On est samedi soir, on va tous en boîte avec Aida et Louise. Je me suis beaucoup rapprochée de Louise, c'est vraiment une fille bien et sans problème, avec Aida tout est rentré dans l'ordre et on est comme avant. Je suis contente parce que d'un côté, elle m'avait quand même manquée.
Je sors de la douche et enroule une serviette autours de mon corps et vais dans ma chambre pour m'habiller. On va dans la boîte au bout de la rue donc pour une fois j'ai pas besoin de conduire.
Je sors une robe de mon armoire, ça fait 2 mois que je l'ai achetée et je n'ai toujours pas eu l'occasion de la porter. Je l'enfile et me regarde longuement dans mon miroir. Elle est blanche avec des détails aux cuisses.
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J'attache mes cheveux en queue de cheval haute et met mes créoles aux oreilles. Je met du rouge à lèvre rouge mat et enfile mes talons noir sandale. Un peu de parfum et je suis prête. Je sors de la chambre et Aida est déjà prête, assise sur les tabourets de la cuisine.
— les gars sont déjà là bas ? Je demande.
— ouais ont peu y aller.
{...}
1h du matin, les avants bras posés sur le bar. Encore une fois j'ai beaucoup trop bu mais j'ai encore envie de boire. De toute façons mon appartement et au bout de la rue donc c'est pas vraiment problématique. Le serveur me ramène un autre verre de vodka que je boit en regardant Aida et Louise danser. Moi je peux plus danser, j'arrive à peine à marcher. Mais ça me fait bien rire de les voir se dandiner sur la piste.
— t'es toute seule ma jolie ?
Je sursaute et me retourne vers la voix rauque que je viens d'entendre. Mehdi. J'ouvre les yeux en grands en voyant sa face complètement amochée. Ah oui donc mes frères l'ont bien défoncés et il à le culot de se ramener en boite comme ça pour m'aborder.
— que ce que tu fais là ? Je lui demande finalement.
— et toi ? Que ce que tu fais là ?
— j'ai pas envie de te parler Mehdi.
Il sourit et bois dans son verre.
— faut être de sacrés connards pour s'attaquer à deux sur un mec.
Je le regarde dans les yeux et comprend qu'il fait allusion à Fram et Mek.
— faut être un sacré connard pour frapper une femme. Je répond.
Il attrape mon bras et sa main sur ma peau me donnerais limite la nausée.
