Ézékiel
Après avoir longuement discuté du cas Génouille avec Jayce par webcam, je suis allé me défouler au club de tennis. J'ai défoncé les scores, ensuite j'ai fait une partie de jeux vidéos avec mon petit frère Lucas.
Puis j'ai fini par avoir ma belle Maserati qui vient de s'ajouter à ma collection de voiture de luxe. J'avais roulé avec jusqu'à la maison d'une connaissance que j'avais rapidement et sans trop me casser la tête, transformer en contrat sexuel : Une de plus.
Je rentrais chez moi. Rien ne vaut chez soit. Jayce était heureux de pouvoir avoir un ''chez-lui'', ses parents vivaient dans leur château à Londres et lui, il était ici donc c'est normal qu'il ait un ''chez-lui'', alors que moi je ne voulais pas quitter la maison de ma mère.
Après avoir roulé à 180 jusqu'à chez moi, je garai ma nouvelle Maserati, sur la pelouse du jardin. Ma mère détestait que je fasse cela, mais moi je pense qu'on devrait donner quand même du travail aux jardiniers permettant de nourrir leurs familles de classe moyenne. Mon sens de la générosité me perdra.
Je traversais rapidement les pièces avec une démarche lente et assurée. Les domestiques tremblaient devant moi. Comme ils le faisaient devant mon père. Leurs costumes blancs et bleus m'exaspéraient. Je pris ensuite l'ascenseur jusqu'à m'enfermer dans mon immense chambre.
Je détestais être seul. Je détestais cette vie, je ne la supportais plus.
J'enlevai aussitôt ma Rolex, mes bagues en argent, puis je retirai mon tee-shirt blanc avec soin. Je le plie soigneusement et je me regardai devant le miroir. Je regardai surtout les cicatrices de mes blessure que je m'infligeais sur les côtes, et doigts. Mais la partie de mon anatomie que je détestais le plus, était mon dos. Je voulais le détruire. Recouvrir toutes ces marques que l'ont m'a infligé. Je revoyais encore les coups qu'on m'a donné, les mains qui m'ont touché... J'envoyai valser tout ce qui était devant moi sans attendre.
De suite, je cassai tout, tout ce qui m'énervait. Je balançais ma table en verre. C'est de sa faute, cette pétasse. C'est elle la seule responsable, elle le mérite. Elle mérite d'être putain de salit, piétinée !
Elle m'avait trahit. J'avais baissé ma garde. Elle m'avait mit un couteau dans le dos, alors qu'elle était la plus proche de moi. Elle m'avait punit.
C'est elle qui est la fautive ! Je la ferai payer bien pire que ce qu'elle m'a fait. Je la ferai... payer.
Je détestais cette douleur que je ressentais quand je la voyais. Ce point au cœur que j'avais à chaque fois qu'elle me regardait avec haine ou pitié. J'aimerais effacer toutes les années que j'ai passé à l'aimer comme un chien, à toutes les choses que j'ai pu faire pour elle, toutes les choses que j'ai pu dire pour elle. À toutes ses larmes de gosse que j'ai versé pour elle. Jusqu'à perdre ma dignité à cause d'elle. Perdre mon innocence, perdre mes espoirs... je la haïrai toute ma vie pour m'avoir brisé de la sorte.
*
- Fils, suis moi. Me lança mon père alors que je le suivais difficilement dans notre propriété.
Il s'enfonça de plus en plus dans notre forêt privé. Les mains dans le dos et la démarche assurée. Je le copiai immédiatement. Je mis mes mains derrière mon dos et imitai sa posture. Les rayons de soleil s'infiltraient à travers les arbres et leurs feuillages. La chaleur caressait ma peau pâle et fragile. On respirait la nature à travers cette forêt de plusieurs hectares. Je me pavanais comme mon père à travers l'herbe et les branches de bois à terre. Laissant derrière moi, le bruit doux des oiseaux et des bestioles qui chantaient gaiement de çà et là.
VOUS LISEZ
Sans Rancune 1 ( Terminée )
Romantizm17 ans. Intelligente. Fille du prof principal. Naïve. Sale boursière. Pauvre vierge. C'est ainsi que l'on décrit Génésis. 18 ans. Millionnaire. Futur héritier des plus grandes entreprises pétrolières. Beau. Mystérieux. Invincible. C'est comme cela q...