Chapitre 48: D'où viennent les zombis

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Enfin, une publication le bon jour et à une heure descente 😁







– Grace, du calme, tenta de la rassurer Carène.

Elles étaient toutes les deux encore dans la chambre des amoureux en compagnie de la guide. Si elles avaient été émerveillé par la beauté de la salle, elles avaient rapidement déchanté en voyant sortir de sous la couche du premier couple défendant l'île une horde de zombie. Carène, au premier abord, n'avait vu en eux que quelques personnes avec de gros soucies de peau. Elle s'était retournée vers Anaïs en lui demandant pourquoi eux n'étaient pas grondés pour détérioration de matériel. En voyant les deux autres filles toutes pâles et collées au mur derrière elle, elle comprit que quelque chose n'était pas normal.

Jamais elle n'avait vu Grace paniquer autant. Anaïs, connaissant les légendes de l'île, avait repris contenance avec des grandes inspirations une fois tout les morts sortis de la salle. Ce ne fut pas le cas de sa jeune cliente.

– Grace, ils ne sont plus là, tenta encore Carène en la prenant aux bras. Pourquoi est-ce que tu as si peur?

– C'était des zombis...

– Je sais pas ce que c'est et c'est grave moche comme maladie, mais faut pas paniquer comme ça. Même si on a été contaminé, le capitaine nous soignera.

– Ils étaient... mort... mais vivant... Mort... et vivant...

– Je comprend pas ce que tu racontes, la secoua son amie. Pourquoi...

– Elle est phobique des mort-vivant, expliqua Anaïs. Elna l'est aussi.

– Je comprend pas, on ne peut pas être à la fois vivant et mort.

– La preuve que si.

Grace continuait à murmurer sur ce qu'elle venait de voir, assurant que ce manque de logique la tétanisait. Être à la fois mort mais vivant était bien trop peu naturel pour elle.

Alors qu'Anaïs s'approchait de là où ils étaient venu, à savoir le lit pluricentenaire, Carène perdait patience. Elle finit par cogner la fille de pirate en même temps que leur guide débutante les appelait.

– À quoi est-ce que vous jouez toute les deux?

– Ça te regarde pas, l'emmerdeuse. C'est bon, ça va mieux, Grace?

La jeune fille secoua la tête, comme pour se remettre les idées en place puis l'hocha.

– Bien. Maintenant si t'as tant la frousse que ça, t'as qu'à ne pas t'éloigner de moi.

– Qu'est-ce que tu voulais? Demanda l'enfant pseudo-rétablie à leur aînée.

– Ils sont venus d'un tunnel caché dans le tronc d'arbre. Ils n'ont pas abimé les lianes du lit.

Les deux plus jeune la rejoignirent, l'une accrochée au dos de l'autre.

– Personne ne l'a jamais vu? Questionna Grace.

– Non, Colibri ne m'en a jamais parlé.

Elle examina attentivement l'entrée en bois, couchée sous le lit.

– Ça s'ouvre de l'intérieur. La finition est superbe. Invisible de ce côté mais évidente de l'autre.

Elle sortit de sous le lit et y retourna les jambes premières.

– Qu'est-ce que tu fais? Demanda Carène.

– Je vais voir ce qu'il y a dedans.

– T'es malade?! C'est de là que venaient tout ces types louches.

La fille du Chirurgien de la MortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant