𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐕𝐢𝐧𝐠𝐭-𝐡𝐮𝐢𝐭

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On est samedi soir, et comme tout les samedi soir, y'a une soirée. Chez moi en plus. J'ai dit aux garçons plusieurs fois que c'était hors de question parce qu'Aida est trop fatiguée en ce moment mais cette traîtresse a dit que ça ne la dérangeait pas du tout. Elle avait même l'air contente.

Je suis actuellement avec elle justement, au Monoprix d'en bas de chez moi, entrain d'acheter toute sorte d'alcool.

— prend les sous marques Aida, c'est des alcoolo, ils s'en fichent complètement du goût ils cherchent juste à se bourré la gueule. Je dit en soufflant.

Elle rigole et prend plusieurs bouteilles.

— ça me soule d'être enceinte, j'aurais aimée boire avec vous.

— pourquoi faire ? Avant d'être enceinte tu buvais déjà pas.

— oui et alors ? Je veux noyé ma peine dans l'alcool. Dit elle en rigolant.

Je rigole aussi et lève les yeux aux ciel. On passe en caisse et ensuite on remonte chez moi.
J'enlève mes baskets et vais dans la salle de bain pour prendre une rapide douche. Je me sèche et enfile une robe noir moulante, simple.

Je me regarde dans le miroir et souffle longuement en voyant mon œil au beurre noir qui est toujours aussi visible. Je peux pas rester comme ça, faut que je me maquille mais je suis une vrai merde en maquillage.

— Aida ?

Elle rentre dans la salle de bain.

— oui ?

— tu peux m'aider à camoufler ça ? Je dit en pointant du doigt mon œil.

Elle rigole et prend sa trousse de maquillage. Elle sort plusieurs produits différents et commence à me maquiller.

— ça va juste cacher le plus gros mais ça sera encore visible. Dit elle en grimaçant.

Je soupire, je le déteste tellement et c'est seulement maintenant que je me dit que j'ai était sacrément conne pour croire que Mehdi était un mec stable.

— c'est bon j'ai fini.

J'hoche la tête et me tourne vers le miroir. Effectivement le plus gros a disparu mais on voit toujours de larges traces bleu autour de mon œil.

— merci. Je lui dit en souriant.

Elle me sourit aussi et sort de la pièce. Je rassemble mes affaires et quitte aussi la salle de bain.


Il est 4h du matin et j'ai déjà bien bu, beaucoup trop même. C'est ça le problème avec moi, le lendemain d'une soirée je me dit « ouais je bois plus, promis » et à la soirée qui suit, je me bourre encore plus la gueule.

Je suis sur les genoux de Fram, ça fait 10 minutes qu'on est en fou rire et je me souviens même plus de la raison pour laquelle on rigole.

Je m'arrête de rire en sentant ma tête qui tourne. Il faut que je respire de l'air frais. Parce qu'entre les joins des garçons et la chaleur d'été je sentais déjà le malaise arriver.

Je me lève et me dirige vers mon balcon.

— tu vas où Iris ? Demande Deen.

— j'me casse vous m'avez soulée. Je dit en éclatant de rire.

Ils lèvent tous les yeux aux ciel, certainement excéder par mon humour de merde.

— j'vais sur le balcon parce que la vérité j'me sent trop mal. Je finit par dire.

J'ouvre la porte vitrée de mon balcon et la referme derrière moi. Je tourne ma tête et frôle l'arrêt cardiaque en voyant Ken entrain de fumer.

Il éclate de rire en voyant que j'ai sursauté.

— ça va pas ou quoi ? Tu veux ma mort ?

— peut être.

Je lui frappe l'épaule et il rit de plus belle.

— c'est quand que t'arrête de fumer ? Je lui demande.

— et toi de boire ?

on répond pas à une question par une question.

Il lève les yeux aux ciel.

— j'sais pas, mais j'ai prévu d'arrêter.

— pourquoi t'arrête pas maintenant ?

Il tourne sa tête vers moi et hausse les sourcils.

— c'est fou à quel point tout est simple pour toi Iris.

J'hoche les épaules. Il a certainement raison. Toute façons je suis pas en capacité de réfléchir là maintenant.

et toi ? C'est quand que t'arrête de boire ? Se répète t'il.

— quand les garçons arrêteront. Je dit en rigolant sachant très bien que ça n'arrivera pas d'aussi tôt.

Il ricane et je ferme les yeux en sentant une légère brise chaude m'effleurer le visage. L'été est ma saison préféré. J'arrive toujours pas à comprendre les gens qui préfère l'hiver, personnellement, je déteste avoir froid. 

Je ressers mes mains sur la rambarde de mon balcon quand je sent ma tête tournée un peu plus.

— Iris ? Ça va ? Demande Ken en voyant que mon corps n'était plus très stable.

— nan j'me sent pas bien. Je murmure.

— vient on rentre, tu dois te coucher.

J'hoche la tête et le suit. On se dirige vers la chambre mais quand on passe devant la salle de bain je me précipite dans celle ci pour vomir. Super.

Je sent des mains passer dans mes cheveux pour me les tenir et je reconnais la présence de Ken.

— putain Iris arrête de boire autant. Dit il en soufflant.

Je ricane et me relève après avoir vidé mon estomac dans les chiottes. Je tire la chasse d'eau et me rince la bouche.

Ken m'emmène dans ma chambre, j'enlève ma robe et enfile mon short et mon débardeur. Ken est toujours là et me regarde avec les yeux grands ouverts.

— oui bah ça va, c'est pas comme si t'avais jamais vu de meuf en sous vêtements. Je dit en me glissant sous mes draps.

Il rigole et s'apprête à sortir.

— dort avec moi.

La dernière fois que Ken a dormi avec moi j'avais super bien dormis et je mettais senti comme protégée en quelques sorte. J'aimais sa présence à mes côtés.

— Iris... je peux pas, y'a Haks à côté et il a déjà fait une crise la dernière fois.

Je ferme mes yeux et souffle. C'est dingue de toujours tout ramener à mon grand frère, jusqu'aux dernières nouvelles je fait ce que je veux.

— on s'en branle d'Hakim, j'suis majeure je fait ce que je veux, et on va juste dormir. Pas besoin d'en faire tout un truc.

Il soupir et enlève son jean et son teeshirt et fini par glisser dans mon lit.

Il Nostro Destino ღ NekfeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant