Ken
On est tous allongés sur les canapés d'extérieur de la maison des Akrour. Iris et Louise ne sont toujours pas revenue de leur soirée et je suis de plus en plus inquiet. Bon après il est 3h donc elle va pas tardez à rentrer. Normalement. Mais elles rentrent à pied et j'ai peur qu'elles tombent sur des gars louches. Putain j'flippe.
J'allume mon téléphone qui est posé sur la table basse en face de moi pour voir si elle m'a laissée un message. Rien. Mon pied tape frénétiquement sur le sol et mon inquiétude ne fait qu'augmenter.
— Nek arrête de stresser, elle va bien, si elle avait eu une galère elle aurait appelée. Dit Moh qui est à côté de moi.
J'hoche difficilement la tête.
— elle t'a envoyée un message Louise ? Je demande à zer2 qui est en face de moi.
Il secoue sa tête de gauche à droite avant de se retourner pour continuer sa discussion avec Fram. Comment ça se fait qu'il est pas aussi stressé que moi alors que sa copine est en boîte ? En même temps Théo stressé, deux mots qui ne collent pas ensemble.
Mon téléphone devant moi sonne, affichant le nom d'iris sur l'écran. Je décroche directement et me lève pour être un peu à l'écart.
- allo ?
- Oui... ken ?
Je remarque au ton de sa voie qu'elle a bu, beaucoup trop bu même.
- oui ça va ? Je demande en fronçant les sourcils.
- ouais euh...attend... putain la con elle a gerbé sur mes nouveaux talons ! Louise t'abuse !... je disais quoi déjà ? Demande t'elle en rigolant.
Putain que ce qu'elles ont fait encore. Je prie intérieurement pour que rien de grave se soit passé.
- Iris vous êtes où ?
- Louise on est où ? Demande t'elle à Louise en rigolant toujours autant.
Je souffle en passant ma main sur mon visage. Putain plus jamais elle sort seule. La voilà maintenant complètement khabat, avec une pote qui est dans le même état qu'elle. J'entends Louise marmonner quelque chose, elle est vraiment dans un sale état elle aussi apparemment.
- on est... attend elle m'a dit quoi déjà... ah oui ! On est devant la boîte là ! Tu sais celle où... celle où quoi ? Ah oui celle où on était hier ou alors avant hier j'sais plus. Ou alors le jour avant avant hier. Ou alors le jour avant avant avant hier. Ou alors-
- oui Iris j'ai compris. Je dit en soufflant. Écoute moi bien, vous bougez pas de là où vous êtes, on vient vous cherchez ok ?
- oui chef. Dit elle en explosant de rire.
J'entends Louise éclater de rire à côté d'elle et je raccroche parce que sinon je sent que je vais m'énerver bêtement. Je met mon téléphone dans ma poche et m'avance en marchant rapidement vers les gars et Aida qui sont toujours sur les canapés entrain de parler.
— que ce qui se passe ? Demande 2zer en se levant brusquement voyant certainement sur mon visage que quelque chose ne va pas.
— prend les clés d'ta caisse, faut les chercher devant la boîte, elles sont complètement bourrées. Je dit en soufflant.
— putain les cons. Dit il en se levant brusquement.
Il rentre dans la maison pour chercher ses clés de voiture.
— en même temps fallait si attendre. Dit fram en rigolant.
— c'est clair, Iris quand elle va en boîte elle finit toujours avec 3 grammes dans l'sang. Répond sa copine en rigolant aussi.
Comment ils peuvent rigoler sur ça, sérieux ? Je souffle et sors devant la maison pour attendre 2zer et les clés. Il sort et ouvre la voiture, je rentre dedans et il démarre.
— plus jamais j'la laisse sortir seule. Je dit en soufflant pour la millième fois de la soirée.
Il rigole et je me tourne vers lui les sourcils froncés, sa copine et seule dehors complètement bourrée, et il rigole ?
— elles ont le droit de faire la fête nek. Combien de fois t'es rentré complètement défoncé toi ? Me demande t'il.
Je ne répond pas à sa question. Trop la flemme de compter et de toute façons si je commence à compter, j'en ai certainement pour 3 jours. Il s'arrête quand on arrive devant la boîte. Je sors de la voiture avec Théo et on s'avance vers les deux filles, la blonde et ma brune, adossées au mur de la boîte.
— les filles ? Dit 2zer en s'approchant.
— nan les gars désolé on est en couple. Répond Iris en ne prenant même pas la peine de relever les yeux pour voir qui vient de parler.
— ouais en plus ils arrivent donc dégagez. Dit Louise dans la même position qu'Iris.
2zer rigole et je souffle et prend Iris par la main pour la tirer contre moi.
— putain mais sale con tu comprends pas quoi dans j'ai un co- elle relève les yeux vers moi. Ah mais bébé c'est toi ! S'écrit t'elle en me prenant dans ses petits bras.
Je rigole légèrement et la soulève pour la porter, parce qu'elle n'est plus capable de marcher. Théo fait pareil avec Louise et on les met à l'arrière de la voiture avant de les attacher. Il commence à rouler et je ferme mes yeux en soupirant, en entendant les deux derrières entrain de faire une partie de papier cailloux ciseaux.
— Iris le puits ça compte pas. Dit Louise en explosant de rire.
J'entends ma brune râler ce qui me fait sourire. Jamais contente.
On arrive devant la maison et je sors de la voiture pour de nouveau porter madame, mais elle est déjà entrain de sortir. Et de se casser la gueule. Je la rattrape de justesse, juste avant que sa tête s'éclate sur le béton.
— je sais marcher, t'as pas besoin de me porter.
Elle continue d'essayer de marcher mais je suis plus rapide qu'elle et je l'a fait basculer sur une de mes épaules. Au moins là, elle peut plus bouger.
— ken t'es chiant. Dit elle en soufflant de mécontentement.
J'ouvre la porte et le silence plane dans la grande maison. Ils sont tous certainement allés dormir. Théo emmène Louise dans leurs chambre et je fait pareille avec Iris.
J'ouvre la porte de la chambre et repose Iris sur ses pieds. Elle souffle et se laisse tomber en arrière sur le lit.
— bébé attend tu peux pas dormir comme ça. Je dit en enlevant ses talons.
Elle ne bouge pas et je soupire. J'essaie tant bien que mal d'enlever sa robe, une fois retirée je lui met un t-shirt à moi et je la glisse sous les draps où elle ne tard pas à s'endormir. Après mettre moi aussi changé, je la rejoins en la tirant contre moi.
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Il Nostro Destino ღ Nekfeu
Fanfiction𝐈𝐫𝐢𝐬 𝐀𝐤𝐫𝐨𝐮𝐫 𝐗 𝐊𝐞𝐧 𝐒𝐚𝐦𝐚𝐫𝐚𝐬 « Deux miroirs en face l'un de l'autre, reflétant l'éternité »