CROW, LA FUREUR D'UN DIEU DECHU

Chapitre 16

Fafnir et Hadès, s'éloignèrent tous les deux, d'un simple bond. En atterrissant, Fafnir brisa le sol, et prit aussitôt son élan pour attaquer de nouveau Hadès qui l'imita. Leurs attaques s'annulèrent comme les précédentes. L'énergie libérée cette fois-ci était supérieure et les balaya tous les deux.

Fafnir, voulant ralentir sa chute, déploya ses énormes ailes et se stoppa en plein vole. Il repartit aussitôt vers Hadès qui continuait sa course. Le point tendu, Fafnir fonça à pleine vitesse sur Hadès qui ne s'était pas encore remis du choc. Fafnir, avait quasiment réussi son attaque. Mais au dernier moment, Hadès, déploya un gigantesque brasier de flammes qui l'empêcha de tomber et projeta Fafnir par la même occasion.

Hadès, atterrit sur son pied droit, et enleva la poussière sur ses vêtements. Le brasier de flammes qui a emporté Fafnir, brûlait de plus belles. Les flammes commencèrent par  calciner le sol. Hadès leva les mains et les flammes furent attirées par ses mains et disparurent par magie.

Là où se trouvait auparavant les flammes, se tenait debout, Fafnir, recouvert d'un halo de flammes noire dont la couleur rappelait la plus obscure des nuits.

Hadès : Tu es plein de surprise dragon...

Fafnir : Tes flammes ne représentent rien devant les miennes...

Hadès : Attends un peu de voir mes flammes mauves avant de parler...

Fafnir : N'importe quoi...les ténèbres ravagent tous en ce monde...

Hadès ( fonçant vers Fafnir): Voyons bien ça...

Hadès, chargea vers Fafnir, les mains recouvertes de flammes mauves. Il porta une rafale de coups sur le dragon qui les esquiva tous. Hadès, en rage augmenta la cadence et réussi à blesser Fafnir. Ce dernier fut projeté par le coup de poing du dieu. En plus de l'impact du coup, les flammes mauves le brûlèrent...au second degré sur la joue gauche...

Fafnir, se releva, et passa sa main recouverte de flammes noires à l'endroit précis de sa blessure. Celle-ci disparut instantanément. Ensuite, il déploya ses ailes, en recouvrant l'intégralité de son corps de flammes noires destructrices. Juste d'un battement d'ailes, il se stoppa devant Hadès, puis d'un seul coup de genou en plein plexus solaire, il mis le dieu à genou. Le dieu, étant à genou, il le souleva par le col, et le lança avec fureur dans les airs. Le dieu, montait encore avec violence. Fafnir, bondit, et le frappa, une fois, deux fois, puis se fut un tourbillon de coups qui accablait le dieu, qui retomba avec force par terre.

Fafnir : Voilà la vraie force d'un dieu? Même un humain mourrai donner plus de fil à retordre.

Hadès ( se levant): Garde tes paroles pour toi...je n'en ai point besoin ...

Hadès, se releva et sans réfléchir, déploya des boules de feu vers Fafnir. Ce dernier ne put bouger et encaissa toutes les boules de feu. Les boules de feu s'accumulèrent pour former une explosion géante qui ravagea tout y compris le village à proximité. Hadès, de loin, observait la carnage d'un regard satisfait. Soudain, des fumées, une silhouette humanoïde avec de larges ailes dans le dos.
Hadès, mis les genoux au sol, tellement il était surpris. Son âme semblait ailleurs, Fafnir, venait de résister à son coup le plus dévastateur.

Hadès (surpris): Tu...dois...

Fafnir (enlevant la poussière de ses vêtements): Mort?😂😂 Impossible, que tu puisses me tuer... d'ailleurs personne ne le peut...

Hadès (se relevant): Je te tire mon chapeau, tu m'as mis dos au mur, mais un dieu n'abandonne jamais.

Hadès, se releva malgré sa peine, et enflamma son énergie pour balancer encore la même attaque. Fafnir, se rapprocha de lui et jeta des flammes noires autour du dieu. Les flammes brûlèrent de manière intense, et avançaient vers Hadès, qui brûla encore plus de pouvoir pour les repousser. Mais, plus il s'agitait, plus les flammes grandissaient. Le crépitement des flammes devint si intense, que le dieu ne pouvait plus rien entendre autour de lui.

Hadès : Qu'est-ce que tu fais?

Fafnir : Je pense que c'est clair. Plus tu bouges, plus les flammes grandissent. Elles se nourrissent de l'énergie que tu déploie. Et même si tu réfrène ce pouvoir, les continuerons de grandir.

Hadès : Soit maudit. Mais, si je bouges, ce sera un échec pour toi.

Fafnir : Fais toi plaisir. Elles ne s'arrêteront que lorsque tu auras perdu toute ta magie. C'est ça le pouvoir de mes flammes. Elles dévorent tous selon ma volonté. Vu que je ne veux pas te tuer toi, je vais juste t'immobiliser.

Hadès : Je vois. Tes flammes ne pourront pas tenir aussi longtemps. Les dieux possèdent un pouvoir magique si colossale que ce serait comme vider tout l'océan dans un verre.

Fafnir : Je reconnais bien que par nature les dieux possèdent cette force magique de loin aux autres créatures dont les dragons. Vous êtes si forts, que même pour un roi, il est bien risqué de vous affronter mais avec des siècles d'évolution et de travail acharné, nous avons réussi à creuser cet écart et voir même le surpasser. Pendant que les dieux se reposaient sur leurs lauriers, nous n'avons jamais cesser de travailler et de nous entraîner afin de pouvoir un jour voir la lumière.

Hadès : C'est absurde pour une divinité de passer son existence dans la souffrance qu'engendre le travail. Nous possédons tout dès la naissance et voilà...c'est la nature...

Fafnir : C'est justement la raison pour laquelle nous dragons, sommes supérieurs à vous les dieux. Vous êtes nés avec cette force colossale et au lieu de tout faire pour bénir les plus faibles, vous les opprimés et vous servez d'eux pour assouvir vos viles désires.

Hadès (ne sachant quoi dire):...

Fafnir : Quand un homme ne remplit pas vos exigences, vous l'effrayer avec des sôtises comme les catastrophes naturelles, la damnation éternelle, et bien d'autres. Vous les obliger à vous ériger des temples en votre gloire.

Hadès : Il faut bien des êtres suprêmes pour régner sur les humains. Sinon dans quoi, ce serait le chaos.

Fafnir : Maintenant, disparaît.

Fafnir, lança une salve de flamme noire sur Hadès, qui s'effondra.

*Point de vue de Fafnir*
Vraiment, les dieux sont très décevants. Ils possèdent ce pouvoir et au lieu d'en faire bon escient, ils règnent sur les hommes. Pitoyable. Si seulement, il pouvait prendre conscience de la vraie raison de cette guerre, nous aurions abandonner...Tss...
*Fin PDV*