Génésis
Je ressens l'envie de me lever, elle est si forte, si intense, mais pas plus intense que ma douleur. Une douleur surtout présente dans ma tête. Je n'arrive plus à me souvenir des dernières choses que j'ai faite. Je ne sais même pas pourquoi je suis dans cet état. Ça doit être à cause de toutes ces années de tortures qui l'ont affaiblie. Mon corps doit être entrain de lâcher.
À l'instant présent, mon cerveau cogne si fort, que j'ai l'impression qu'il a envie de sortir de ma tête par les yeux. Un très grand bruit de fracas se fit entendre dans ma tête à la minute même. Mes oreilles se bouchèrent et tous mes membres se tendirent. La douleur était si dure, plus forte que celle que je devais endurer chaque jour.
J'ouvre immédiatement les yeux. Des lumières éclatantes m'aveuglèrent. Ça devait être la bande d'Ézékiel qui m'avait séquestré. Alors je hurlai de toutes mes forces. Appelant à l'aide.
- Chérie, c'est fini... mon bébé !
Ma mère se pencha immédiatement vers moi et me caressa le visage. Je voulais aussi la prendre dans mes bras mais des perfusions m'en empêchaient. J'essayai alors de les enlever. Ma mère m'arrêta.
- Chérie, ce n'est que temporaire d'accord ? On va rentrer à la maison.
Mon père était absent, il devait sûrement être au lycée. J'observais les alentours, visiblement j'étais à l'hôpital.
- Maman, je peux avoir mon téléphone ? Ça fait combien de temps que je suis là ?
Ma mère me serra plus fort dans ses bras comme si elle était en manque de câlins.
- Ça fait environ quelques jours ! Répond-t-elle vaguement.
Elle me tendit mon téléphone et me serra encore plus fort. Je déverrouillai celui-ci et remarquai aussitôt la date. Ça faisait exactement des semaines que j'étais là.
- Ça fait combien de semaines ? Questionnais-je.
Ma mère se reprit, l'air embarrassée.
- 3 ! Brailla-t-elle.
- 3 ? M'exclamais-je étonnée. J'ai cours ! j'ai mon bac à passer. Me plaignais-je passant en revue toute ma liste de chose à faire.
Mais j'étais surtout surprise pas le nombre incalculable de messages et d'appels de ce connard - que j'avais renommé L'arnaque dans mon téléphone. Je me levai d'un bond en l'ignorant. J'avais cours. Je devais rattraper mes notes.
- Génésis ! M'arrête ma mère. Reste là ! Où comptes-tu allée ?
- En cours ! Me méfiais-je.
- Tu peux arrêter de penser aux cours pendant une seconde ! Regarde ton état actuelle, tu crois vraiment que tu es en forme pour les cours ? Ma mère se rapprocha de moi dans une extrême douceur, elle s'assit sur mon lit et fit basculer ma tête sur son épaule. Ne t'inquiète pas, ton père s'est occupée de tout. Quand tu seras en mesure de reprendre tes cours, les profs t'enverront ces derniers par mail... Pour l'instant, dis moi ce que tu as envie de faire ?
Je fis ce qu'elle dit et me rallongeai. Puis je lui demandai de m'apporter mon ordinateur pour que je puisse au moins m'avancer sur mes séries Netflix. Mais soudain, une question me perturbait. Je compris alors qu'il y avait un trou dans ma mémoire.
- Pourquoi je suis ici maman ? M'affolais-je.
Ma mère fut surprise de ma question. Elle me scrutai silencieusement, surprise par celle-ci.
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Sans Rancune 1 ( Terminée )
عاطفية17 ans. Intelligente. Fille du prof principal. Naïve. Sale boursière. Pauvre vierge. C'est ainsi que l'on décrit Génésis. 18 ans. Millionnaire. Futur héritier des plus grandes entreprises pétrolières. Beau. Mystérieux. Invincible. C'est comme cela q...