Ézékiel
- Un Donovan mon fils, sait garder le contrôle dans toutes les situations de sa vie. Débitait mon père le ton calme et la voix contrôlée. Même lorsque ça dernière heure approche. Tu dois à tout prix garder ton calme Ézékiel.
Mon cœur battait à mille à l'heure. Je regardais ma poitrine remonter et redescendre car j'étais terrorisé. J'étais agenouillé devant une baignoire, les mains et les pieds liés. Mon corps était trempé. Mon père me fit un long sermon que je n'entendais pas. Mes pensées étaient focalisées sur cette baignoire dans laquelle flottaient des glaçons.
- Père, ne faites pas ça ! Le suppliais-je.
Je le vis se retrousser les manches lentement.
- Garde ton calme fils. Contrôle tes pensées et ta peur. Fut les dernières paroles que j'entendis.
- NON ! Hurlais-je.
Je sentis mon visage s'enfouir dans ce bain froid et glacial. Mes oreilles se bouchèrent, et ma vue était sombre. Le froid frappait mes yeux et mes lèvres se gelèrent. Je me débattis comme je pouvais. Cependant, je sentis la fraîcheur frigorifier toutes les cellules de ma peau. Je ne respirais plus, j'entendais mes poumons appeler à l'aide. J'avais envie d'exploser. Plus je criais, plus les bulles m'envahissaient et de moins en moins, je sentais mon visage. Mon père me sortit de l'eau sans broncher. Il tenait ma nuque dans sa paume et regardait sa montre.
- Froid, voilà ce qu'on doit voir en te regardant. Pas de larmes, pas de sourires. Rien. Lista-t-il. Tu dois garder le contrôle. Tu. Dois. Garder. le. Contrôle.
Mon père replongea mon visage au fond de la baignoire.
*
Tu dois garder le contrôle.
J'étais seul avec le proviseur. Je ne connaissais pas cette place. À vrai dire, j'avais toujours tout fait pour ne pas me trouver ici. Ça ne me plaisait pas du tout d'être sur la chaise des accusés près à être réprimander. J'avais l'impression d'être une proie attendant d'être dévorée. Surtout que je n'avais pas l'habitude d'entendre des sermons car lorsqu'on est un Donovan, tout nous est permis. Je pouvais voir sur le mur, ses diplômes et ses médailles. Il était la seul personne que je n'avais pas encore réussit à faire chanter. Il me scrutait alors que j'examinais la vidéo dans laquelle on nous voyait torturer cette pauvre conne de Génouille. Je ne fis aucune expression. Je restais livide et silencieux. Mon cœur bat à la chamade mais je ne le montrais pas. Elle a donc réussi à avoir une preuve. Elle avait attendu 6 ans pour enfin sortir cette preuve.
Je vais la tuer. La tuer de mes propres mains.
Tout ce temps auquel elle s'est laissée faire, qu'elle n'a pas affiché l'ombre d'une résistance quelconque, ce temps lui suffisait pour avoir assez de preuves.
- Je ne sais pas quoi dire M.Donovan, commence le proviseur en refermant son ordinateur bas de gamme. Super élève, acharnée du travail, gentille et dévouée. Pourquoi ? Pourquoi s'attaquer à elle ?
Je toisai le proviseur avec haine. Le voir faire autant de belle description de Génouille me dégoûtait plus qu'autre chose. Je restais néanmoins calme et silencieux. J'avais envie d'enfoncer personne et encore moins m'enfoncer moi-même. Je le défiais du regard, je gardais mon orgueil tout près de moi mais si la situation s'aggravait, je balancerai Kevin ou Cassy ou brandon et Bryan. Au pire des cas, Jayce. Il sortit mon dossier scolaire et j'avalai ma salive péniblement. Je fis toujours mine de rien et le suivit du regard. Il souriait en regardant mon dossier, mais je sais que je devais assumer toutes les conséquences de mes actes.
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Sans Rancune 1 ( Terminée )
عاطفية17 ans. Intelligente. Fille du prof principal. Naïve. Sale boursière. Pauvre vierge. C'est ainsi que l'on décrit Génésis. 18 ans. Millionnaire. Futur héritier des plus grandes entreprises pétrolières. Beau. Mystérieux. Invincible. C'est comme cela q...