Chapitre 17.

75 10 13
                                    

Ézékiel

Je remontai dans ma chambre, rouge de colère. Je cassai tout. Elle n'avait qu'à tout repayer avec son foutu fric. Je montai les escaliers pour aller dans mon lit puisque ma chambre avait deux étages. En haut, la grande baie vitrée, m'aveugla avec sa lumière. Je me dirigeai vers ma lampe de chevet, la prit et la jetai avec grande colère sur la vitre qui ne se brisa pas contrairement à la lampe. Une grande rayure sur ma baie vitrée apparût suivit d'un bruit sourd. Les domestiques qui étaient dans ma salle de bain sortirent avec les balaies dans les mains, à cause du bruit. Elles regardaient mes mains remplient de sang. Les voir me dégoûtait.

- Vous attendez quoi merde ? Ma photo ? Foutez le camps... et appelez moi un médecin.

Je m'arrêtai dans mes mots alors qu'elles courraient vers la sortie. Je pris leurs balaies, les cassai et les jetai contre la vitre, je voulais la péter. Je balançai le plateau de nourriture de tout à l'heure par terre. Je déchirai les draps de mon lit, déchirai les oreillers. Puis saisit le téléphone fixe de ma chambre pour appeler la cuisine.

- Élisabeth, apporte moi un café noir sans sucre, maintenant ! Ok ?! De suite, et grouille toi !!

Je respirai, je soufflai. Je vais aller déterrer Génouille et la tuer à nouveau, en la roulant dessus plusieurs fois.

Mon téléphone sonna soudain, le nom à l'écran me rendit fou de rage.

''Cassy''. Je décroche immédiatement.

- Allô Ézékiel... commence-t-elle. Je suis contente que...

- Écoute moi bien Cassidy, la coupais-je. Tant que tu ne t'appelles pas Jayce, je t'interdis de me rappeler. T'es enceinte, on a compris et j'en ai rien à foutre. Arrête de m'appeler, tu vas me faire péter un plombs sale conne. Avale ton fœtus et ne vient plus me casser les couilles !

Je ne lui laissai pas le temps de dire quoi que ce soit et raccrocha. Si elle me rappelle c'est qu'elle est vraiment conne.

Élisabeth entra et déposa mon café sur ma table. Elle fit mine de pas être choquée à cause du bazar qu'elles venaient de ranger il y a quelques heures.

- Votre café monsieur Donovan, annonça-t-elle avec son accent russe et toute tremblante. Voulez vous autre chose ?

Elle baissa la tête en signe de soumission. Je la regardai dans la vitre.

- Oui ! Répondis-je alors que je lui tournais le dos et faisait face à ma grande baie vitrée de dominant.

Je fis vote-face en la détaillant grossièrement. Elle était grande, mince avec des jambes fines, des cheveux blonds très courts et des yeux grisés. Elle avait des lèvres pulpeuses et des pommettes magnifiques. Pas trop fine, un peu de poitrine, parfait.

- Que voulez vous monsieur ? Consulta-t-elle.

- Déshabille toi Élisabeth ! Ordonnais-je en m'affalant telle un beauf sur mon fauteuil.

- Je ne pense pas bien comprendre monsieur ! Se choqua-t-elle.

Je levai les yeux en l'air et tirai sur ma clope.

- Enlève tes vêtements... qu'est ce que tu ne comprends pas la dedans ?!

Elle hoqueta.

- Je ne peux pas monsieur, c'est... Refusa-t-elle.

- C'est quoi ton problème Élisabeth ? Tu veux me contrarier ? T'es vierge c'est ça ?

J'éteignis ma cigarette. Elle avait l'air vraiment choquée.

- Je... essaya t'elle.

- Bon allez fermes la ! Et déjà dégages de mon champs vision, allez ouste ! M'énervais-je en lui faisant des signes de la main.

Elle hésita à sortir. Mais elle est sourde où quoi ?

- ALLEZ FOUS LE CAMPS ! Explosais-je.

Je perdis le contrôle.

Elle s'enfuit à toute vitesse. Je sortis mon sac de voyage et fit ma valise. Une fois celle- ci finit, j'essayai d'appeler Jayce mais aucune réponse. S'il faut, ses parents l'avaient déjà tué. Je jetai mon téléphone à l'autre bout de la pièce. Il m'avait promis. Il m'avait promis qu'il ne me laisserait jamais...

... seul.

 seul

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Sans Rancune 1 ( Terminée )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant