pour que tu m'donnes le numéro de l'étage et de la chambre où Sawsen elle est.

Sarah - Non mais..

Moi - Sarah !

Sarah - Étage 5, chambre 217.

Moi - Ok.

Je raccroche et sors de la voiture. J'entre dans l'hôpital et monte à l'étage qui m'a été donné par Sarah, puis arrivé devant la porte de la chambre, je frappe.

Sawsen - ENTREZ !

J'entre et lorsqu'elle me voit, elle se met à sourire.

Moi - Salam..

Sawsen - Alaykûm Salam.

Moi - Ça va ?

Sawsen - Oui, Al Hamdûlilah. Assieds-toi.

Elle tapote le lit comme pour m'inviter à m'installer dessus mais au lieu de ça, je décide de m'asseoir sur une chaise qui était posé à côté.

Moi - Elle est où ma fille ?

Sawsen - Elle est là.

Elle me montre la couveuse.

Sawsen - Tu veux la prendre ?

Moi - Eum.. non. Pas maintenant.

Sawsen - Ok, comme tu voudras.

Après ça, plus personne n'a parlé, un blanc s'est installé, jusqu'à ce que je lui dise :

Moi - Sinon, elle s'appelle comment ?

Sawsen - J'lui ai pas encore donné de prénom.

Moi - Pourquoi ?

Arbia : Amoureuse de mon beau-père, j'ai perdue mon repère.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant