Chapitre 42.

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Ézékiel

Je sortis de ma maison pour aller à l'aéroport. J'allais encore prendre la voiture de Jacques aujourd'hui et j'en avais marre. Leslie me manquait. Je vais en Australie dans quelques heures et Jayce devait arriver un peu plus tard. Je me dirigeai vers la voiture du chauffeur, mon sac à la main. Je l'avais garé à l'extérieur, juste devant la maison puisque j'y avais fait un tour rapide. Le gardien depuis sa cabine m'ouvrit le portail. Je me dirigeai confiant vers la Aston, un garde posté loin derrière. Mais là, la catastrophe ! Je lâchai mon sac par terre, j'en croyais pas mes yeux. Elle avait été vandalisé. Les vitres étaient cassées, ainsi que les rétroviseurs et les roues qui ont été crevé. Je tape furtivement sur mon téléphone, le numéro de la police et fait signe au gardien de prévenir la sécurité quand soudain, je reçois un énorme coup par l'arrière. Ce qui alerta les gardes du corps. Mon téléphone tomba par terre et l'écran se brisa. Quant à moi, je basculai vers l'avant et me rattrapai sur la voiture. Il commençait à faire nuit et il n'y avait aucun voisin dehors.

- Bah alors ! Cria mon agresseur. Lève toi ! Tu ne sais que t'en prendre qu'à plus faible que toi ?

Mon gardien sort furtivement de sa cabine sans avoir fini de taper le numéro de la sécurité, il courra vers mon agresseur. Mes gardes du corps se mirent à courir en sa direction. Ils ne s'y attendaient pas, puisque je leur avais demandé d'éloigner la presse et de ne pas s'occuper de moi. Je me retournai immédiatement et fit face à des yeux d'un bleu à glacer le sang. James Adam alias mon ex prof d'histoire et le père de mon ex meilleure amie, se tenait devant chez moi. Un sourire se forma sur mon visage. Je fis signe à mon gardien et à mes gardes du corps de retourner à leurs postes et de faire comme de rien était. Ils me fixèrent tous longtemps avant de s'exécuter. James m'envoya directement son poing dans la gueule dès que je tournai la tête. Mes gardes du corps se firent guerre pour ne pas intervenir. Je les rassurai d'un signe de la main, faisant comprendre que je gérais la situation.

- C'est quoi votre problème ? Répliquais-je en me laissant faire calmement.

Il m'attrapa par le tee-shirt avant de me pousser violemment sur la Aston. Je tombai à terre, blesser par les restes des vitres.

- Vous savez que tout ça, va vous coûter cher ?! L'avertissais-je en gardant mon calme.

- Lève toi fils de pute ! Et bats toi comme un homme ! Comme je t'ai apprit. Cracha-t-il en me relevant et en m'envoyant un autre coup dans le visage.

Celui là, je le sentis bien passer. Il m'ouvrit la lèvre. Le goût métallique du sang s'étala sur mes papilles. Je jetai un regard à mon gardien qui était debout dans la cabine. Les employés s'affolaient mais je les renvoyais tous à l'intérieur en leur disant qu'ils n'avaient rien vu. J'essuie rapidement ma plaie avec le dos de ma main, et je remarque ardemment que mes paumes sont ouverts à cause du verre cassé par terre.

- Alors comme ça tu fais moins le malin devant un homme ?! Me provoqua-t-il.

Il m'envoya encore un coup que cette fois-ci, j'esquivai facilement. Il ne semblait même pas préoccupé par la présence de mes employés.

- À cause de toi, misérable, ma fille a voulu se tuer hier !

- Ah ! Elle a encore raté ?! Lançais-je sans la moindre compassion. Elle n'est vraiment qu'une bonne à rien.

Il me sauta dessus et m'assena des coups violents. Je savais me défendre alors j'esquivai certains de ses coups et l'en envoyai un, encore plus violent que les siens. Il perdit rapidement pied mais pas longtemps.

- Ne parle plus jamais de ma fille de la sorte. S'énerva-t-il.

- Sinon quoi ? Vous avez déjà perdu votre boulot, vous avez failli perdre votre fille, vous voulez que je détruise votre vie bien plus que ça ?

Sans Rancune 1 ( Terminée )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant