20. NEKFEU

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point de vue polak

4 semaines plus tard.

C'était bientôt la quatrième semaine et je restai sans nouvelles de Lara. J'avais cessé de lui envoyer des messages, je ne voulais pas faire le forceur. Et puis, notre dernière interaction n'avait pas été des plus joyeuses. Malheureusement, je n'avais pas retrouvé sa gourmette non plus.

À plusieurs reprises, Mamie m'avait demandé des nouvelles de Lara. Elle s'était attachée à elle et ça me foutait mal de mentir à Mamie en lui disant que Lara allait bien.

Pour combler le manque, j'avais appelé Mélissa  plusieurs fois pour keni. J'espérais qu'elle me fasse oublier. Mais c'était pas pareil, je n'avais plus jamais ressenti la même chose que quand j'avais couché avec Lara. Une fois avec Lara valait les trente milles avec Mélissa.

Ces quatre dernières semaines avaient été longues. J'avais bossé comme un noich en passant des nuits blanches au studio pour éviter de penser et repenser. Le shit m'anesthésiait, l'alcool me faisait oublier. En vrai, j'aimais bien passer du temps avec elle et je ressentais un manque depuis qu'on se parlait plus. Mais comme un con, j'avais été incapable de l'appeler pour le lui dire.

Je dois avouer que son absence m'avait donné  l'inspiration pour écrire. En à peine deux semaines, j'avais gratté et enregistré ce morceau. Ce que je ne pouvais exprimer, je le rappais.



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Mamie n'étant pas là du week-end, j'avais invité Mélissa pour qu'on puisse profiter à deux de l'appartement. Ensemble on avait fumé et on s'était lâché ces deux dernières nuits.

Il était 3h de l'après midi quand on se réveillait ce dimanche

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Il était 3h de l'après midi quand on se réveillait ce dimanche.

Après l'amour, Mélissa était le genre de meuf à vouloir rester au lit pour se câliner. Moi, c'était pas mon truc; Pas avec elle. Elle me dégoûtait. Et je me dégoûtais aussi.

Peut être l'euphorie retombait ou je commençai à dessoûler mais j'en avais pas envie.

Je lui donnai dos, face au mur, je feins de dormir. Je sentis soudain ses mains sur mon bas-ventre.

- Bébé, là je te veux encore. - dit-elle en posant sa tête sur mon dos.

Qui dirait non à un avion de chasse comme Mélissa? Je sais que mes potes n'auraient pas compris. Je l'avais dans mon pieu, et je faisais le difficile.

Bunkoeur [ PLK ] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant