Sans Rancune 1 ( Terminée )

Chapitre 46.

Ézékiel

- À genoux, Ézékiel... M'ordonna-telle avec un regard de winner.

- Mon père m'a toujours dit de ne pas se mettre à genoux devant une femme. Me justifiais-je. Je n'étais pas son chien quand même. J'ai quand même de l'amour propre.

- Ah oui ? Fais-le quand même. Quand on est amoureux de quelqu'un, on ne lui refuse rien. C'est comme ça que j'évaluerai ton amour pour moi.

- Bon, acquiesçais-je. Si tu veux entre être sûre alors je le fais. Mais juste parce que je t'aime Génouille.

- C'est bien Ézékiel. Soumets-toi. Elle me fixa satisfaite. Qu'est-ce que je ne ferai pas pour elle ? Maintenant Ézékiel... je suis ta reine. Se chuchota-t-elle.

*

Je me tenais devant cette conne. Je venais de fermer la porte à clé. Génouille me fixait avec terreur. Je ne savais plus quoi penser. J'avais avalé une dizaine de verre je crois. Je voyais tout rouge. Ça faisait des jours que je n'avais pas dormi. Je me sentais si mal, et je détestais me sentir comme ça.

 
J'avais envie de me défouler alors je me suis incrusté à cette fête. Et j'ai fait ce que je fais de mieux. Je ne voulais pas qu'elle me voit comme ça. Je ne me sentais pas fier d'avoir perdu le contrôle sur ma vie. C'était pas digne d'un Donovan.

- Sale. Petite. Lorgneuse. Crachais-je la voix pâteuse.

- Je ne... je...

Je ne la laissai pas finir que je l'envoyai une gifle sur la tronche. Je fus moi-même surpris de mon geste. Je ne voulais pas la frapper, je voulais juste... enfin... merde !
Elle tomba à terre et hurla.

- Ézékiel ! Ézékiel ! Entendis-je de l'autre côté de la porte. Laisse-la ! Ézékiel tu m'entends ? LAISSE-LA !

Génouille portait une robe hyper courte, j'en étais plus que choqué. Malheureusement pour moi et pour mon côté homme, je la trouvais sexy. Double Merde. Je venais vraiment de la frapper. Merde. Merde. Merde. J'avais perdu le contrôle. Je l'attrapai par l'épaule et la levai de force. Je la plaquai contre le lavabo et la fit regarder le miroir. Je la détestais. Je la haïssais. Et pourtant, la voir pleurer de terreur me fissura le cœur sans vraiment savoir pourquoi.

- Regarde ce que ton père m'a fait poupée ! Crachais-je en lui montrant mes bleus. Je vais te faire 1000 fois pire. J'ai des photos compromettantes de toi.

- Ézékiel, ne la touche pas ! Me cria Jayce de l'autre côté.

La blague. Il était donc à cette fête. C'était sûrement pour se taper Chloé. Cette idée me donna envie de lui en coller une.

- Me cherche pas Jayce ! Retourne te taper Chloé ! Renvoyais-je brusquement.

- Ézékiel, tu as bu ? S'affola Jayce.

Il se mit aussitôt à frapper la porte. Il voulait la défoncer. Je retournai mon attention sur Génouille et me mit à sourire. Elle avait le regard terrifié. Je me collais à elle et colla ma joue sur sa tête.

- Tu trouves pas qu'on aurait fait un joli couple ? Moi avec ma beauté et toi avec ton intelligence. Me moquais-je.

Elle tremblait de peur. Ses aires de grande qu'elle m'a sortit à ma fête ont disparu. Lol. Je vais en faire qu'une bouchée.