Chapitre 19.

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Ézékiel

J'ai prit le petit déjeuner avec Max, il m'a raconté ses voyages et a prit des nouvelles de mes amis. Je lui ai donné des nouvelles sans vraiment en dire plus.

Je suis dans ma bagnole et j'essaye de conduire malgré la blessure que je me suis faite hier. J'ai aussi essayé de joindre Jayce qui ne répond toujours pas à mes appels. Cette situation commence vraiment à me faire chier. Néanmoins, le positif est que je ne reçois plus des appels ennuyeux de Cassy. J'ai notamment des gens du lycée qui m'envoient des messages de soutient et je trouve ça vraiment plaisant.

Je descends de ma bagnole après m'être garé sur le parking du lycée. Mon regard se pose immédiatement à l'endroit où j'ai vu Génouille en vie pour la dernière fois, parce que je suis persuadé qu'elle est morte ou dans le coma, peu importe, elle n'est plus là.

Pas loin de cette place, plusieurs élèves du lycée me fixait avec étonnement. Ils ne me lâchaient pas des yeux. Me regarder les satisfaisait. Et me faire admirer, me plaisait.

Mes gardes de corps, toujours avec moi peu importe où je suis, sortirent de leurs véhicules discrètement. Ils étaient pas tous là, car le reste éloignait la presse qui se ruaient vers notre lycée à cause de ma mère, cette star qui se trouvait à l'intérieur. Je me rappelle aussi que c'était la dernière fois que j'avais vu Jayce et vraiment, il me manque.

Mon téléphone se met soudainement à sonner et attire encore plus l'attention des élèves sur moi. Je le sortis immédiatement et je force à constater que c'est ma mère qui s'impatiente.

- Oui... Je... Je suis sur le parking... oh c'est bon, j'arrive, j'arrive.

Je lui raccroche au nez, et pénètre sur mon territoire. Les actions habituelles se répètent. Les élèves me regardent, me saluent, m'offrent des cadeaux, accourent vers moi pour prendre de mes nouvelles, d'autres tremblent. C'est la routine quoi. 

***

- T'étais où ? S'énerve ma mère.

Elle était là, bien habillée comme si elle allait à un défilé de mode.

- Dans le couloir ! Crachais-je de manière désinvolte.

Je connaissais bien ce couloir, puisque j'y ai attendu des minutes avant que l'on m'interroge sur l'histoire de Génouille. Les murs étaient marrons comme une prison.

- Tu as mit une heure à traverser le couloir ?! Bouillait-elle.

- Oui... Me vantais-je en essayant de la mettre en rage. Mes fans n'ont pas résisté à l'envie de m'admirer, je ne pouvais pas leur refuser ce plaisir. Finalement, ton émission a du bon.

Ma mère me regarda furieusement, alors que je lui faisais mon regard le plus froid qui ne change pas de d'habitude.

- Tu m'énerves Ézékiel, je ne te supporte plus du tout. Ce n'est pas nouveau et c'est réciproque. Ce ton ironique que tu prends m'exaspère.

- Ne t'inquiète pas pour ça. Ça va te passer lorsque tu vas retourner en Australie. Vivre ta belle vie, sous les feux des projecteurs et te la couler douce avec ton nouveau copain. Laissant Lucas et moi seuls avec de parfaits inconnus. Bah oui, moi aussi je regarde la télé-réalité.

Ma mère éclata de rire. Je n'étais pas du tout d'humeur à rigoler. Je ne savais pas ce que l'on faisait ici. Je perdais patience et quand je perds patience, je perds le contrôle.

- Alors comme ça, tu attends tout simplement que je parte ? Ricana-t-elle. Je suis venue dans le seul but de voir si tu étais prêt à prendre les entreprises en main, mais je vois que non...

Sans Rancune 1 ( Terminée )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant